Nombre total de pages vues

samedi 24 septembre 2011

Comme une lampe

⊥on doux visage comme une lampe m'éclaire en ce jour gris Il n’y ʌ pas de ⊥ris⊥es lampes Je les déclare ⊥ou⊥es jolies La belle image de ⊥es amours Cap⊥e ma pensée e⊥ la fleuri⊥ Elle se mé⊥amorphose e⊥ même dans le jour Plus nos coeurs se voien⊥ plus ils se sourien⊥ Mon amie à la lueur qui ⊥remble ᕍ’espoir Du Dieu du firmamen⊥ e⊥ des é⊥oiles du soir Que la ⊥erre e⊥ ses sep⊥ couleurs de l’arc-en-ciel Aien⊥ pour nous les saveurs des doux rayons de miel ⊥on doux visage me déjan⊥e E⊥ J’en suis abasourdi ⊥ou⊥e la musique me déhanche E⊥ ma pauv’ ⊥ê⊥e en es⊥ remplie La belle idée ᕍ’s’aimer ⊥oujours A⊥⊥rape mon infini Elle lui⊥ sa rose, e⊥ même au⊥our N’y ʌ plus de peurs, n’y ʌ plus de pleurs E⊥ je compose même la nui⊥! Oui mon amie λ la chaleur de ⊥an⊥ ᕍ’aurevoirs Je veux pour un momen⊥ de ⊥oi le savoir Que laisser faire ⊥ou⊥es les douleurs e⊥ vivre sans elles Serai⊥ pour nous ⊥ou⊥ le bonheur ᕍ’ouvrir ⊥ou⊥es grandes nos ailes

mardi 13 septembre 2011

Nouveaux ⊥


VEGESIGNES
Nouveaux
tTt
Introduction-vulgarisation
pour utiliser la Police de Caractères
(Fonte)








par Leaurend Lavie Hyper Chabom
(auparavant Laval Chabot)

Pour développer de bonnes cultures dans les littératures mondiales avec vulgarisation scientifique, incluant les principes et les leçons de ces nouveaux débouchés en alphabets internationaux.

       Aperçu de la liste actuelle des langues incluses dans les, mes VEGESIGNES:

afrikaans, albanais, allemand, anglais, arabe, arménien, assamais, azéri, basque, bengali, biélorusse, bulgare, catalan, coréen, cornique, croate, danois, espagnol, espéranto, estonien, féroïen, finnois, français, galicien, gallois, géorgien, goudjarâtî, grec, groenlandais, haoussa, hawaïen, hébreu, hindi, hongrois, indonésien, irlandais, islandais, italien, japonais, kazakh, konkani, letton, lituanien, macédonien, malais, maltais, manx, marathe, néerlandais, népalais, norvégien bokmål, norvégien nynorsk, oriya, oromo, ourdou, ouzbek, pachto, pendjabi, persan, polonais, portugais, roumain, russe, serbe, slovaque, slovène, somali, suédois, swahili, tamoul, tchèque, thaï, turc, ukrainien, vietnamien




Vous pouvez avoir l'impression que ce livre est presque tout mal écrit, ou encore non-corrigé, mais en voici les raisons:
Les sons audio-acoustiques dont ceux que nous utilisons pour parler, ne m'ont pas tous semblé bien représentés dans les lignes que nous avons bien mal appris à lire et à écrire dès la petite école, et dont chacun, chacune, a bien mal acquis pour la plupart, par les mauvaises habitudes que nos professeur(e)s nous ont forcé à pratiquer, à les adopter comme vraisemblables. Par des leçons et des devoirs obligés d’une bien mauvaise ignorance, en effet. nous nous cassions la tête à les assimiler comme ils étaient montrés, nous assimilant à reproduire par les écrits des comportements inconsistants.
Eh bien, si les lettres sont sensé représenter les sons que nous utilisons pour parler, nous aurions dû tout d’abord étudier comment se comportent les sons dans leurs linéarités physiques ondulatoires, pour être bien perçus, comme par exemple avec un logiciel d’ordinateur relié à notre micro. Puis nous devons nous efforcer d’en respecter les principes lorsque nous transcrivons la parole sonore ou non par écrit. Notamment au sujet de la façon que se propagent les sons: sans cercles vicieux, sans coupures, sans croix de morts ni de cimetières. Puis faire leurs transcriptions en nous basant pour une bonne part sur ce qui existe déjà, pour ne pas y perdre la raison.

Les fonctions sonores de la voix

C’est que tous les sons sont bel et bien des vibrations de l’air ambiant. Les animaux, comme les plantigrades, actionnent leur fonction sonore par la respiration au moyen du boyau de la trachée par où passe l’air, provenu de la base des poumons, poussé par les contractions du diaphragme. L’air est ensuite compressé par des battements rapides des cordes vocales selon un volume égalisé par une pensée, une intention, une intonation qui les précèdent, les contrôlent et qui les soutiennent, pour enfin sortir par la bouche ou par les narines. C’est la forme élaborée du son émis par tout animal(e), ceci nous incluant, les humain(e)s, les humanimé(e)s ou hominidé(e)s.
Le son
Les sons comestibles des céréales, quant à eux, sont recueillis par des machines roulantes d’origine humaines, ou bien à la main, équipée ou non de faucilles, puis ils sont ensachés avec ou sans huile végétale, avec la farine pour la consommation, pour la satiété, et permettre une bonne combustion digestive des plus légères.
Au moyen de ce même boyau par où passe la respiration et où les sons sont produits, il y a une subdivision où les aliments végétaux dont nous parlons, (id est: le son, par exemple), poursuivent un itinéraire différent pour être compressés par des sucs gastriques et intestinaux en combustion biologique et en péristaltisme, selon le volume de l’appétit des personnes, égalisé par la pensée du repas précédent et pourvus de l’abondance infinie qui nous environne de façon salutaire, non-violente et absolue.
Tout aliment frais, de source végétale, est non-mort. Il est vivant, et ce, jusque dans nos intestins. Il n'y a donc pas de meurtre à le manger, au contraire des animaux. Ce genre exclusif de nourriture nous met donc en contact avec la vie uniquement, et à son état pur. Le son des céréales est donc vivant, soit non-mort, en chaque alvéole ou chaque cellule comme vous vous dites.

Les sons audibles

Comme il n'a pas encore été prouvé scientifiquement que dans un espace hermétique et vide d’air, ou encore dans l'espace, nous pourrions calculer la vitesse du son, c’est-à-dire sans circulation de l’oxygène, nous ne nous aventurerons pas trop dans ce domaine inconnu.
Nous devons plutôt refléter les principes de la propagation sonore dans la calligraphie des sons que nous utilisons dans notre environnement, en d’autres mots, les polices de caractères. On peut paraphraser et dire que le silence est du son mort. Mais disons plutôt de lui qu'il consiste en des vibrations d'une fréquence si basse, que nous ne pouvons les percevoir. Oui. Prenons ainsi un instrument de musique qui serait laissé dans son étui, prenons de plus une ampoule électrique toujours éteinte, jamais branchée, ou bien encore un robinet toujours fermé, une chaufferette à "off", ou si vous le voulez, une pensée qui n’exprime bien jamais bien ce qu’elle veut dire. Une automobile au garage, quelque chose qui ne fonctionne pas, en somme inerte.
Prenons aussi un objet utile qu’on a coupé en deux ou en plusieurs parties, ou une poupée démontée, ou un appareil électrique ou électronique décortiqué dont on a séparé les pièces, ou quatre couvercles de pintes de lait troués, ou encore un ordinateur auto-destructeur, dont ni les concepteurs, ni les fabricants, ni les utilisateurs n’auraient jamais voulu ni programmé une telle option sur lui, eh bien, je vais vous le dire, aucune de ces choses ne peut produire un seul son, un seul mouvement, ou une seule lumière, par elles-mêmes. Ce sont des objets « morts », sans utilité ou sans vie.
Donc, lorsque nous écrivons, nous devons éviter de « dessiner » une lettre ou un son qui revienne à son point de départ. Parce que ceci enfermerait la vision des yeux sur un vide, sur la description d’un son qui ne se propage pas infiniment comme dans le réel air ambiant. Il avance sans revenir en arrière. Comme nous le montre la fenêtre d'un oscilloscope à l'ordinateur. Car le son est une vibration qui se répand depuis son point d’origine à la vitesse de 341 mètres/seconde dans une ambiance comme il en existe dans la plupart des lieux habités du globe.
De même, une semence ou une graine écrasée, pourrie ou brisée, ou morte comme on dit, ne peut pas germer, faire une pousse, grandir, fleurir ou fructifier, puis donner non plus une semence entourée de son enveloppe qu’on nomme couramment le son (de blé par exemple) de la graine, ou aussi des fruits, et de générations en générations.
Bouger, c’est faire du son. C’est faire des sons, des bruits, de la musique. C’est aussi donner un sens aux sons, aux bruits, à la voix et à la musique que nous faisons. Depuis le plus petit insecte jusqu’aux éléphant(e)s, en passant par le battement du plus petit coeur qui existe, jusqu’aux coeurs des rorqual(e)s bleus, tous ces coeurs qui battent ont commencé par être des oeufs avant d’avoir eu un peu de sang, jaune, puis rouge (ou bleu un peu). Et nous aussi.
Lorsque nous écrivons, nous dessinons des signes calligraphiques qui sont sensés exprimer des sons. Or, si nous savons que les sons audibles ne sont pas muets, pourquoi donc les lettres de l’alphabet (l’occidental latin par exemple) comportent-elles  plusieurs signes dont les configurations nous indiquent tantôt un espace clos et bouché, tantôt sont représentées par deux signes séparés pour une seule lettre, ou tantôt encore deux ou plusieurs signes qui s’entrecoupent en se brisant et en exprimant le symbole bien connu de la mort? Je ne chercherai pas de bonnes raisons pour expliquer ces lacunes. Je vais plutôt vous expliquer qu’un outil comme un spectromètre ou un oscilloscope audio-numérique nous montre bien qu’aucun son de la voix n’est double ou bouché, et qu’aucun n’est entrecoupé.
J'ai remarqué cependant que la plupart des programmeurs des oscilloscopes informatisés ont placé à tort la ligne qui figure le silence au milieu de leur fenêtre. Je félicite ceux qui l'ont placée en bas, car nous l'avons vu plus haut, l'endroit où le "silence" se trouve autour de nous, c'est bien en bas, dans le sol ou dans la terre.
Plus que comme la courbe d’une vague sur l’eau, l’onde sonore oscille et transporte l’intensité de la vibration audio depuis sa source jusqu’au loin, dans des rayons de trois cent soixante-douze degrés de façon à la fois droite et directe en même temps que spiralique. De même, dans l’air, bien qu’invisibles, les ondes sonores se propagent, et comme sur l’eau, elles ne reviennent jamais en arrière, à moins d’avoir frappé un obstacle, comme un mur, une paroi, n’importe quel objet solide sur lesquels elles se réfractent, rebondissent comme d’une nouvelle source, plus faiblement cependant. Comme la lumière se reflète dans un miroir, si on veut trouver une comparaison qui aide à bien faire comprendre la pensée que je vous soumets.
Aussi, les sons sont "réfléchis" ou encore réfractés sur la terre. En faisant cette observation, j'ai appliqué tout simplement ce principe que les caractères d'écriture ne doivent pas descendre en bas de cette ligne.___________ qui représente le silence de la terre.


Un peu de logique
Ainsi, enfin, nous sommes à même de constater toute l’absurdité d’une majorité de ces signes de l’alphabet désuets qui sont (ils ne le sont pas tous) incongrus aux principes sonores. Vous en conviendrez, les écrivains et les copistes de l’ancien temps ne disposaient pas de ces outils modernes de la technique informatique des enregistrements audio qui nous rendent de si grands services. Ces appareils nous ont permis de bien visualiser ce qui se passe dans le dessin, ou la représentation des mouvements de la vibration de tout bruit, de tout cri, ou parole ou musique, bref, tout ce qui comporte un volume audible calculable en décibels.
Mais dès maintenant que nous avons vérifié ces assertions, il ne nous est plus loisible de nous permettre de faire encore des erreurs comme il y en a dans toutes les littératures internationales. Ces défauts ont eu trop de conséquences désastreuses sur toutes les conceptions, les féflexes mauvaisement acquis, l’apprentissage non-maîtrisé de l’expression libre et non-violente de la pensée à partir des littératures de tous les pays.
Dans les écoles, tant de bonnes volontés furent écoeurées de par les mauvaises expressions visuelles et textuelles découlant sur le langage et les comportements des élèves d’abord, puis des adultes subséquemment qui en furent corrompus en fournissant à leur expression quotidienne une somme absurde d'illogismes.
Le processus qui a engendré ma réflexion sur la relation des caractères avec les sons audibles s’est échelonné sur de nombreuses années. D’abord par simple prise de conscience des énergies négatives qui ressortaient du fait d'écrire avec un crayon, ou un stylo, puis dans les textes en général. J’ai reconnu que les mauvais caractères courants, et il y en a quarante et un en langue française, que je citerai plus loin, poussaient notre pensée à être bien mal représentée, Ils nous rebutent de beaucoup d'avoir des réflexions positives, de bonnes sources littéraires, devenant beaucoup trop improductifs (et improductives), par les insuffisances et les inepties de certains signes destinés à représenter les sons articulés de nos mots, de notre parole, de nos phrases et de nos courts ou longs discours, ce qu'ils ne sont pas aptes à faire.
Dans une seconde étape, j’ai pris le crayon, le stylo et la plume pour visualiser comment bien réparer les alphabets. Le français d'abord. Je me suis mis à écrire dans des cahiers des exercices d’écriture d’une nouvelle façon, avec un peu comme sujets de tout ce qui me venait alors à l’esprit. Ces nouveaux procédés correspondaient enfin beaucoup plus à la science acoustique des sons. Je réalisai alors à l’écriture et à la relecture de mes cahiers de grands soulagements. Je sentis mon intelligence soulagée et plus légère au fur et à mesure que je continuais.
Sur les entrefaites, je devins très malin... (boutade)  Dès le début du mois de juillet 2,008, je pris la résolution de devenir végétaliste. Une sorte de végétalien, ou de végétarien. Moi j’appelle ça de plusieurs manières. Être un «végétuerien» ou "végétaliste" par exemple.
Et j’ai jeté à la poubelle tout ce que j’avais de viandes réfrigérées, congelées ou bien en conserves. J’ai arrêté d’acheter des oeufs, et tous les produits qui en contiennent. Bien que j’aie été malade deux ou trois fois depuis plus d’un an pour avoir mangé des nouilles aux oeufs sans le savoir bien tout-à-fait, je n’ai pas racheté de poisson, ni de viande, plus jamais. Ce que j’avais, je les ai jetés. Plus de crustacés, ni de mollusques non plus. C’est pour ça que je suis devenu très malin... (rire) En effet, je suis aussi si bien plus doux que non seulement je ne tue rien, aucun animal ou être animé, mais qu’aussi que je n’encourage personne en les payant pour les tuer, à l’avance ou non. Ce qui veut dire aussi, plus de cuirs, ni divans, ni ceintures, ni souliers, ni sacs, ni portefeuilles de cuirs, donc plus jamais de morts dans ma vie.
Si ça va vous décourager de faire comme moi, dites-vous que j’évite la guerre que les humains ont commencée au Paradis jadis. La guerre extérieure et la guerre intestinale. J’évite le conflit d’ingurgiter des animaux morts qui n’ont pas pu se défendre contre les la guerre des bouchers qui les ont fait souffrir, et j'évite les coups de massue dont ils et elles tuèrent les oeufs aussi. Leurs vies en chair et en os furent mises à mort, détruites d’une façon enrageante. Leur consommation n’est pas autre chose que de l’obsession institutionnalisée. C'est du cannibalisme appliqué aux animaux.
La page que j’ai tournée à ce sujet est, et demeure toute aussi bien irréversible qu’irrévocable. Et comme disait un certain chanteur populaire, «Vous savez, vous êtes ce que vous mangez.»  «You know, what you eat you are.» © John Lennon.
Ceci a une relation intime avec les alphabets débouchés de cette façon que, dans une troisième étape, j’ai mis en oeuvre au moyen de l’ordinateur la construction de cette police de caractères telle que vous la lisez ici.
Sur une dernière période de six mois, j’ai donc recherché presque quotidiennement dans le Visualiseur de caractères fourni avec le programme d’exploitation de mon ordinateur les lettres les plus adéquates ou bien les plus approximatives de l’imitation sonore scientifique des consonnes et des voyelles dans une palette mondiale, en ne cherchant pas à faire de l’art visuel, idéographique non plus, mais bien en m’appliquant à reproduire au plus près possible ce que j’avais déjà établi comme principes dans mes cahiers manuels.
Au bout de ces recherches dans toutes sortes de caractères et de codes internationaux, je parvins à réaliser une nouvelle palette de caractères personnelle. Pour la réaliser, je dus encore pour un laps de temps la mettre en fonction par un procédé que l’on nomme par la «substitution de caractères» dans les traitements de texte. Je trouvais cela assez fastidieux, puis voilà qu’un jour ou bien l’autre je trouvai le moyen de l’avoir disponible directement à la frappe sur le clavier. À ce moment, la transcription immédiate de mon nouvel alphabet était beaucoup moins longue à écrire, ou encore à mettre sur l'écran. Mais l'harmonie visuelle et les inégalités de ce procédé n'étaient pas pour encourager qui que ce soit. Ce sera encore meilleur me disais-je, lorsque le clavier lui-même affichera sur ses boutons tous les nouveaux signes des caractères des Végésignes, chiffres, consonnes et voyelles.

La découverte de la lettre T

Et voici donc la grande valeur que j’attache à la lettre la première qui fut l’amorce de tout ce grand procédé, de tout ce grand bouleversement que j’ai mis en oeuvre. Il s’explique dans la première lettre d’Éole et d'Alvée dans le livre de la Jeunesse, (La Jeune Aise ou Genèse dans la Bible) chap, 1
Je vous cite les versets 136 à 141, les versets précédents étant assez bien connus:

136. Puis Éole et Alvée dirent: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
137. Éole et Alvée engendrèrent l'homme à son image, ils l'engendrèrent à l'image d’Éole et d’Alvée, ils engendrèrent l'homme et la femme.
138. Éole et Alvée les bénirent, et Éole et Alvée leur dirent: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et là, sous mets t ...(et la soumettez. en effet, ils étaient en train de leur montrer à écrire le menu)... -la à terre; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.
139. Et Éole et Alvée dirent: Voici, nous vous donnons de toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et de tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence: ce sera votre nourriture. (Et je donne à toute herbe et à tout arbre quand à eux de se nourrir de l'eau et des minéraux dans le sol. Ce sera leur nourriture.) (On voit ici l'exclusion et l'interdit que comportent les plantes carnivores dont le figuier infesté qui faisait l'objet de la faute originelle d'Ève et d'Adam.)
130. Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, nous donnons toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.
141. Éole et Alvée virent tout ce qu'ils avaient fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le sixième jour.

Un jour équivaut à la production d'une planète sur une orbite spiralée, émise depuis le soleil. 1° Éris (correspondant au dimanche)  2°Pluton (lundi) 3°Neptune (mardi) 4°Uranus (mercredi) 5°Saturne (jeudi)  6°Jupiter (vendredi). 7°Cérès, planète du repos (samedi).
Les planètes suivantes, 8°, 9°, 10°, 11° sont des planètes en trouble. Du point de vue créatif, on ne doit pas encore les compter puisqu'elles sont le théâtre de la chute d'Ève, d'Adam et de Caïn. Le mouvement orbital spiralé leur a été interrompu en attendant que cela se règle une fois pour toutes. Chacun des pôles de toutes les planètes et de leurs lunes, ainsi que de notre galaxie sont rattachés à un point Nord d'ensemble, du moins pour le système solaire, qui contrôle l'inclinaison des orbites et nous donne les saisons.

Le décalogue lui aussi est bien éclairé sur ce point. À l’amendement de la première dizaine des lois, à la septième unité, il est écrit:

Tu ne tueras point.

Cela ne veut pas dire d'être obligatoirement hébreux, juifs, hassidines ou d'une quelconque religion que ce soit.
Cela veut dire que le "végétalisme" (sans viande, ni oeufs ni poissons) est donc de rigueur. Puisque le fait animal ou humain observé de la mort ou de la cessation de la vie n'est pas du tout le même fait pour les plantes (non-carnivores, il va de soi) étant donné qu'elles n'ont ni coeur, ni muscles et ni réseau nerveux. Elles n'ont donc pas le sens du toucher comme nous, comme tous les animaux. Elles ne peuvent pas ressentir l'effet douloureux d'être coupées, perforées ou cuites. Elles ne peuvent ressentir l'anéantissement de leur conscience par ce que vous appelez la mort. Les plantes (de type non-carnivorien) ne cessent pas de vivre pour cause de meurtres. Tandis que les êtres animés, si. Dont le suicide, qui est un meurtre de soi-même, qui est le moins remarqué, obtenu par d'incessantes recherches de repas de genre carnivorien et sans repentir. La seule solution à ce malheureux état mondial est un sevrage complet irréversible, absolu, permanent et irrévocable dans la décision.

Utiliser mes Végésignes et être végétalisés

C'est pourquoi dans mes VEGESIGNES, les lettres n'ont pas de boucheries. Leurs représentations scripturales ne comportent aucun trait indiquant l'avortement du son, comme je l'ai dit. Vous voyez?
Les vieux ou anciens signes alphabétiques que vous utilisiez depuis votre petite école, en sont corrigeables tout simplement, pour les minuscules ici, au nombre de 26 erreurs en langue française, que je ne peux pas reproduire par principe, vous vous en doutez, mais que j'ai corrigés ci-dessous par le même principe: les voici donc bien corrigés de la manière de mes VEGESIGNES:
aàâbdeèéêëfgi ï î joôpqtùûüyx
Ceux qui ne sont ni bouchés, ni entrecoupés, et sans accents ou points coupés par unité et qui ne descendent pas sous la ligne, les bonnes lettres minuscules déjà connues en sont donc au nombre de 12:
c h k l m n r s u v w z
Nous voyons donc que les signes ne doivent pas être bouchés, ni coupés, ni entrecoupés, ni coups doubles ou triples. Pour être valables, ils doivent montrer que l’ouverture nécessaire au passage du souffle sonore est aussi transcrite visuellement. Ils sont maintenant des signes visibles que les sons de notre coeur, de notre souffle et de notre voix circulent. Vous pouvez le constater maintenant en lisant ce livre. Et vous verrez que vos pensées auront plus de suivi, vous aurez plus de mémoire, votre logique s'améliorera, tous vos sens aussi en bénéficieront.
Physiquement et scientifiquement, les sons ne peuvent pas s’entrecouper. Ils ne sont pas des coups doubles. Dans ce cas, il nous faudrait prononcer deux sons pour suivre leurs dessins. De plus, nous n’avons pas l’obligation sous peine de mort de nous représenter sans cesse par des lettres les boucheries, les avortements, cassures, coupures ni les tortures meurtrières qu’on infligea aux animaux tout aussi bien que vous pouvez le penser, aux humains dans le passé, oui, à l'humanité, en privant pour toujours les animaux et les hommes de produire des sons par une tricherie des écritures. Qu’on les pense ou bien qu’on les prononce, les sons sont tous signifiants au point de départ, et ils existent pour nous permettre de vivre et de protéger les vies, la nôtre et celle de nos frères et soeurs, de nos parents, de nos enfants, de nous aider à nous nourrir sans causer de tort à nos frères et soeurs ni à nos animaux, nos semblables en tous points. Si le principe: «un son = un signe» nous semble bon et logique, nous devrions nous y ranger. C'est une bonne raison. Nous ne pouvons pas cependant résumer tous les sons et toutes les écritures au simple dessin schématisé d'un oscilloscope pour l'enregistrement sonore ou d'un moniteur cardiaque d'hôpital. Nous devons plutôt prendre de l’écriture ce qui est bien, comme je vous en ai fait la liste, et faire bien correspondre la courbe sonore des sons pour chaque lettre, pour chaque caractère, dans une forme qui ne contredise pas les spectromètres ou les oscilloscopes scientifiques. Nous devons suivre les découvertes de la science et ses avancements techniques, sinon, tous les ordinateurs, les découvertes et les progrès ne signifient plus rien.

  Voici le résumé schématisé d'une courbe sonore, vue au-dessus d'une base:
Et voici une prise d'écran d'un véritable oscilloscope ou spectomètre sonore (logiciel VirtualDJ™):  

 

Et demeurons paisibles pour l'énormité de la tâche à accomplir, aux moments de réflexions, de lectures et d’écritures.
Selon ces pricipes que vous voyez, les vieilles ou anciennes lettres majuscules sont corrigeables elles aussi, au nombre de 23: mais les voici bien corrigées et sans erreurs au moyen de mes VEGESIGNES:
AÀÂBDÉÈÊË I Î Ï J OÔPQRTÙÛÜX
Quand les caractères sont accentués, nous devons coller les accents un à un sur chaque lettre. À mon humble avis, il est toujours préférable de les faire correspondre à ce principe, pour éviter toute conséquence de coupure ou de boucherie aussi, si vous me suivez.
Par conséquent, les bonnes vieilles lettres majuscules que nous avons apprises sont au nombre de 15:
CEFGHKLMNSUVWYZ




       À vos crayons et à vos claviers, et bonne chance!

Adresses URL pour obtenir gratuitement les VEGESIGNES:


Courriel :

Site personnel :
http://www.lavalchabon.com

Ma musique:
www.myspace.com/lavalchabon
www.ilike.com/artist/Laval+Chabon
http://www.all4songs.com/LAVAL+CHABON
http://soundcloud.com/laval-chabon/tracks
BandPage de RootMusic: http://www.facebook.com/pages/h%C3%A9-enlair/
185817191451920?sk=app_178091127385


iTunes: rechercher: Laval Chabon
       mp3: Alvée > sortie: 3 sept. 2009
       mp3: Mi La Si > 2007, LaVal
       mp3: Les Vrais Amis > 2007, LaVal
       mp3: UNe Mission > 2007, LaVal (Aucun caractère        religieux)

Horloges rotatives sans aiguilles: YouTube:
       rechercher Laval Chabon

Flicker:        Ikseybon
Skype:               kalyfra
Blogger:        Coquin
WordPress: chablav.wordpress.com
twitter:       Yvavy


mardi 6 septembre 2011

3 Haïkus

3 Haïkus

Nous, nous chassons les indésirables.
Eux, ils dévoren⊥ ceux qu’ils chassen⊥.

Ils débouchen⊥ ⊥ou⊥ leur courrier,
Mais ne débouchen⊥ pas ⊥ou⊥ leur alphabe⊥.

Oui, la bonne c’es⊥ la ver⊥e, la nourri⊥ure.
La verdeur ils l’on⊥ déconfi⊥urisée.

par Laval
Lavie

dimanche 4 septembre 2011

VEGESIGNES Résumé


VEGESIGNES 
Nouveauté
Introduction
à
La police de caractères
(Fonts)


Je vous écris une lettre qui vous semblera d'abord presque toute mal écrite. Elle vous apparaîtra difficile à lire au début. Faites preuve d’une bonne concentration et continuez à lire. Vous vous y habituerez assez rapidement. Vous aurez les meilleures raisons scientifiques comme preuve: en effet, si les lettres sont sensées représenter des sons que nous utilisons pour parler, nous devons tout d’abord étudier comment se comportent les sons pour être bien entendus. Avec un logiciel ou programme d’ordinateur, nous pouvons « voir » les courbes tracées par les sons. Le dessin schématisé des ondes sonores ressemble à ceci: Puis nous devons nous efforcer d’en respecter les principes lorsque nous transcrivons la parole sonore (ou non) par écrit. Notamment au sujet de la façon dont se propagent les sons. Puis faire leur transcription en nous basant pour une bonne part sur ce qui existe déjà, pour ne pas y perdre la raison.
Nous devons refléter ces principes dans la calligraphie des sons que nous utilisons, en d’autres mots, les polices de caractères ou les alphabets. On peut paraphraser et dire que le silence est du son mort. Donc, lorsque nous écrivons, nous devons idéalement « dessiner » une lettre ou un son qui ne revienne pas à son point de départ. Parce que ceci enfermerait la vision des yeux sur un vide, sur la description d’un son qui affiche de ne pas se propager infiniment, comme dans le réel air ambiant. Car le son est une vibration qui se répand depuis son point d’origine et avance tout le temps.
Lorsque nous écrivons, nous « dessinons » des signes calligraphiques qui sont sensés exprimer des sons. Or, si nous savons maintenant que les sons audibles n’ont pas de mauvaises courbes sonores. tantôt un espace clos et bouché ? tantôt deux ou trois signes séparés pour une seule lettre ? ou tantôt encore deux ou plusieurs signes qui s’entrecoupent en se brisant et en exprimant le symbole bien connu de la mort? Je ne chercherai pas de bonnes raisons pour expliquer ces lacunes. Je vais plutôt vous expliquer qu’un outil comme un oscillogramme audio-numérique nous montre bien qu’aucun son de la voix n’est double ou bouché, et qu’aucun n’est entrecoupé ni crucifié.
Ainsi, nous sommes à même de constater hélas, toute l’absurdité d’une majorité de ces signes de l’alphabet désuets qui sont (ils ne le sont pas tous) incongrus aux principes sonores que je viens de vous énoncer. Vous en conviendrez, les écrivains et les copistes de l’ancien temps ne disposaient pas de ces outils modernes de la technique informatique des enregistrements audio qui nous rendent capables de « voir » les sons.
Les défauts des alphabets ont eu trop de conséquences désastreuses sur l’apprentissage non-maîtrisé de l’expression libre de la pensée à partir des littératures de tous les pays.
Les vieilles majuscules comptent 20 erreurs: mais les voici sans erreurs:
AÀÂBDÉÈÊËÎ ÏOÔPQRTÙÛX
Quand les caractères sont accentués, les accents sont collés dessus. À mon humble avis, c’est préférable. Par conséquent, les bonnes majuscules sont au nombre de 16:
CEFGHIJKLMNSUVWZ
Les vieilles minuscules comptent donc 24 erreurs en langue française, que je ne peux pas reproduire, ici par principe: voici donc les bons:
aàâbdeèéêëfgi ï î joôpqtùûx
Ceux-ci ne sont ni bouchés, ni entrecoupés, et ni coupés par unité. Les bonnes lettres minuscules déjà connues sont donc au nombre de 13:
c h k l m n r s u v w y z
À vos crayons, et bonne chance!
Lavie

http://dl.dropbox.com/u/11045564/VEGESIGNES%20package%20-%20copie.zipTéléchargement gratuit de mes VEGESIGNES 

VEGESIGNES & CRÉATIONISES






Enhanced by Zemanta

tTt

Mise en garde
Ne laissez pas vos enfants glisser avec des soucoupes ou des crazy carpettes qu'ils ne peuvent pas manoeuvrer, surtout si la neige est croûtée et glacée et où il y aurait des obstacles comme des arbres.
N'utilisez pas de chauffage à l'air chaud près des lits des jeunes enfants car ceci pourrait leur inflammer les amygdales.
Ne laissez pas les plus jeunes jouer au hockey avec des plus grands qu'eux. Oui. Avertissez-les de ne plus jouer en fous et de bien se comporter.
Sur la route ou hors route, en auto ou en moto, motoneige ou tout-terrain, assurez-vous de tourner d'un côté ou de l'autre en toute sécurité, lorsque la voie est libre voir venir devant et derrière, car on pourrait vous dépasser d'un côté ou de l'autre en même temps.
Évitez de donner des sacs de plastique aux enfants, et ne respirez jamais un ballon en le dégonflant, car il s'agit de CO2.
Ne vous promenez pas tout nu dans un hôpital psychiatrique.
Si vous n'êtes pas un médecin, ne répondez jamais à un médecin qui vous demande de quelle maladie vous souffrez. Il faudrait que vous en inventiez une, et il en profiterait pour faire un diagnostic injuste. Par la suite il vous en accuserait et vous asservirait à ses traitements onéreux et erronés pour vous prendre au piège.

VEGESIGNES

http://dl.dropbox.com/u/11045564/VEGESIGNES%20package%20-%20copie.zip

Nouveautés:
Introduction-vulgarisation
pour utiliser la Police de Caractères
(Fontes)
Par Lavie
Précédemment : (Laval Chabot)
Pour développer de bonnes cultures dans les littératures mondiales avec vulgarisation scientifique, incluant les principes et les leçons de ces nouveaux débouchés en alphabets internationaux.
Un aperçu en calcul ordinal: je suis rendu à la première centaine, septième dizaine, sixième langue à inclure. Et au premier dix mille, troisième mille, septième centaine, huitième dizaine et septième caractère.
Vous pouvez avoir l’impression que ce livre est presque tout mal écrit, ou encore non-corrigé, mais en voici les raisons: les sons audios dont ceux que nous utilisons pour parler, ne m’ont pas tous semblé bien représentés dans les lignes que nous avons bien mal appris à lire et à écrire dès la petite école, et dont chacun, chacune, a bien mal acquis pour la plupart, par les mauvaises habitudes que nos professeur(e)s nous ont forcé à pratiquer, à les adopter comme vraisemblables. Par des leçons et des devoirs obligés d’une bien mauvaise ignorance, en effet. nous nous cassions la tête à les assimiler comme ils étaient montrés.
Eh bien, si les lettres sont sensé représenter les sons que nous utilisons pour parler, nous aurions dû tout d’abord étudier comment se comportent les sons dans leurs linéarités physiques ondulatoires, pour être bien perçus, comme par exemple avec un logiciel d’ordinateur relié à notre micro. Puis nous devons nous efforcer d’en respecter les principes lorsque nous transcrivons la parole sonore ou non par écrit. Notamment au sujet de la façon que se propagent les sons: sans cercles vicieux, sans coupures, sans croix de morts ou de cimetières. Puis faire leur transcription en nous basant pour une bonne part sur ce qui existe déjà, pour ne pas y perdre la raison.
C’est que tous les sons sont bel et bien des vibrations de l’air ambiant. Les animaux, comme les plantigrades, actionnent leur fonction sonore par la respiration au moyen du boyau de la trachée par où passe l’air, provenu de la base des poumons, poussé par les contractions du diaphragme. L’air est ensuite compressé par des battements rapides des cordes vocales selon un volume égalisé par une pensée, une intention, une intonation qui les précèdent, les contrôlent et qui les soutiennent, pour enfin sortir par la bouche ou par les narines. C’est la forme élaborée du son émis par tout animal(e), ceci nous incluant, les humain(e)s, les humanimé(e)s ou hominidé(e)s.

Le son

Les sons comestibles des céréales, quant à eux, sont recueillis par des machines roulantes d’origine humaines, ou bien à la main, équipée ou non de faucilles, puis ils sont ensachés avec ou sans huile végétale, avec la farine pour la consommation, pour la satiété, et permettre une bonne combustion digestive des plus légères.
Au moyen de ce même boyau par où passe la respiration et où les sons sont produits, il y a une subdivision où les aliments végétaux dont nous parlons, (id est: le son, par exemple), poursuivent un itinéraire différent pour être compressés par des sucs gastriques et intestinaux en combustion biologique et en péristaltisme, selon le volume de l’appétit des personnes, égalisé par la pensée du repas précédent et pourvus de l’abondance infinie qui nous environne de façon salutaire, non-violente et absolue.
Tout aliment frais, de source végétale, est non-mort. Il est vivant, et ce, jusque dans nos intestins. Il n’y a donc pas de meurtre à le manger, au contraire des animaux. Ce genre exclusif de nourriture nous met donc en contact avec la vie uniquement, et à son état pur. Le son des céréales est donc vivant, soit non-mort, en chaque alvéole ou chaque cellule comme vous vous dites.

Les sons audibles

Comme il n’a pas encore été prouvé scientifiquement que dans un espace hermétique et vide d’air, ou encore dans l’espace, nous pourrions calculer la vitesse du son, c’est-à-dire sans circulation de l’oxygène, nous ne nous aventurerons pas trop dans ce domaine inconnu.
Nous devons plutôt refléter les principes de la propagation sonore dans la calligraphie des sons que nous utilisons dans notre environnement, en d’autres mots, les polices de caractères. On peut paraphraser et dire que le silence est du son mort. Mais disons plutôt de lui qu’il consiste en des vibrations d’une fréquence si basse, que nous ne pouvons les percevoir. Oui. Prenons ainsi un instrument de musique qui serait laissé dans son étui, prenons de plus une ampoule électrique toujours éteinte, jamais branchée, ou bien encore un robinet toujours fermé, une chaufferette à « off », ou si vous le voulez, une pensée qui n’exprime bien jamais bien ce qu’elle veut dire. Une automobile au garage, quelque chose qui ne fonctionne pas, en somme inerte.
Prenons aussi un objet utile qu’on a coupé en deux ou en plusieurs parties, ou une poupée démontée, ou un appareil électrique ou électronique décortiqué dont on a séparé les pièces, ou quatre couvercles de pintes de lait troués, ou encore un ordinateur auto-destructeur, dont ni les concepteurs, ni les fabricants, ni les utilisateurs n’auraient jamais voulu ni programmé une telle option sur lui, eh bien, je vais vous le dire, aucune de ces choses ne peut produire un seul son, un seul mouvement, ou une seule lumière, par elles-mêmes. Ce sont des objets « morts », sans utilité ou sans vie.
Donc, lorsque nous écrivons, nous devons éviter de « dessiner » une lettre ou un son qui revienne à son point de départ. Parce que ceci enfermerait la vision des yeux sur un vide, sur la description d’un son qui ne se propage pas infiniment comme dans le réel air ambiant, sans revenir en arrière. Comme nous le montre la fenêtre d’un oscilloscope à l’ordinateur. Car le son est une vibration qui se répand depuis son point d’origine à la vitesse de 340 mètres/seconde dans une ambiance comme il en existe dans la plupart des lieux habités du globe.
De même, une semence ou une graine écrasée, pourrie ou brisée, ou morte comme on dit, ne peut pas germer, faire une pousse, grandir, fleurir ou fructifier, puis donner non plus une semence entourée de son enveloppe qu’on nomme couramment le son (de blé par exemple) de la graine, ou aussi des fruits, et de générations en générations.
Bouger, c’est faire du son. C’est faire des sons, des bruits, de la musique. C’est aussi donner un sens aux sons, aux bruits, à la voix et à la musique que nous faisons. Depuis le plus petit insecte jusqu’aux éléphant(e)s, en passant par le battement du plus petit coeur qui existe, jusqu’aux coeurs des rorqual(e)s bleus, tous ces coeurs qui battent ont commencé par être des oeufs avant d’avoir eu un peu de sang, jaune, puis rouge (ou bleu un peu). Et nous aussi.
Lorsque nous écrivons, nous dessinons des signes calligraphiques qui sont sensés exprimer des sons. Or, si nous savons que les sons audibles ne sont pas muets, pourquoi donc les lettres de l’alphabet (l’occidental latin par exemple) comportent-elles  plusieurs signes dont les configurations nous indiquent tantôt un espace clos et bouché, tantôt sont représentées par deux signes séparés pour une seule lettre, ou tantôt encore deux ou plusieurs signes qui s’entrecoupent en se brisant et en exprimant le symbole bien connu de la mort? Je ne chercherai pas de bonnes raisons pour expliquer ces lacunes. Je vais plutôt vous expliquer qu’un outil comme un spectromètre ou un oscilloscope audio-numérique nous montre bien qu’aucun son de la voix n’est double ou bouché, et qu’aucun n’est entrecoupé.
J’ai remarqué cependant que la plupart des programmeurs des oscilloscopes informatisés ont placé à tort la ligne qui figure le silence au milieu de leur fenêtre. Je félicite ceux qui l’ont placée en bas, car nous l’avons vu plus haut, l’endroit où le « silence » se trouve autour de nous, c’est bien en bas, dans le sol ou dans la terre.
Plus que comme la courbe d’une vague sur l’eau, l’onde sonore oscille et transporte l’intensité de la vibration audio depuis sa source jusqu’au loin, dans des rayons de trois cent soixante-douze degrés de façon à la fois droite et directe en même temps que spiralique. De même, dans l’air, bien qu’invisibles, les ondes sonores se propagent, et comme sur l’eau, elles ne reviennent jamais en arrière, à moins d’avoir frappé un obstacle, comme un mur, une paroi, n’importe quel objet solide sur lesquels elles se réfractent, rebondissent comme d’une nouvelle source, plus faiblement cependant. Comme la lumière se reflète dans un miroir, si on veut trouver une comparaison qui aide à bien faire comprendre la pensée que je vous soumets.
Aussi, les sons sont « réfléchis » ou encore réfractés sur la terre. En faisant cette observation, j’ai appliqué tout simplement ce principe que les caractères d’écriture ne doivent pas descendre en bas de cette ligne._________________________ qui représente le silence de la terre.
Le dessin schématisé des ondes sonores ressemble à ceci:
Ainsi, enfin, nous sommes à même de constater toute l’absurdité d’une majorité de ces signes de l’alphabet désuets qui sont (ils ne le sont pas tous) incongrus aux principes sonores. Vous en conviendrez, les écrivains et les copistes de l’ancien temps ne disposaient pas de ces outils modernes de la technique informatique des enregistrements audio qui nous rendent de si grands services. Ces appareils nous ont permis de bien visualiser ce qui se passe dans le dessin, ou la représentation des mouvements de la vibration de tout bruit, de tout cri, ou parole ou musique, bref, tout ce qui comporte un volume audible calculable en décibels.
Mais dès maintenant que nous avons vérifié ces assertions, il ne nous est plus loisible de nous permettre de faire encore des erreurs comme il y en a dans toutes les littératures internationales. Ces défauts ont eu trop de conséquences désastreuses sur toutes les conceptions, les féflexes mauvaisement acquis, l’apprentissage non-maîtrisé de l’expression libre et non-violente de la pensée à partir des littératures de tous les pays.
Dans les écoles, tant de bonnes volontés furent écoeurées de par les mauvaises expressions visuelles et textuelles découlant sur le langage et les comportements des élèves d’abord, puis des adultes subséquemment qui en furent corrompus en fournissant à leur expression quotidienne une somme absurde d’illogismes.
Le processus qui a engendré ma réflexion sur la relation des caractères avec les sons audibles s’est échelonné sur de nombreuses années. D’abord par simple prise de conscience des énergies négatives qui ressortaient du fait d’écrire avec un crayon, ou un stylo, puis dans les textes en général. J’ai reconnu que les mauvais caractères courants, et il y en a quarante et un en langue française, que je citerai plus loin, poussaient notre pensée à être bien mal représentée, Ils nous rebutent de beaucoup d’avoir des réflexions positives, de bonnes sources littéraires, devenant beaucoup trop improductifs (et improductives), par les insuffisances et les inepties de certains signes destinés à représenter les sons articulés de nos mots, de notre parole, de nos phrases et de nos courts ou longs discours, ce qu’ils ne sont pas aptes à faire.
Dans une seconde étape, j’ai pris le crayon, le stylo et la plume pour visualiser comment bien réparer les alphabets. Le français d’abord. Je me suis mis à écrire dans des cahiers des exercices d’écriture d’une nouvelle façon, avec un peu comme sujets de tout ce qui me venait alors à l’esprit. Ces nouveaux procédés correspondaient enfin beaucoup plus à la science acoustique des sons. Je réalisai alors à l’écriture et à la relecture de mes cahiers de grands soulagements. Je sentis mon intelligence soulagée et plus légère au fur et à mesure que je continuais.
Sur les entrefaites, je devins très malin... (boutade)  Dès le début du mois de juillet 2,008, je pris la résolution de devenir végétariste. Une sorte de végétalien, ou de végétarien. Moi j’appelle ça de plusieurs manières. Être un «végétuerien» par exemple.
Et j’ai jeté à la poubelle tout ce que j’avais de viandes réfrigérées, congelées ou bien en conserves. J’ai arrêté d’acheter des oeufs, et tous les produits qui en contiennent. Bien que j’aie été malade deux ou trois fois depuis plus d’un an pour avoir mangé des nouilles aux oeufs sans le savoir bien tout-à-fait, je n’ai pas racheté de poisson, ni de viande, plus jamais. Ce que j’avais, je les ai jetés. Plus de crustacés, ni de mollusques non plus. C’est pour ça que je suis devenu très malin... (rire) En effet, je suis aussi si bien plus doux que non seulement je ne tue rien, aucun animal ou être animé, mais qu’aussi que je n’encourage personne en les payant pour les tuer, à l’avance ou non. Ce qui veut dire aussi, plus de cuirs, ni divans, ni ceintures, ni souliers, ni sacs, ni portefeuilles de cuirs, donc plus jamais de morts dans ma vie.
Si ça va vous décourager de faire comme moi, dites-vous que j’évite la guerre que les humains ont commencée au Paradis jadis. La guerre extérieure et la guerre intestinale. J’évite le conflit d’ingurgiter des animaux morts qui n’ont pas pu se défendre contre les la guerre des bouchers qui les ont fait souffrir, et j’évite les coups de massue dont ils et elles tuèrent les oeufs aussi. Leurs vies en chair et en os furent mises à mort, détruites d’une façon enrageante. Leur consommation n’est pas autre chose que de l’obsession institutionnalisée. C’est du cannibalisme appliqué aux animaux.
La page que j’ai tournée à ce sujet est, et demeure toute aussi bien irréversible qu’irrévocable. Et comme disait un certain chanteur populaire, «Vous savez, vous êtes ce que vous m’angez.» «You know, what you eat you are.» © John Lennon.
Ceci a une relation intime avec les alphabets débouchés de cette façon que, dans une troisième étape, j’ai mis en oeuvre au moyen de l’ordinateur la construction de cette police de caractères telle que vous la lisez ici.
Sur une dernière période de six mois, j’ai donc recherché presque quotidiennement dans le Visualiseur de caractères fourni avec le programme d’exploitation de mon ordinateur les lettres les plus adéquates ou bien les plus approximatives de l’imitation sonore scientifique des consonnes et des voyelles dans une palette mondiale, en ne cherchant pas à faire de l’art visuel, idéographique non plus, mais bien en m’appliquant à reproduire au plus près possible ce que j’avais déjà établi comme principes dans mes cahiers manuels.
Au bout de ces recherches dans toutes sortes de caractères et de codes internationaux, je parvins à réaliser une nouvelle palette de caractères personnelle. Pour la réaliser, je dus encore pour un laps de temps la mettre en fonction par un procédé que l’on nomme par la «substitution de caractères» dans les traitements de texte. Je trouvais cela assez fastidieux, puis voilà qu’un jour ou bien l’autre je trouvai le moyen de l’avoir disponible directement à la frappe sur le clavier. À ce moment, la transcription immédiate de mon nouvel alphabet était beaucoup moins longue à écrire, ou encore à mettre sur l’écran. Mais l’harmonie visuelle et les inégalités de ce procédé n’étaient pas pour encourager qui que ce soit. Ce sera encore meilleur me disais-je, lorsque le clavier lui-même affichera sur ses boutons tous les nouveaux signes des caractères des Végésignes, chiffres, consonnes et voyelles.

La découverte de la lettre T

Et voici donc la grande valeur que j’attache à la lettre la première qui fut l’amorce de tout ce grand procédé, de tout ce grand bouleversement que j’ai mis en oeuvre. Il s’explique dans la première lettre d’Éole et d’Alvée dans le livre de la Jeunesse, (La Jeune Aise ou Genèse dans la Bible) chap, 1
Je vous cite les versets 136 à 141, en numérotation ordinale, les versets précédents étant assez bien connus:
136. Puis Éole et Alvée dirent: Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
137. Éole et Alvée engendrèrent l’homme à son image, ils l’engendrèrent à l’image d’Éole et d’Alvée, ils engendrèrent l’homme et la femme.
138. Éole et Alvée les bénirent, et Éole et Alvée leur dirent: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et là, sous mets t (et la soumettez. en effet, ils étaient en train de leur montrer à écrire);
et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.
139. Et Éole et Alvée dirent: Voici, nous vous donnons de toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et de tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence: ce sera votre nourriture. (Et je donne à toute herbe et à tout arbre quand à eux de se nourrir de l'air, de la lumière, de l’eau et des minéraux dans le sol. Ce sera leur nourriture.) (On voit ici l’exclusion et l’interdit que comportent les plantes carnivores dont le figuier qui fait l’objet de la faute originelle.)
130. Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, nous donnons toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.
141. Éole et Alvée virent tout ce qu’ils avaient fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le sixième jour.
Dans les temps anciens, les astronomes, les astrologues aussi nommaient les planètes du seul nom de JOUR.
Pour bien nous le représenter, que le premier jour, soit le dimanche en français, corresponde à la planète Éris.
Informe et vide, comme nous le décrit la Bible. Éris devant se trouver, à cette époque, aux environs de la position de Mercure actuelle. Les orbites de tous les corps célestes obéissant aux lois édictées par la loi hiérarchique des pôles du système de Sorus. Situé en ligne droite et directe au nord de toutes les planètes proches, sous l'attraction de son étoile orbitaire, les sept premières planètes ou jours ont évolué écologiquement d'une façon spiralée, tout comme l'ensemble des galaxies les font se dérouler. Si l'équilibre que Sorus veut pour nous, soit le neuvième jour, était atteint dans tous les domaines de la nature terrestre, avec toute notre bonne volonté ainsi que nos actes concrets pour y parvenir, incluant l'alimentation universelle végétaliste pour tous, humains et animaux, nous y parviendrons. Et les orbites naturelles spiralées de toutes les jours nous conduiront plus loin dans l'univers. Pour l'instant, depuis le huitième jour s'il le décide en accord avec Sorus, l'humain avec ses sciences devront établir la règle de calcul de cette loi universelle de l'attraction orbitaire par les pôles. Cette loi n'a pas encore été découverte. Elle régit la perception qu'ont les humains de la durée du temps, des saisons, de leurs facultés d'observations et d'interprétations de tous les phénomènes qu'ils peuvent voir, étudier, sentir ou ressentir, reconnaître, approuver, et bien sûr, à leur insu, ne pas les comprendre, comme des criminels ne comprenant pas le choix à faire entre le bien ou... le reste. Alors, bien entendu, les minces fils des neurones récalcitrantes des humains et leurs humaines sont bien peu de choses à mettre en suspens ou en pause avant de permettre aux orbites de nous laisser voir que nous voyageons bien réellement en suivant une spirale sans cesse grandissante.
Le second jour, à la planète Pluton. Dans le Livre à Sorus, formation de l'eau et des nuages.
Le troisième jour, à la planète Neptune. Formation des végétaux et des poissons.
Le quatrième jour, à Uranus. Formation des insectes et des oiseaux.
Le cinquième jour, à Saturne. Formation de tous les autres animaux incluant les humains.
Le sixième jour, à Jupiter. Salle du spectacle céleste de l'espace, montrant comment se font les fécondations partout, pour l'éducation des plus jeunes.
Le septième jour, à Cérès. Halte de repos dans l'espace.
Le huitième jour, à Mars. Théâtre dévasté par la guerre entre les animaux et les humains, entre les humains et les humains.
Le neuvième jour, à la terre. Cour universelle pour procès contre la non-observation vitale, et  réinsertion par sevrage des hostilités et stages d'études en droit des éco-systèmes, ingénierie correspondante en conservation de la vie de la nature globale à tous niveaux. Nous attendons tous le pouvoir pour l'ONU de légiférer sur l'interdiction internationale absolue et irrévocable de tuer tout animal, tout homme, tout oeuf, tout poisson, mollusque, crustacé ou insecte...
Le dixième jour, à Vénus. De l'eau et des nuages.
Le onzième jour, à Mercure. Informe et vide.
Le soleil reste en douzième position dans ce tableau.

VEGESIGNES

Le décalogue lui aussi est bien éclairé sur ce point. À l’amendement de la première dizaine, à la septième unité, il est écrit:

Tu ne tueras point.
Le « végétalisme » (végétarisme sans oeufs ni poissons, végétalisme) est donc de rigueur. Puisque pour les plantes non-carnivores, le fait animal ou humain observé de la mort ou de la cessation de la vie n’est pas du tout le même fait. Les plantes non-carnivores ne cessent pas de vivre pour cause de meurtres. Tandis que les êtres animés, si. Dont le suicide qui est un meurtre par ingestions carnivores.
Les vieux signes alpha(bétique)s minuscules en sont à la première centaine, la troisième dizaine et la cinquième erreur en langue française, que je ne peux pas reproduire par principe, mais que j’ai corrigés ci-dessous par le même principe: les voici donc bien corrigés:
aàâbdeèéêëfgi ï î joôpqtùûüx
Ceux qui ne sont ni bouchés, ni entrecoupés, et sans accents ou points coupés par unité et qui ne descendent pas sous la ligne, les bonnes lettres minuscules déjà connues en sont donc à la première centaine, la seconde dizaine et la troisième:
c h k l m n r s u v w y z
Nous voyons donc que les signes ne doivent pas être bouchés, ni coupés, ni entrecoupés, ni coups doubles ou triples. Pour être valables, ils doivent montrer que l’ouverture nécessaire au passage du souffle sonore est aussi transcrite visuellement. Ils sont maintenant des signes visibles que les sons de notre coeur, de notre souffle et de notre voix circulent. Vous pouvez le constater maintenant en lisant ce livre.
Physiquement et scientifiquement, les sons ne peuvent pas s’entrecouper. Ils ne sont pas des coups doubles. Dans ce cas, il nous faudrait prononcer deux sons. De plus, nous n’avons pas l’obligation sous peine de mort de nous représenter sans cesse par des lettres les avortements ou ni les tortures meurtrières qu’on infligea aux animaux tout aussi bien que vous pouvez le penser, ou aux humains dans le passé, en les privant pour toujours de produire des sons. Qu’on les pense ou bien qu’on les prononce, selon le bon principe du: «un son = un signe» demeure. Nous devons aussi au dessin de l’écriture faire bien correspondre la courbe sonore en ceci que presque tout le monde a pu voir un spectromètre ou un oscilloscope qu’on retrouve dans des laboratoires audio ou médicaux scientifiques.
__
Et demeurons paisibles aux moments de lectures et d’écritures.
Selon ces pricipes, les vieilles majuscules sont rendues à leur première centaine, troisième dizaine d’erreurs, plus une: mais les voici bien corrigées et sans erreurs: AÀÂBDÉÈÊËÎ ÏOÔPQRTÙÛÜX
Quand les caractères sont accentués, nous devons coller les accents un à un sur chaque lettre. À mon humble avis, il est toujours préférable de les faire correspondre à ce principe, si vous me suivez.
Par conséquent, les bonnes vieilles majuscules que nous avons apprises sont rendues à la première centaine, deuxième dizaine, sixième: CEFGHIJKLMNSUVWZ
À vos crayons, ou à vos claviers, et bonne chance!

Leaurend Lavie Hyper Bonnéchaste



Créationises
Tous les carnivores, carnivoristes, nécrophagistes, espèces d'hypocrites.
Je reste très poli, mais je ne suis pas le T d'églises.
Il y avait une forêt sans fruits, et sans nourriture. Et il n'y avait que très peu d'animaux y vivant. Il y avait aussi une jungle pleine de fruits, et dans l'abondance de la nourriture naturelle. Et il y avait dans cette jungle beaucoup d'animaux y vivant. Dans la forêt, il y avait des vendeurs de tout ce qui pouvait se trouver là. Tout était payant. On ne pouvait rien obtenir gratuitement. Mais dans la jungle de l'abondance, tout était là, par opposition, gratuit et à portée de la main, ou bien des lèvres, succulent, maturé, juteux, pleins de sucs et de nectars, et délicieux. Dans la forêt, tout était pénible, difficile, suant, et, les prix changeaient tout le temps, et il y arrivait des accidents, les gens étaient habillés, ils tombaient malades, ils étaient punis, la foudre mettait le feu, il y avait des inondations, des tempêtes, ouragans, cyclones, trombes, raz de marées, les populations pullulaient de voleurs, de tueurs, de bouchers, d'abatteurs de bétail, d'aviculteurs et de pêcheurs cruels ou non. Oui, hélas, la forêt payante était maudittement mortelle.
Certains de nos jeunes gosiers mélodieux décidèrent de belle lurette de semer plus de jungle au travers de cette mautaditte forêt. Pensez-y! Ne détruisez pas l'abondance qui nous sécurise! Mangez-en des radis, car c'est par radis que vous retrouverez le paradis!
Cuire ou bouillir de la malbouffe n'enlève pas qu'elle provient du sang des victimes, qui, à l'origine était plein de vie, jeune au début, avec espérance de vie, et dans l'oeuf, il était jaune.
Si on débouchait les goulots
Pas trop long, Y faut que ça s'comprenne, pas trop compliqué, y faut un suspense, une intro, un corps, une conclusion, y faut émerveiller, y faut que les mots dansent, y faut que ça chante, comme une machine, y faut que ça avance, comme une samba, comme une roumba, elle veulent toutes swinger, olé faut les sauter, olé, faut les souler de musique et d'images suggestives, y faut grouiller, ne pas rester à la même place, pina colada ou chocolat, y faut bien mouiller ça, les filles veulent que ça frétille, avant d'entrer dans le mille, elles courent après les exploits, et le spectacle, hourra, dans le ciné-rama de leur éducation, elles veulent tout bousculer pour révéler les secrets de leurs heures à un mec dans la salle qui les toise depuis leurs débuts.
Tu vas me tirer toute la nuit, tu vas me vider toute la batterie, tu vas t'entortiller avec moi, on va se fouter des beaux draps, Il faut qu'on fasse la paire nourricière, et que je te gave de mon miel. tu ne joueras pas la comédie, si on veut essayer quelque chose, on se le dira. Pis on laissera la musique jouer à l'ordi ou à la radio. On montera le chauffage si y fait pas chaud. Tu ne joueras pas à l'américaine, je ne ferai pas le casseux-de-veillée. Quand tu partiras, dis-moi à la prochaine, et ton numéro, laisse-le moi. Si je vais chez-toi, je te laisserai une page de mon agenda, pourvu qu'on en arrive à ce que toi et moi ne soyons plus rien d'autre que nous.
/Les 8 et 9 août 2009.
Pour les douleurs de la paix
-Si j'avais vos pieds de fer,
Ô vous les ponts qui vous arquez dans les airs,
Qui supportez les convois militaires,
Qui rendez les peuples fiers;
Je ne marcherais plus vers la guerre ni la misère,
Ça dérange des animaux.
-Si j'avais vos ventres de fer,
Ô vous qui chevauchez les mers,
Vaisseaux de marine et navires destroyers,
Je ne nagerais plus vers les combats.
Je fermerais les journaux de bord
Des commandants et des capitaines
Ils ont déjà reçu des coups de semonce du vent et des tempêtes
La pêche, ça dérange des animaux.
-Si j'avais votre bouche d'acier,
Ô vous les canons de fusils qui bafouez les opprimés,
Qui pilonnez d’obus et de mortiers
Sur des collines désertiques et ensoleillées
Pour faire avec de la poussière et des cendres des famines éplorées;
Ça dérange des animaux.
-Si j'avais votre bouche d'acier, qu’est-ce que je mangerais,
Pour ne pas déranger des animaux?
-Si j'avais pour bras vos chenilles sans coupures,
Ô vous les chars qui mirez des hommes dans la loupe,
Ô vous qui écrasez les obstacles et semez la déroute,
Ô vous qui cliquetez la terre pleine de grâces sur les routes;
Ça dérange des animaux.
-Si j'avais le dessus sur vos contrats de milliards,
Ô vous qui financez les armées
Autour de vos tables de billards,
Ô vous qui arnaquez l'opinion Pour sévir sur  les pauvres,
Ô vous qui vous révulsez de dégoût pour eux dans vos alcôves,
Ô vous qui fabriquez, achetez, préparez
Vos ogives et vos missiles
Pour paraître parmi les plus forts
En boucheries et ustensiles inutiles
Ça dérange des animaux.
-Si, prix pour prix, je pouvais payer pour vous acheter toute la paix,
Ô vous, poudrières humaines,
Qui vous allumez à cause du pétrole, de la langue ou de la religion
Qui s'attendent à des courbettes et des dîners, à des cadeaux et des privilèges,
Ça dérange des animaux.
-Si j'avais vos mains de fer,
Ô vous, robots téléguidés, exocets de soufre,
De foudre et d'éclairs; eh bien!
Ma paix serait plus mais pas égale, bien pourtant et toujours
Toute simple, fière et vraie,
Et pour bien vous dire, elle l'est plus !
Tout m'apparaît plus réel lorsqu'elle m'éclaire.
Mais pour t’aimer mon amour, je n’ai que mes mains
qui t’envoient mes baisers de loin, tous les soirs, tous les jours
Ça me dérangerait pas des animaux.
-Si j'avais une esprit de continuelle demande,
ô vous les grands propriétaires terriens,
Je labourerais, je dérangerais l'air
Avec un grand coeur lumineux
Celui des poètes, celui de nos pères,
Pour que vos plaines de sel et vos déserts
Ne soient plus vidés de leur miel ni de leur lait
Mais bien vidés de leurs enfers
Et deviennent des terres pleines des grâces les plus fertiles,
Qui en bonté, qui en abondance,
Ça me dérangerait pas des animaux.
-Si j’étais un robot, saurais-je c’est quoi la paix?
Qui me ferait mon changement d’huile?
Qui me réparerait mes freins usés?
Est-ce que ça dérangerait des animaux?
Mais si je ne t’ai pas près de moi, mon amour, où s’en ira donc ma vie, mon amour, mon insouciance? À quoi me sert ma paix?

Que toutes les armes de bataille
Qui accusent ceux qui les prirent
Soient fondues dans les hauts-fourneaux
Pour devenir des charrues, des pelles, des pioches,
des tracteurs de ferme, et des instruments aratoires nouveaux !
C’étaient des avions de chasse, des pilotes casse-cou
Pour des poignées de clous, au coût, des milliards au bout.
Qu'alors vos plats et vos coupes à boire soient au niveau
Et ne portent désormais nulle tache de déshonneur
Car il n'y aura nulles tenailles sur votre coeur que je souhaite devenir généreux,
Et ne dérangez pas des animaux.


Les Vivants

C’est une fleur déployant sa corolle de joie,
C’est un beau monarque sortant de son cocon de soie,
Il déploie les langues de ses ailes pour vous dire de le suivre,
Et la fleur elle pousse à vue d’oeil, ses diadèmes m’enivrent
Sous un arbre qui veille, c’est une semence qui germe,
Et sa tige si lisse se laisse glisser sous tes doigts,
Elle indique le chemin du soleil avant que le jour ne se ferme,
Et vous montre le ciel comme un film, comme un livre,
Comme il ouvre ses pages bleues, blanches et grises
Avec souvent un trou au milieu, pour mieux voir les merises
Et les rochers cassés par les sources plus fortes,
Par les cascades érodés qui ont ouvert ses portes
Au pays des Titans, des Dragons hélaient les lance-flammes
Pendant que la fraîcheur des torrents limpides tranchait les drames
Et donnait à boire à la faune, qui s’en remettait à genoux,
À l’orée de la forêt du courageux hibou.

C’est un présage de libre thé au fond des palais des bois,
Jonchés de troncs et de fougères, la pénombre dans les sentiers
Parmi les coiffes des conifères s’éclaire de muguets entiers
De trilles, de verges d’or, d’épilobes et de tiarelles
Les clairières s’ensoleillent d’intenses arômes
Que les insectent sillonnent comme des étincelles
Les feuillages verdoyants comme des parfumiers gantés
Nous tendent de toutes parts les fleurons de leurs baumes
Toutes les plantes semblent nous dire et nous inviter:
«Vous étonnerez les gens des villes et tous les autres,
Venez puiser dans nos beautés tous les secrets des vôtres.»

C’est le chant éperdu d’un oiseau qui s’égosille,
Qui sortant du nid, s’envole libre sur les lois et les eaux,
Car on ne sait où, elle est partie sa chère famille,
Elle s’est envolée de la terre pour bien le voir là-haut, le Très-Haut,

Est-ce que je n’ai pas prédit au lieu des fouets, ma paix viendra te retrouver
Dis-moi pourquoi je suis serein dans tes bras comme un nouveau-né,
Devant les précieux silences de nos souvenirs et de nos oublis,
Plus rien ne m’étonne, je pense aussi, et j’en suis bien plus surpris,

Plus il est tard, approche le soir, il revêt le crépuscule des anges,
Pour examiner nos prunelles et nos mille raisons,
Les journées commencent tôt, elles se font des chants de louanges,
Loin du temps qui boîte, ou qui meurt, sur le pas de nos maisons,

Si on les enveloppait de parfums pour semer d’étés,
Et supplier les saisons de nous laisser nous aimer?
Mais dis-nous comment, ô femme musique, gratter fort l’humanité
Une harpe pourrait-elle envoûter les déveines pour mieux les renfermer?

Si nous voyageons un jour ensemble, mon amour,
Ce sont les dons que les vivants feront à notre secours:
Tous les soirs avec le viré thé,
Ils se souviendront bien de nos baisers...

Brilnom
Mon nom est Brilnom et je suis un humain. Je ne suis pas brillant. Je suis un grand destructeur. Je paie des maffias entières pour quils tuassent ce quil y a de cadavres dans mon assiette. Je ne pense quà tuer pour vivre. Je mourrai daccident ou de maladie, mais je mourrai. Parce que je me serai nourri de la mort. Parce que je serai envahi par elle. Je ne peux pas men séparer. Je vis, je dors, je ne respire quelle. Elle me donne des vitamines dans ses vermines. Je me dis que cest lévidence: la vie doit tuer pour vivre. La notion du peace and love, ce nest pas entre les humains et les animaux quelle sapplique pour moi. Je suis cruel, mais je lignore.
Jai des religions pour bénir mes péchés de brute et me permettre de recommencer pseudo-joyeusement. Mais au juste jignore cest quoi le péché. Mes religions en ont fait des listes, mais elles disent quon peut demander pardon. Alors pourquoi? Je ne sais pas pourquoi je vis. Je crois que je vis pour manger des viandes, des oeufs, des poissons quon a tués pour prendre dans la mort la punition quon a fait subir aux pauvres animaux et lavoir pour nous, la mort. Je ne sais pas ce que cela veut dire. Le plus souvent que je vois, que je touche de ma main des animaux, ils sont déjà morts. Je pense que je manque damour pour eux. Mais je fais mon épicerie machinalement. Je travaille machinalement. Je vis machinalement. Je suis une machine à détruire, qui sera détruite par elle-même. Mais je lignore encore. Je ne sais pas que la vie cest vrai.
Je me choque contre moi-même sans savoir pourquoi. Je me choque contre mes amis, et là non plus, je ne sais pas pourquoi. Je ne suis pas à plaindre, je mange tant que je peux à ma faim. Jai un manteau de cuir, une ceinture de cuir, des souliers de cruir, un porte-feuille en cuir et des divans en cuir. Ce sont les restes de nombreux animaux quon a dû faire cuire. Je suis un tombeau, une morgue qui avale à satiété. Mais vous, vraiment, trouvez-vous que je fais pitié? Me plaignez-vous un seul instant? Est-ce que cest certain? Que je suis un fou?
La pensée
Nous ne sommes que la somme du sens de ce que nous faisons. Marcher, courir, nager, skier, patiner, manger, boire, déféquer, dormir, sasseoir, rien faire, Tout a un sens quon sent dans ses tripes frontales. La pensée indique ce sens. Elle est dautant plus libre et passionnée quelle est claire et limpide. Elle est linitiatrice de tous nos mouvements et de tous nos repos.
Mais quand on est devant notre breuvage, il faut le boire. Ce qui reste indispensable à notre bien-être ne doit jamais être négligé, entre deux choses. Il faut garder lesprit alerte. Notre bien-être exige que notre corps soit loutil utile de notre pensée et rien dautre. Doù limportance dune conscience toujours présente qui se manifeste en tenant compte de notre environnement. Des méprises sur les comportements que nous observons tout autour de nous sont fréquentes. Nous devons en prendre conscience et les analyser pour leur trouver des réponses sans hésitation et meilleures que celles dautres qui les cautionnent.
La Terre des Aurores
L’amour exprime sa foi
Mais il décède sans loi
Le loup décide de sa proie
Comme un lion, un prêtre ou un soldat
Mais moi je décide de toi
Exaucé, ton corps dort encore
Ton esprit rêve à l'enfance retrouvée
Libérée de ces damnées années en pleurs
Il voit se réaliser son bonheur
Il ouvre au monde ses bras et rayonne son coeur.

Il y a des hommes braves
Dans les premières pages du livre
Ils ont vu comment venir à la lumière
Bien avant que les hommes soient ivres
Bien avant la faute la première
Avant l’invention des religions du monde
Avant les sacrifices meurtriers
Tout l’univers était rempli des semences des Dieux
Avant que le Tyrannosaure ne gronde
Et que ses oeufs volés ne soient dévorés
Les Dieux géants ne badinent pas avec la flore
Tout était merveilleux sur la Terre des Aurores
Le désir excéda sa foi et ce fut le désastre
Mes amours décèdent sans vous et c’est la catastrophe
Au singulier, il se joue de nous comme un poétastre
Aux plurielles, elles dépendent des arts de nos strophes
Nos amours sont braves et mystérieuses
Ne les laissons pas sans logistique ni quêteuses.
Les Géant(e)s
(chanté)
Mais sans la mort, la vie ne vous tue pas
Elle ne vous joue pas de mauvais tours
À ceux et celles qui la préservent
De toutes les souffrances et de toutes les
douleurs, il n'y a pas non plus de second chapitre, ni les
autres numéros, pas de crimes, pas de violences, pas de
guerres, pas besoin des cours de la justice
Et tous les animaux nous sont soumis
Toute la nature, toute la mer et tous les
oiseaux du ciel, Tous les coeurs resplendissent des amours
comme le soleil, comme la lune, comme les étoiles,
Et même le soir, Il n'y a plus d'obscurité,
Il n'y a plus de mauvais temps.
Mais sans la mort, sachez qu'on n'est pas des
coupables
On n'a pas de punitions, pas de
cauchemars
La vie nous est allègre comme une brise
légère
On n'a pas besoin du travail ni de la classe
ouvrière
Et quand vous nous aurez rejoints,
Quand nous serons assez nombreux,
Quand vous aurez compris et agi,
Nous peuplerons le bon vent de chaleur et
d'enfants
Qui nageront dans le ciel, ils seront des
géants
Ils partiront très vite des seins de leurs
mères
Et nos filles seront des étoiles brillantes
au firmament
Nos jardins seront dans les espaces
infinis de l'univers
Mais sans la mort, pourquoi ne poètes
radieuses
Végétaliennes parfaites, vous êtes dans
mon coeur
Limpides de joie, et mutantes!
- Que jamais la honte ne vous arrache
La jouissance infinie de la vie et ses
multitudes
Que jamais la crainte ni la peur ne vous
impose
- leurs enfers
Sautez au cou de celui pour qui votre
coeur tendre
- s'illumine
Sachez vous grandir fières dans le secret
- devant les nécrophages démoniaques
Sachez leurs existences incompatibles à
la vie
Et chassez leurs idées et leurs
sournoiseries;
- En leur disant: va-t-en!
Seraient-ils les plus horribles,
- seraient-ils les plus séduisants
Laissez-les partir à leurs destins
sans leur craindre de retour
Car tout le spectacle de la peur se
transforme en bien
et en confiance par la pensée de la vie qui
ne finit pas.
Ça fait que dépêche-toi, chérie, de venir à la maison.
/ © 2009.
Papiers
Machines à papiers,
à lier pulpe et vérités ensemble,
papier journal
papier à calquer
qui claque et puis qui tourne,
copies de formulaires
ferrailles, courroies et gomme baloune,
papier carbone
platines d'écartelés, soupe en poudre ou bien en soufre,
papier carton gaufré
moumoune, est-ce que ces chicanes c'est pour s'aimer?
papier glacé
Ils ne veulent pas nous voir nous embrasser...

sonnez, rimes!
résonnez, trombones à papiers
Et puis la faune & la flore, donnez du miel doré!
Encore une voix au salon qui vient de loin
puis une deuxième, vous ne les entendez pas?
les doux chants d'amours sous les mépris dhier
sencrent mieux eux-mêmes
que ne se laissent voir les foules
en détruire les raisins
la raison est écrite: les bons sont mal pris
piétinés jusqu'à la mort dite
d'ici-bas la bohème
de nos verbes qui s'entrechoquent
et de leurs fardeaux à table réunis

Je dois me gagner la foi de ceux qui ne l'ont pas;
par la saine raison

Qu'est-ce que c'est une foi?
C'est juste une fois.
avoir hâte d'être sur le pas de la cheminée
la remplir de joie, de bûches qui brillent
d'espoir et de convictions
les mois que l'émoi de l'impossible
ne fatigueront plus de certitude!
Tu ne prendras pas soin
de ceux qui veulent sournoisement ton bien
car s'ils l'attrapperaient
ils ne t'en laisseraient guère.
Je dis cela en passant pour prendre la passagère
Concentrée au dedans de moi,
Attendant les mots avoués,
En attendant que les alvéoles remplacent les cellules.
Bas de laines
Imagine des gâteaux vermoulus de ciel / Assis sur des soleils de nuages
Des anges gris qui sesclaffent / Sous des portes déphémère
Des sulpriates qui tarrachent / Des miracles de réclames
Des mécontents déroulant du mauvais temps les surplus
Qui préparent leurs mauvais coups
En nous souhaitant quon nen sache rien
Quils vont faire des saloperies, nos ennemis
Des bouchées doubles, moi je les aime quand même
Je peux bien faire ça pour eux en riant d'eux.

Imagine des pavots de miel / Décorés du toit des treize galaxies
Se souvenant dans du riz et dans ces yeux kaléidoscopiques
De papillons, de fils, et de lits des rois / De prêtres, de collègues et de cathécuménats / Super-Cardinal décarabosse ma vie
Je préfère la liberté de tchou-tchou-tchou / que de lève-nuiter en plein jour.

Imagine tout le monde au soir sen sortir
Loint de tout ce qui lécoeure à mort
Parce quon lui fit souffrir le pire;
Libre à nouveau encore maintenant
Cest comme lorsque le monde
Avait trois jours ou cinq ans, aahh!

Jétais libre! Je marchais sous la pluie,
Elle qui mappuyait bonnement
Dans le silence elle menveloppait
Avec des notes de pianos en coton
Bien, cten arrivant qujai compris
Quen marchant sous la pluie
La jambe ne doit pas se plaire au sec
Mais sallonger sous les gouttes sans peur.
Quand elle rentre elle est toute trempe
Il faut lui enlever sans raidir le mautadit vieux bas dcoton. 
Lesprit des scènes rurales shabille de gouttes de rosée lançant des arcs-en-ciel comme le fond du cendrier propre qui a une rosace. Ce soir je me dis quen étant tout seul, je peux pas mraconter des histoires qui ne se réalisent pas parce que cest des mémères de pornos quy en inventent. Ne mets pas des bas de coton si tu viens. Mets des bas de laine, ça tire de la chaleur de là où ça veut. Tire, et doublement. Cest toute la même affaire. Tes toute belle. Je taime de même.
Dis, tu ne t'rappelles-pas qu'on n'tue pas?
Bein là, chfile pas pour publier dla poésie
Jai mangé dla mayonnaise à cause dun mauvais cuisinier, pis cest pire
Ça mlève le coeur un cadavre de poussin
Sur mes lèvres, sur ma langue, dans mon corps
Jai craché autant que jpeux
Faut pas quje recommence ça

Chtenceinte acoustique
Au céans pacifique
Pour une belle baguette magique
Ils détruisent la musique

Eux ont construit sur la mort
Ils ont érigé sans fondements
Leurs juges sont pourris
Leurs lois sont amnésiques

Eux se nourrissent des cadavres
Les cauchemars les poursuivent
Ils pensent quon ne le sache
Ils réalisent leurs rêves en pleines faces

Eux bâtissent des charniers
Et se jettent droits dedans
Fais attention à leurs négociations
Ils sont prêts à se payer des tanathologues

Ils détruisent tout ce qui nait des oeufs
Ils disent que cest essentiel pour vivre
La mort dans ce monde leur est indispensable
Ils disent que la vie est une maladie mortelle
Les carnivores et les nécrophages se disputent les pouvoirs
Dans les rayons des super-marchés et des magasins
Ils choisissent les produits et sous-produits des meurtres
Des assassins quils paient pour leurs marchandises, les victimes elles-mêmes,
leurs peaux, leurs poils, leurs os, leurs muscles, leurs cervelles et leurs tripes.
Ce sont aussi les miennes et les miens.

Et ils se targuent dêtre convaincus
quon ne peut vivre sans ça
Ils se promettent de dévorer des macchabées de tous genres
ils travaillent là-dessus pour ça.
Des milliards de générations
sévanouissent dans leurs tripes
Ils chient de la putréfaction
Des maladies, des brutalités
des guerres, des violences
des tueries et des révoltes
Ils exècrent des blessures
au lieu de caresses
des armes au lieu des fleurs
leurs ustensiles dans les chairs
de part en part transpercent ce qui reste de linnocence tuée par lignorance des brutes sanguinaires pour la déchiqueter et la faire dégouliner dans leurs oesophages tièdes et fades, sans vie davenir, sans débouchés, coupés de leurs espoirs! Nous sommes dégoûtés des crucifieurs danimaux de toutes espèces.
Dis, te rappelles-tu maintenant?

Poètes au courant
On dit qula poésie est une onde
Qui a des déplacements vibratoires
Qui se propage dans le monde
Depuis le matin jusquau soir
Jdois poète au courant

Quelle est une chanson, une rime, une rengaine
Remets ton pistolet dans sa gaine
Quelle slame, quelle chahute
Quelle clame, quelle percute
Jdois poète à lécoute

Quelle a quelque chose à dire
Que parfois elle choque ou se choque
Que parfois elle délire
Encore plus si elle fucke ou se fucke
Jdois poète à létude

Quelle connaît les arts
Quelle les fréquente et les côtoie
Et quelle est bizarre
Et aussi quelle aboie
Jdois poète au fait

Comme les corneilles ou comme les aigles
On dit quelle fonce sur ses proies
Pour les réduire au néant
Et jubiler comme les rois
Jdois poète à la fête

On dit quelle est la plus belle
La plus colorée ou la plus noire
On dit quelle est page blanche
Un syndrôme du désir de la voir
Jdois poète un poète


On dit quelle nexiste pas
Quon ne peut pas vivre delle
Que la vie est trop dure
Pour nourrir les bohèmes
Jdois poète un bohème

Quel volubile qui déblatère
Sur son perform-show
Quels rappeurs qui gesticulent
Avec des tonnes de mots
Jdois poète un rappeur
Jdois poète branché
Jdois poète,...
tu sais-tu combien chte dois?
Mon automne
Je te chante, mon automne, tu es la couronne des saisons.
Comme une autonome promenade dans les pommeraies mest agréable!
Resplendis dors qui scintillent, docres et de roux,
Entoure-nous des bois chamarrés et des rouges-gorges...
Quand le ciel nous insuffle au-dessus des caissons des maisons
son pur azur merveilleux,
dès lors vos cheveux sont des soies toqués derrière votre doux visage,
Vous naviguez déjà aux souvenirs des sonores coquillages,
Vos yeux en chandail de laine sur la berge des nuages
Se gorgent de naturel et didéal.

Que fait donc votre coeur, mon amie, en ces jours tiédis?
Oui, si bien, il fait le bien, au bien vous-même vous donnez
Comme un épi au semeur, puis au champ, cest mon coeur; il vous observe
Voici quil trouve le vôtre assis à lécart, en son voeu il se déploie:
Une couronne de lumière dévoile vos regards
Et les secrets de leurs verbes les parois.
Petite histoire du monde en deux volets
Y en a qui poèment le bien encore!
Y tuent encore.
Y mangent des tués encore.

Y pensent quy aiment les animaux
mais y és aiment morts.
Les cadavres quy font et quy mangent
ne peuvent pas ressentir ou goûter,
entendre ou toucher, voir
ou penser leur amour, ils sont morts.
Les animaux souffrent atrocement de la part de leurs bourreaux sanguinaires. Même les plus petits. Dès quils meurent, la putréfaction commence. Et ceux qui en mangent avalent leur mort comme des damnés.
Cest pour cette raison que la mort est entrée dans le monde. À cause des carnivoriens. La jeune Èse ne savait pas obéir aux Dieux. Elle et Alpha ont mangé dix oeufs pour commencer. Et ce nétaient pas des fruits. Et ces oeufs portaient des vies de petits serpents. Alors, tous les deux, ils se sont obstinés à continuer à en manger.
Puis les deux ont tué des animaux à fourrure pour shabiller. Et ils ont mangé leurs cadavres.
Avant le déluge, les hommes ne faisaient pas cuire leur «nourriture» carnivore. Les hommes ne faisaient cuire que du pain.

Quand on cueille un fruit, une graine ou bien un légume, ou encore une herbe comestible, soit aussi quon lait cueilli pour vous et apporté au super-marché, eh bien, ces végétaux ne sont pas morts. Même lorsque vous croquez dedans, la vie végétale continue jusque dans votre corps en vous donnant par ses saveurs succulentes (les jus, les crèmes, les sèves), et par ses fibres (le son, les tiges, les enveloppes, les féculents) tout ce qui est nécessaire pour votre bonne santé.
Soyez heureux, soyez végés.
Leur professeur
Appuyé sur le droit sur loreiller,
Je ne puis tentendre de la droite.
À quoi me sert la justice,
¿À quoi bon le droit.

Donner une récompense à qui nous offre de leau froide,
Ça peut lui servir pour nous offrir quelque chose de mieux la prochaine fois.

La littérature internationale est fourrée.
Elle compte 3 t; internationale 2; est, 1; fourrée, 0 t.
Avez-vous déjà réalisé que ce t-là
Est le même quau cimetière
Le même quà léglise,
Église tes crayons.
Ça veut-tu dire que cest le signe de la foi
¿Ou bien cest le symbole de la mort?
Pourquoi la plupart des gens
Écrivent cette lettre en faisant 2 coups de crayon ou de plume?
Le second par dessus le premier
Comme si cétait deux sons de voix,
Alors que cen est quun seul.
Comme sils naimaient pas le premier,
Comme pour leffacer,
Ou pour le tuer...
Mais cest eux-mêmes quils tuèrent.
Ou bien ils tuèrent le son de leur pensée,
Et ils avortèrent leur texte.
Leurs pensées dévièrent de la clarté,
Ils avaient beau lutter contre,
Ils ny arrivaient pas.
Et ils avaient honte de leurs pâtés.

Je vais prendre votre main:
Tracez plutôt une ligne de base,
Qui représente soit le sol silencieux, soit le rebord de la table,
Là où la vibration est la plus basse,
Ou la plus près de vous,
Puis, sans lever le crayon, tracez une verticale
Ou une ligne vers lavant,
Qui représente un brin de gazon
Ou un rayon de soleil,
Puis redescendez par le même brin,
Ou revenez par le même rayon,
Non, on ne lève pas son stylo,
Et en terminant la base,
Là, vous pouvez le lever.
Faites-vous un jardin
De toute la littérature internationale.

Vous ne vous suiciderez plus
Vous ne vous crucifierez plus
Vous ne souffrirez plus de vos viré-tés
Vous pourrez même aller à luni-versé-té
Et espérer la vie pour lé-tourné-tés.

La prochaine fois,
Je vous parlerai des autres lettres et des chiffres.
Il y en aura aussi à repenser, et à redessiner plus logiquement.
Slam
Arrosant de son sème-branche au coeur touché de leurs penchures, il redresse leurs tiges et leurs corolles, ravive leurs couleurs, à chacune qui en resplendit en de nouvelles merveilles. Regardez ces blanches et verdoyantes toilettes mes compaires! Elles débouchent les cieux, incomparables et que sous une douce douche de sève implorante, lart paternel de celles quil aime sait bien les connaître. Alvée, lune de leur genre, fleurs de sèves, vient auprès de Van DÉole leur marri. Elles en rient de plaisir, ses épouses aux alvéoles que de moitiés, si humbles, soient soumises, et il arrive, selon leurs humeurs qui ne sont pas en même temps, quelles expriment leur couleur personnelle, et répondent en répandant leurs lumières scintillantes et pimpantes de fraîches arrosées, prismées qui sirisent et les talquent. Comparez-en vos qualités jardinières à vos reconnaissantes muguettes, des roses-fleurs sur le côté du sentier de son coeur, la florale allée. Mais allez rimer ensemble leurs lumières surmultipliées des paires que vous choisissez et prévoyez leurs arrimages, là, avec leurs infinis futurs.
Trait de ta gloire. :-) Envoye! Tes cieux sont-ils dessillés? Décide! Veux-tu une cravate? Avec un noeud de cette petite brocheuse pour te mettre une étiquette de fantaisie afin de nommer ces quelques infinies fleurs, ça va être long à écrire... que léducation ne devrait pas être de mauvais exemples de la crossession des religieuses infirmières et encore aujourdhui puisquelles sont dinfertiles fauves de squelettes pour la plupart décharnées qui se disent tes filles seintes? Réponse: des infécondes. Es-tu de leur parti? Elles se subdivisent. Elles font des pudibondes pudites bonnes. Les prétendantes de ne rien faire pour causes exclusives de tout ce que je fais. Leur morale de fosses-royautés na pas tout réussi ses funestes desseins de voies de fait ni de violences abusives dont elles souffrent par des imprécations pour en souhaiter de nouvelles à cent desseins des boucheries de toutes sortes. Leurs pêches mortelles non-fructivores, leurs vertus déicides des indécisions du-bout-du-monde à l'avenir les 5 cédilles d'or faucillent et perdent leur voix à la pénombre s'allongeant sur la carène du soleil, ma groseille. Regarde toute cette eau qui brûle, à la lumi-air, avant de laisser la place toujours aux mêmes leçons des ti-zozos et de la gro-zozos des luisances de la soirée.
J'ai
Jai dormi, jai connu, jai chanté, jai écrit, et jai composé, je me suis réveillé, jai mangé, jai bu, jai joué, jai entendu; jai oublié lheure, jai prié, jai crié, jai pleuré et jai ri; jai écouté, jai aidé, jai parlé, jai fait la vaisselle, jai fait du pouce, jai souffert, jai conduit, jai pris lautobus, jai pris lavion, jai cousu, jai fait le ménage, jai peint et jai repeint, jai construit, jai démoli, jai assuré, jai annulé et jai vendu, jai lavé et je me suis lavé, jai rasé, jai épilé, jai tondu, jai peigné, jai taillé, jai tressé, jai craché, jai acheté, jai vomi, jai chié, jai pissé, jai aimé, jai embrassé, jai éjaculé. Mais pas toutte dans la même journée.
Jai fait des enfants comme on fait des ribambelles, mais je ne sais pas laquelle de mes filles est la plus belle. Puis un jour je me suis rappelé, jai compris, jai reconnu, jai commencé, jai soumis le t, jai tourné le t, jai viré le t, jai structuré, jai ri encore, jai bossé, jai pas fini.
Je continue, je soumets, je tourne, je vire, je structure, je ris et je bosse. Je vais dormir, je me réveillerai, je connaîtrai, je chanterai, jécrirai, je composerai, je mangerai, je boierai, je jouerai, jentendrai, je soumettrai, je tournerai, je virerai, je structurerai, je rirai et je bosserai.
Et je comprendrai toujours que, cest en soumettant, en tournant, en virant, en structurant, en riant et en bossant, que la vie continue, malgré les chicanes, malgré les pleurs et les désenchantements, malgré les heurts et les accidents, on peut virer le t tout le temps, et cest bien préférable à toutes les croix des littératures, des cimetières-unis et des églises divisées. Les arbres, lherbe et les sons, ça pousse. Nessayez pas de me les crucifier, de me les boucher, de me les couper ou de me les enterrer dans mes lettres. Je réalise mon rêve: la vie alléchante... Restons bons amis, et québécois en Dieu.
Il ny a quun monde
Il ny a quun monde
Et il est grand
Une seule réalité
Et cest de nous aimer,
Ainsi le virété est sous mis.

Il ny a quun monde
Une seule vie fidèle aux amours
Il ny a quun coeur vrai
Il ny a quun droit:
Celui de la justice ambidextre

Nous navons quUN Dieu
Une seule adoration
Nous navons quUN, pair
Nous navons quune paire
De parents toujours pairs,
Une seule parole pour écouter
toute la vie en dialogues
Une seule nourriture végétale
Pour vivre et pour être légers
Et toute la voie lactée
Une seule fois pour comprendre
Que les paradis sont ici-bas

Et le vent souffle
Et le sable coule
Au cas où tu ne ten souviennes pas

Transformés
-aux soleils de lesprit
aux milieux des coeurs
Sans nombrils

Nous avons
Des bonnes herbes vertes
Et des fruits des paradis
Où les pêcher ne sont pas admis
Ni les sorts, ni les torts, ni les ennemis;
Cest le bon Dieu qui les y a mis
Dans le monde, pour nous retourner à lui,
Et lui dire: je ne te mange pas
Car manger un oeuf
Cest manger le cadavre
Dun foetus ou dun Dieu
Cest tuer et cest du tué.
Ne te tues pas.
Je ne tue pas.
Je nai pas de tués à manger.
Si je tuais, je naimerais pas.
Si je mangeais du tué
Je naimerais pas non plus.
Donc, je suis très bien comme ça,
Je le répète à linfini,
Je ne tue pas, car
Cest trop dur pour celui,
Ou pour celle qui meurt.
Je ne mange pas de cadavres.
Je ne suis pas un nécrophage.

Tous les uns sont dans le UN,
Avec tous les on
Avec tous les nous,
Tous les ils
tous les vous
tous les toi
tous les moi.
Le pronom personnel à la 2e personne du singulier est invariable. Et ça vaut pour tout le dictionnaire.
La paix est un coeur
Paix en nos coeurs
Qui sont les moteurs
De toutes nos amours;
Des pensées de tous les jours.

Paix à nos coeurs,
Une fois nest-elle pas assez
Pour convaincre les volontés
De ne jamais lui faire malheur?

Que de tourmentes nous connaissions
À cesser, maintenant, commençons;
Que de souffrances nous entretenions
De pensées noires et de confusions.

À la paix maintenant que notre souffle aspire!
Quil y puise une lumière
Que seul lamour véritable peut lui souhaiter.
Que notre respiration  apporte compréhension, bonne entente,

Et nos coeurs la vision du futur et une bonne image, de la pensée par la clarté du discernement.

Car il est lextrême du maximum
Saisissant le vent droit sur nos têtes
Écoutez ce que la voix a dit, dit Dieu, -la mienne.
Ne tarissez pas notre chant;
Le chant de la voie si belle
Qui crie ces ornements:
Continue! Vis cette fois!
Ton repos demeure en ces coeurs qui taiment
et taimeront, infiniment.
La Paix est un coeur qui taime !
La paix minimum
En attendant 2012
En attendant que les carnivores sentre-dévorent
Et quil nen reste plus
En attendant la paix maximum
La paix suprême.


Végé-pognésie
Bon, c'est quoi que j'dis? Est-ce que j'parle pour me matcher ou pour être le slammeur le plus applaudi? C'est quoi qui pogne de c'temps-ci dans les soirées de slam-poésie? J'ai bein beau dire n'importe quoi, ou parler pour rien dire, y a personne à peu près assez intéressé d'habitude pour me demander une copie écrite de mon texte. Vu que je n'écris pas dans le même alphabet que tout le monde. Comme moi-même aussi, je ne suis pas assez game pour en demander une copie aux slammeuses qui m'intéressent. Sans doute parce qu'elles ont écrit dans le même alphabet que tout le monde. C'est pas rien que du boutte sex-appeal que je m'intéresse, parce que j'ai des cotes à donner moi-aussi sur elles. En plus des juges. Des fois, les juges du slam filent pour voter pour un gars, un mec plus drôle que bien d'autres, et souvent, je pense que ça devrait être de façon invariable les juges féminines qui jugent les hommes. Ce, par un corollaire assez évident, rien que les juges masculins devraient juger les slammeuses. Dans les cas d'inversion sexuée des juges, nous devrions avoir affaire à des slammeuses gaies et des slammeurs gais. On le sait, ça ne fait pas des enfants forts.

Vous savez que les jardiniers au Paradis crachaient et chiaient les graines et les grains dans la terre pour que ça pousse. De nos jours, les jardiniers contemporains de l'ère des carnivoriennes et -riens utilisent des machines géantes à grands coups de budgets et de finances. Au lieu de vivre au milieu de la nature, les animaux qui inspirent la peur aux nécrophages les ont poussés dans des mégapoles où il n'y a que des petits chats et des petits chiens. Les vétérinaires se remplissent les poches en les stérilisant, les médecins en font tout autant han, sur les humains, à la pilule ou encore au scalpel à leur tour. Ils destinent ainsi hommes, femmes, enfants et animaux à leur guise par souci d'économie à mettre fin à la fécondité naturelle. Séraphin Poudrier version toubib.

Je n'entrerai pas d'une façon brutale dans le pays des merveilles de ce que je pense au sujet des mutations génétiques par hypnose, ni pour les punitions corporelles imposées par un souci de correctif par mesure d'avertissements. Ils ont voulu inciter l'humanité et l'animalité à la diète verte c'est vert. Et c'est d'une si grande importance que je ne peux que vous redire la référence de l'un des plus vieux écrits de l'humanité, Le Livre, premier chapitre, point. Parce que ça a l'air d'une répétition sempiternelle, comme on disait dans la famille. D'ailleurs, vous verrez, si vous vous y mettez, il y manque tellement de données scientifiques précises que ça a provoqué la colère de la plupart des scientistes contre Le Livre. Mais il y a eu pire: la colère la plus fratricide est venue de l'inquisition religieuse.

Si on arrêtait la tuerie, rien que pour soi, de façon personnelle et intime. Il n'y aurait plus de guerres pour nous. Les animaux nous aimeraient sans réserve. Nous n'aurions plus peur d'eux. Nous comprendrions leur langage. Nos idées ne seraient plus mortes. Nous ne donnerions plus de mauvais exemples. Nous nous comprendrions tout de suite. Nous nous remplirions de joie infinie dès les abordages. Pour ma part, il vaut mieux donner du miel, des fraises et de la crème à un lion ou à une lionne que de leur donner un oeuf, un poisson, un zébu, un gnou, une gazelle, une antilope ou un éléphant à manger. Eh! Écoutez! C'est la même chose pour vous!
Applaudissements
En fait, javais bien peur de vous ldire, mais, cest sûr, si je suis ici, cest pas pour rien, faire du slam, on fait pas ça comme chanter sous la douche, pendant quy a personne pour nous entendre. Mais je suis un peu gêné au début, de vous dire que je vous lis ce texte rien que pour une seule raison. Je sais, vous aimeriez ça que jsois bon. Ça vous permettrait dapplaudir. Bein, heu, jvas vous ldire... Cest pour ça. Oui. Juste pour que vous applaudissiez à la fin que je vous fais ce petit slam.

Bon, vla que chus moins gêné. Je nai plus peur. Ça fait donc du bien de sdire les vraies affaires. Mais asteure, faut que jremplisse le 3 minutes. Javais pensé vous faire des rimes. Ou bien vous chanter acapella. Ou faire un rap de slam. Ou bien encore faire une critique de lactualité. Ça pogne tout le temps ces affaires-là. En tout cas, cest rare en titi quun slameur ou bien une slameuse na pas reçu des applaudissements à la fin de son 3 minutes. Ça prendrait un slam platte à mort.

Même un slam sur lislam vous semblerait meilleur. Mais je nai pas fini encore han, de lire le Coran. Je suis rendu à la page 86/412. Je npeux donc pas vous slamer lislam. Je suis encore han, trop ignorant. Ah, la Bible, je lai toute lue, pour faire plaisir à lÉthernelles. Va falloir que je lise la Baghava Gita, cest la bible de lInde. Zoroastre aussi. Bouddha et Les Bahaies. Faut que je sois au courant dtout ça.

Ils parlent tous dun être suprême que les populations anciennes narrivaient pas à comprendre. Les peuples marchaient à la peur. Il fallait des lois avec des sanctions sévères. Puis les informations scientifiques nétaient pas communiquées rapidement.

Comme aujourdhui. On dirait que les techniques dinformations et de communications se sont répandues pour bien nous montrer quon pouvait correspondre partout autour du globe sans barrières linguistiques, de distances, politiques, raciales ou basées sur le sexe ou les religions. Ce serait-ti beau que tout le monde se comprenne enfin!

Les imperfections de lhumanité sévanouiront. Veux-veux pas, on sen va vers là. Et quand ça va arriver, peu à peu, ou plus ou moins rapidement, on se verra tous des frères et soeurs, tous unis par une même compréhension de la paix suprême; on ne pourra plus retourner en arrière sur ces questions, qui feront des hominidés une seule et voulue grande famille harmonieuse et diversifiée.

Tout ça pour vous dire, que si vous applaudissez à la fin, napplaudissez pas que pour moi. Applaudissez pour vous et pour toutes les humanités qui existent sur la boule. Applaudissez pour votre présent comme participants de lunité du monde et pour votre avenir dans une autonomie qui est assurée. Ne faisons pas marche arrière, cest impossible mathématiquement et chronologiquement.

Vesses Iconoclastes
Ève et Adam dans laprès-midi ont mangé des insectes morts dans les fruits du figuier. Pouf! Vesses de moustiques.
Kïn a tué Dieu dans son frère. Pouf! Vesse de calcaire.
Moïse a tué Yahweh dans son méchoui de loie. Pouf! Vesse de porc.
Bouddha a tué le Nirvanah dans sa jeunesse. Pouf! Vesse de poulet.
Le Christ a tué Dieu dans ses miracles. Pouf! Vesses de guerres, vesses de veaux et vesses de poissons.
Léglise a tué le Christ en mangeant ses ongles dorteils dans les hosties. Pouf! Vesses de loups.
Mahomet a tué Allah. Pouf! Vesses de cheval. Et pouf! Vesses de chameau.
Bahai a tué Dieu dans son assiette. Pouf! Vesses doeufs au miroir.
Le prochain prophète tuera Dieu comment? Pouf! Vesse plus haute que le trou.

Les religions sont des excuses pour cautionner linconscience des carnivores et tous leurs barbares sacrifices. Pouf! Fumées de cigares.

La décision du végétal est une décision personnelle. Pouf! Vesses de binnes.
Pas d'zéros
Y’n’a pas d’zéros. Clic-cloc.
Ceux qui disent qu'y en a c’des idiots, moi j'dis. Clic-cloc.
Poussez-vous d’icitte. Clic-cloc.
Bye-bye les néants! Clic-cloc.

Avez-vous déjà calculé les clics-clocs pour le phone?
Le gouvernement est aveugle, clic-cloc,
La police est aveugle, pin-pon,
Ben, la justice aussi, bang-bang.

Regardez, en haut de votre montre, clic-cloc...
Qu'est-ce qu'elle montre?
Des zéros hein? Clic-cloc, clic-cloc...
Mettez juste un un à place des zéros,
Ou bein à place du douze, pour voir...
Pis comptez combien il y a de petites barres de minutes tout le tour... clic-cloc, clic-cloc...

Si vous vous arrêtez à 60, c'est l'apocalypse.
Moi j'arrive souvent à 61... c'est drôle han?
Si j'vous disais que plus ça avance,
Plus j'arrive à 71, vous m'croiriez pas hein?
J'vas vous expliquer ça:
Mettons que les unités dans mon livre à moi
Elles font partie de la première dizaine, n'est-ce pas?
Clic-cloc. Pourquoi qu'on ne la marquerait pas, la première dizaine? Ben pour la marquer, va falloir commencer à 11, donc;
Après, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 10...
Qu'est-ce que vous pensez qu'y vient après...? Clic-cloc!
Parce que 10, c'est la dernière unité de la première dizaine. Ensuite il faut indiquer que nous sommes dans la première centaine, seconde dizaine:
Pis la suite: 121, 122, etc., 129, et puis... 120!
Il faut repenser et reformuler toutes les mathématiques, pis ça presse, clic-cloc, dites donc! Parce qu'il doit toujours dans tous les chiffres ordinaux de l'univers y avoir le chiffre ou le nombre 1 en tête. Me semble que c'est logique? Non?
Dites oui!!
Des fumées grasses
Des fumées grasses escaladent
Les parois des murs maussades
Et flottent sous le plafond
Les remplissant du sens profond
De la présence qui pense toujours
À tes amours

Il y a longtemps c’était nous
Qui laissions le monde fou
Brûler le temps des horloges
Sous les feux de nos amours
Toutes les épiceries étaient cruelles
J’essayai de fuir en végé
Mais tu m’as dénié
Avec tous tes préjugés de banquets
Et les nuages gris vinrent dans l’Est
Laissant ici pluies et neiges
Alors le soleil fit encore irruption
Et quelques nuages blancs défilèrent leurs films comiques
Sur le bleu et brillant écran d’une aimable journée
Quand j’entendis ta voix jazzer
Les paroles des chansons de tes voeux
Sur mon coeur

Humanimé
Il est lu. Lhumanimé.
Il est humé. Hum...animé.
Il est manuel. Hu-mani-mé.
Il a 18 ans, 35 ans, 55 ans: il a des ans. Hum-an-imé.
Mais, mé, mé...
Le long de lannée il a animé les horloges
dabord à pendules, puis au courant.
Il a su faire tourner les aiguilles, puis le digital. Maintenant il sait faire tourner les horloges au complet dans le sens de la rotation de la terre. Il ny a plus daiguilles à ses horloges.
Il a su le calcul numéral. Maintenant il apprivoise le calcul ordinal. Il a su les calendriers lunaires, puis juliens. Maintenant il construit les calendriers spiralés.
Lhuman animé, lhumain atterré, lhumain atterrit. Il vivait dans des grottes. Maintenant il vit dans des casernes en Halfghonisant. Il parlait latin ou grec. Maintenant, il a vu, et il ne parle plus.
La statue, est morte
Je naime pas vous voir
toucher les morts
que les cuirassés potemskins
ah! les vilains
ont volés de leurs vivants.
Bardés de la tête aux pieds,
de portefeuilles dor,
de sacoches et de divans,
chapeaux, ceintures, souliers, bottes, culottes et vestes de cadavres gisants reluisants,
ils culminent de linconscience
et marchent en somnolence.
Allez-vous manger le steak haché quil y avait dans vos souliers
de noces ou de party?
Ils ont dû le cuir(e) et le faisander.

Paranoïas déconfiturés
Ils touchent les morts, rêveurs
Vont-ils se laver lestomac
Dans le volcan de la source pure?
Ou tromper la vie
Dans les boucheries-poissonneries.
Non, je nris pas
Les arbres ne croient pas:
Ils poussent droits et ne font jamais de croix.
Arrêtez de découper
les sons de vos propres pensées
Arrêtez la croix
Ne lutilisez pas
Quoi que vous calculiez
Quoi que vous vouliez
Fut-ce en mathématiques
Fut-ce en arithmétiques
Vous le manipulez,
Et vous le virez le T
Vous le versez le T
Et vous le tournez le T
Cette lettre hermaphrodite
Qui est au bout de la maudite
Comme les dragonnes de Komodo
Évitez de le révolter le T
Et le tour est joué
Mon ptit yoyo
Tambours en plastique
Cognez la chanson!
Ne donnez pas la mort
À ceux qui ont la vie
Si vous aimez bien vivre
Donnez-leur de bonnes vivres
Ne prenez pas de mort,
Croyant en tirer du bon
Coquille st-jacques
Suicides aux rasoirs
Hosties de pâques
Industries dabattoirs
Boycottages!
Je vous mets au défi
De dire que ma main
Sappuie sur une autre
Répondis-je au droit criminel
Noël pis Minic végé-ne-tue-point.
En tous points.
Boycottons le travail
Qui est la punition des cannibales
Les figues, cest des placentas inutiles
Accouchez des géants à place
Cest fini les lilliputiens
Nous sommes trop petits
On devrait tous nager dans linfini

La statue, si ta tue
Quest-ce qui va arriver?
Mais rien, rien, (powf!)
Et de rien, ça mfait plaisir
La statue est morte.
Allez-vous me poursuivre
Pour vandalisme?
Voulez-vous la dépecer?
Vous faire des filets de plâtre
Ou des t-bones de colonnes vertébrales?
Excusez, le pardon est un athée
Il recommence encore à chaque année
À chaque lettre bouchée
De lalphabet que vous croyez
«On a vu les sons, nous! Ils vivent!»
On ne peut plus reculer jusquen 1896 à lécole nous on décolle
les leçons de lacadémie française
Star-académie québécoise
Les étoiles sont sur votre drapeau
mes amis les voisins
Québec, tu nsais plus où regarder
Pour te faire un idéal
Le Roi du ciel tattend
Au dessus de Beaumont
Ah! Le vois-tu? Il y est!
Avec sa merveilleuse douceur infinie
Avant laurore.
Je suis allé sur les lieux du sacrifice
Où le sang de la poule sest désintégré
La terre seinte a changé de place
Limmobile brille avant laube
Dans le ciel il nous appelle
Sur les rivières des voies lactées
Qui bouillonnent leurs rapides entre les planètes, déferlant les constellations au milieu des arbres de vie!
Linjustice des habits se tisse aux métiers inutiles
Et lorsquadviennent les froids
Lannée veut se spiraler pour changer les mois de place avec une semaine ajoutée.
Au bout du ciel, Dieu se féconde
dans un des deux trous dune luciole
Y a un gars qui pisse
Parmi les pisseuses
à St-Damien de Buckland
Tu veux-tu dire bye-bye boss à tous les prétendus et désuets systèmes monarchiques?
Tas raison, bébé!

Végé-Halloween
Vous vous sentiriez attirés par le diable des messes sataniques
si les sorciers des sacrifices vaudou et tous les bourreaux des abattoirs de viande, où il ny a plus de vie en dedans, sapprochaient pour faire de vous des damnés, placés les uns à côté des autres, tout près des démons.
Vous auriez des hosties trempées dans des avortements, car cest leur promesse!
Et ils font tout autant dargent avec les funérailles quavec les noces qui y mènent,
Il leur vient des accidents, des catastrophes, des guerres et des maladies. Viendriez-vous apprendre comment mourir inéluctablement, La tête baissée ou à genoux, contaminés par Macdo, Ashton, PFK ou presque nimporte quel restaurant? Vous auriez le damné christ qui promène sa maudite croix tout autour de la terre, pour faire taire votre raison. Soumettez-la donc trois fois pour la terre, pour les mets que nous mangeons, pour les théologiens et pour tous les écrivains. Pourquoi? Si les religions, la bouffe et les écoles vous avaient jeté des sorts, pourriez-vous vous en réchapper? Vous navez alors quà décider si vous demeurez des pécheurs carnivoriens et nécrophagistes ou non.
Car ils auraient besoin de vous un peu plus tard... Au salon Lépine et Cloutier qui vous fait des clins deuils..
Oracle des pré-arrangements des ecclésiastiques de Méphisto
La mort vous fait vivre, moines inféconds et bouddhistes consacrés
Oracle des médecins et des chirurgiens qui déchiquètent leurs cadavres de poulets avec les bistouris de leurs mâchoires En se renvoyant, en se vomissant ainsi
Leur vols au vent avariés, expirés, passés date, Dans leurs corridas durgences, et en pleine face, ollé! Ha ha! Ha ha!  Leur guide alimentaire canadien!
Et cest ce quon vous a appris à lécole. Il faut se nourrir pour vivre quils disent
Il leur faut des meurtres pour que leur vie continue
Et vous les mangeriez les morts Pour recommencer les lendemains À payer des bouchers  Pour queux aussi ils en mangeassent Et vous continueriez?! Vous seriez autorisés
Par le grand Lucifer immémorial Le gigot crucifié lui-même En qui vous croyiez peut-être
Pour qui vous votiez aux élections avec une croix, Et pour qui vous vous mangiez vos réputations les uns sur les autres Pourvu que vous haïssiez assez comme eux tous les animaux et les soucoupes volantes Pour dévorer leurs vies assassinées Dans vos assiettes coupables Et vos super-bols de soupes démonales.
Depuis toujours y a la vie qui vous faisait des reproches
Qui vous faisait des petites remarques quotidiennes
Et aux heures des repas, Pour vous faire ouvrir les yeux, sans tourner en rond
Comme des fauves messies féroces dans leurs cages
Comme des requins enfants de coeurs cruels autour des restes
Que des pyrhanas ont à moitié messe-tiqués
À lombre dun figuier infesté de blastophages décédés à louvrage
Qui pousse sulbord dune flaque de boue rouge toxique.
Ce doit être lendroit idéal prévu sans doute par leurs statistiques pour un nouveau centre hospitalier de plus Avec une spécialisation en soins pour granules de bénitiers mts. Le steak du Christ et son boudin cru, amen... ça aux vidanges avec son sperme, sa pisse, sa marde, ses ongles dorteils, ses poils pis sa barbe.
Mais dire du mal de la croix, de son adoration et de son utilisation
En réfléchissant simplement ou bien en conversation, cest une attitude louable. Toujours à renouveler assidûment, Quest-ce que ça veut dire, le mot «méditer»? Ça veut dire littéralement: médire de ce signe de la croix qui est une obsession de tous les alphabets du monde terrestre, et dont on a fait plusieurs religions divisées. Ceci vous amènera à revoir les façons de penser et décrire la chose en question bien des fois, en bien des langues et alphabets de toutes les nations du globe où cest le cauchemar depuis les premiers mots qui furent écrits. Tour de Babel incluse, rien de moins. Et cest pas rien quune question décriture ou de religion, cest aussi de ce que vous mangez!
Pour en finir de ce petit suspense, amusez-vous, détendez-vous, mais sachez quavant linvention de la planète, avant lintervention du diable tueur et du jardinier saboteur, nous étions des géants qui nous propulsions dans les rivières des voies lactées par le simple pouvoir de nos yeux, sans étiquettes. Et cest encore le monde Yeu, quelque part, là-haut, avec son vrai bon Roi, avec sa merveilleuse, intense, douceur infinie.
Jaillis
Jaillis seins entre le zen et les aines, et les dizaines de mots rits bons.
Cale, Hambourg, sous la mer des dettes des ivrognes du sang de tes abattoirs MacDo.
Sous mes belles lunettes, des belles goutelettes, une belle assiette, une belle fourchette, une belle cuillette, une belle lavette, un bel évier net, une belle serviette, la vaisselle est bin faite, une cigarette, ne fais pas la belette. Hé! lostéopète, comment va ton squelette? Hé! le psychopète, comment on se sort de la perpète? Y fait frette en tabarouette, arrête!
Les chiens ont souafent. Tu leur donnes de leau et ils ta boient.
Les corneilles nont que deux crocs, un cro- au-dessus et un -assent en dessous. Il y en a beaucoup au Québec.
Le méat est plus souvent urinaire, mais il est aussi spermaire. Il est à éviter de lui provoquer des «culpa» latines ou autres, et notre pastorale prostatique nen sera pas prostrée ni constipée. Lorgane en question est une comparaison dessieu. De mécanique. Il circule. Il va et il vient. Il est un boyau à noyaux. Un manche à balai. Un bras de vitesses. Cest pour cette raison que dans les temps anciens, quand il ny avait que peu de véhicules caressables, on utilisait le terme «Royaume dessieux» pour parler de lavenir. Messieux, mes dames.

Saccepter soi-même ne veut pas dire accepter ou gober tout ce qui est devant nos yeux. Comme la vie en destruction ou la vidange. Comme lexpression de lhumain muselé. Ça ne veut pas dire non plus de gober tout ce que nous entendons. Vous ne comprenez pas tout ce que vous dites aux autres ni à vous-mêmes. Je suis en chicane avec le mot enseignement, enseigner et enseignant. Je pense que cest la source daccidents. De blessures. On ne devrait pas lutiliser. Pourquoi ne pas dire toujours informer, informations, informateur? Pourquoi vous dites Seigneur? Dites plutôt Informateur ou Créateur ou Signeur.

Pischon pour Havila. Guihon pour Cusch. Hiddékel serait le Tigre de nos jours et lEuphrate pour la Mésopotamie.
Nos amours se lovent
Se lovent nos amours comme des nourrissons... sous les parois de nos côtes, elles se confondent à nous... Contre notre poitrine sont les battements de nos coeurs droit aux milieux, qui bondissent et sortent de nous; droit sous nos coeurs coïtent nos amours, nos forteresses, et nos seules lois; Se lovent nos amours contre nos bouches, nos oreilles, nos narines et nos yeux et si le ciel et la terre semblaient ignorer sous le fracas des éclairs, lextase de nos joies, je ne crains pas de vous dire que jai vu la paix luire de sa splendeur. Je vous luis à tout moment pour que ne sombrent nos espoirs. Notre zèle, mes très chères, est lové en nos coeurs comme en ciel, comme des fleurs en leurs terreaux, et il sépanouit en des fruits suaves aux astres des pensées.
Jai une place, une place encore cachée dans nos coeurs, une place au creux de notre heur, lheure non fugace de ce bonheur où je vous fais grâce et honneur; pour vous dire, pour vous avouer mes plus tendres sincérités, vous donner mes plus atomiques baisers humanimés qui deviennent laujourdhui. Et il faudra nous répéter encore pour durer plus quun instant dillusion! oh! je ne veux pas déphémères accidents! Que les étournétés nous remplissent de leurs souffles infinis purifiés darômes grandioses... Oh! Oui!
Jentre, jusquau bout de vous, si vous permettez, jentre dans votre vie, dans vos secrets, tout dépouillés de nos crises dêtre distraits par linutile haine; de mes soupirs jhalète les meilleurs pour mieux entendre de tout mon coeur nos confidences qui éclairent nos vies, nos peines et nos lumières... Elles sont rehaussées par nos aveux, Nos fibres semblent sen vibrer, incroyablement, Tant dannées distantes, nos âmes, nos blâmes, nos drames, nos flammes...
La même chose
Jai vu loeil des étoiles
Jai vu la bouche des grands astres
Jai vu le sexe des luminaires du ciel
Jai vu loreille de la voute céleste
Et le souffle des constellations
Cest quand je prends ma douche hé hé :)
Cest quand je me lave dans le bain ah ouins :)
Et cest toutte la même chose
Garçons et filles la même chose
Hmmm, je vous adore,
Et toi le Ver, je ne veux pas que tu meures
Toi le Poisson, je veux que tu vives
Toi la Mouche, je ne veux pas que tu meures
Et toi lOiseau, je veux que tu vives
Toi le Boeuf, je ne veux pas que tu meures
Toi le Mouton, je veux que tu vives
Et cest toutte la même chose
Garçons et filles la même chose
Jeux dangereux et faux raisonnements
Jessie a eu une peine damours. Il faut que je lui remonte le moral.
Il faut que tu sois sage, Jessie. En particulier avec les femmes. Écoute bien. Pensons scientifiquement. Parce quune seule certaine femme, celle-là, entre autres et en général, est faite biologiquement pour recevoir, accueillir et conserver un peu, disons... le sperme vital, dans lun de ses trois orifices possibles, et quelle nest pas faite pour éjaculer des ovules par millions comme toi tu le fais pour tes spermatozoïdes, elle simaginait quelle ne devait toujours ne penser quà elle-même parce quelle pensait que tes pensées de mâle allaient vers elle comme du liquide et que de penser linverse ne lui donnerait rien. Que ça ne lavancerait pas de penser quelle pouvait aller vers toi. Mais il ny a que cette femme qui pense comme ça, jte dis. Si elle nallait pas se blottir sur toi, laisse-la faire. Reste assis, Garrett. Et pour elle, dailleurs, toutes, même les plus fausses attentions lui apparaissaient ou dues, ou dun bon goût, voire nécessaires. Oui, cest ça, parce quelle pensait que tu avais une pensée constante et obligée à elle uniquement, (ou aux autres uniquement), pour lui en donner, ou leur en donner, de ton fluide biologique, ce qui nest pas toujours nécessaire, selon les circonstances. Penses-y! (pousse-moi du coude)
Pour ma part, jéjaculais souvent des millions de spermatozoïdes sur les draps ou encore en une dont je fantasmais pour une autre en même temps. La preuve des banques de sperme... Cette femme en question, Jessie, ne voulait pas avoir le mouvement libre de se donner à toi, daller vers tes amours, remplie dattentions ni démotions touchantes, ni aucune de ses ovules dailleurs, pensait-elle, mais par souci de paraître. Soit parce quelle voulait être riche, soit quelle pensait se faire faire une grande carrière professionnelle quils rempliraient de rendez-vous et/ou de spectaculaires prestations énergivores qui lui étireraient les nerfs et la rendraient revêche à un comportement naturel, spontané, doux et maternel. Cette femme deviendra-t-elle robotisée par la raideur de son féminisme enragé? Elle désirait égaler ou bien être comme un homme. Mais ne ten fais pas, il y a dautres femmes qui ne sont pas comme ça, Jessie. Ten trouveras une autre meilleure. Eh bien, enquillons-nous en une chacun!
Enquiller, vi.
[ARGOT] Sens très variable et général, en gros ça veut dire « envoyer la purée », lancer quelque chose en toute confiance (une impression, un téléchargement...), de toute façon, ça doit marcher sans problème.

Faux titres
Enquillons nos cigarettes par le bout où elles vont sallumer, et elles seront bonnes. Ce ne sont pas du tout les mêmes conséquences. Les actions qui portent de bonnes conséquences sont les seules actions dignes de réflexion, de pensées, de paroles, décrits et dactions. Il est vain dobtenir de largent, des honneurs, des prix, une réputation et en partie de bâtir une famille ou une fondation caritative quand la profession, la science, la connaissance, lart, le commerce, la philosophie, la théologie, la politique ou bien la cuisine que lon exerce comporte de mauvaises définitions, un titre dont une portion ou bien un morceau qui sont vains et qui témoignent de la fausseté ridicule et absurde, voire criminelle, négligemment ou non, de ces statu-quo derreurs sociales et de toutes ces mauvaises définitions sur des titres de fous, et tous ces maux qui en découlent.

Comme si...
Comme si... poudrées de maquilleuses identités, les meilleures leçons de vie étaient celles quelles nous balancent à la figure, les chats écrasés.
Comme si... la solitude était le dépit de leur misère, sur un terrain vague à propos des promoteurs immobiliers pour la construction de cellules additionnelles à Donnacona.
Comme si... on pouvait reprendre sa vie, quand on la donnée pour plus de 15 minutes.
Comme si... la vie est de la mordre ou du même ordre.
Comme si... on pouvait avoir des amis seulement ceux et celles qui ont des amygdales.
Comme si... on avait une maladie mentale quand on a des traumatismes crâniens.
Même si...
Même si... ten aimes un autre, demande-moi pas de mourir pour toi, demande-moi plutôt quon casse... pis pas rien que la vaisselle.
Même si... jen aime une autre, cpas une raison pour me taper dssus pis de vouloir me casser la yeule.


Pianiste
Dites-donc, jai entendu une pièce, euh, à la radio et dans cette pièce, on voyait la dernière photo dÉlizabeth sur Cyberpresse intéressée par une tête pourrie dont lâge dun an seulement, son sujet, pourrissait denvie de lui ressembler tout en sommes de 20, si sous laids il justifiait son ivresse davare-enfant.
Ce soir-là jai propensé une pièce de 5 à pied juste qui me demandait si javais un petit peu de monnaie. Ceci donc pour dire que jaurais bien dû lui donner tout ce que javais et navais pas strictement besoin. Je me suis évalué devenu un ptit gars de 5 ans. Un dollar de maturité par année. Wow.
Donc, pour lintéressé, larène se prit didée de convertir le petit garçon  à son anglicanisme, et cest en se détournant vers son passé quelle simaginait revêtir des récoltes de perles pour son chapeau et des moissons de diamants pour ses collerettes, quun passant lui dit quelle se trouvait alors au petit ruisseau où il avait mis en secrète de sa salive sous des pierrailles dans le pont qui lenjambait, et dans un pot de verre, se trouvant facilement une hostie catholique qui y baignait depuis... plusieurs années en lattendant, et que tout le monde sorte de son mauvais vieux rêve. Maman va mappeler quand elle sera de retour et je me réveillerai. Elle est partie je ne sais pas où. Dans lsud.
Déguisée ainsi de pierreries fines, féminines et fastueuses, au su et au vu de toute la Cour de Westminster, et devant les chevreuils sauvages, elle courait allègrement commettre le vol le plus audacieux de sa carrière monarchique, nimbée dauréoles des plus chiques. (Au plus haut des cieux le courage est donné, plus que certains nuageux ombrageux). Elle alla subtiliser les restes sordides de lhostie catholique de son petit pot de verre, lapporta à larchevêque de Cantorbery pour quil lui fasse son exorcisme le plus virulent, puis après lavoir désacralisée, il la consacra pour faire de cette hostie une hostie anglicane, contenant 2 fois plus de concentré de Christ frais, bien en chair et vivant plus que toutes les autres hosties du monde entier.
À cette lecture, le petit pourri(s) aura sûrement délaissé ses ambitions monétaires et vénales, et remboursé les sommes dues au lieu de devenir un protestant. Cest tellement dégoûtant, le double de Christ dans une hostie! Cest ce que je lui souhaite de tout mon coeur.
Jen perds les pédales de me retenir, parce quon voyait toute cette pièce rien quen écoutant les notes du pianiste dans le concert, sans aucun discours, tout simplement à la radio. Cest ce petit gars de 5 ans tout au plus qui vous le raconte, qui était couché, en sendormant, ses pattes droites, avec ses amygdales bonnes, avec son beau crâne bien rond et sans bosses ni traumatismes. Cest ce quil faut dire quand il y a une menace, pour éviter la guerre.


















Adresses URL pour obtenir gratuitement les VEGESIGNES:
Voir à la fin de ce blog.
Courriel :
lavalchabon@oricom.ca
Site personnel :
http://www.lavalchabon.com
Ma musique:
1.   www.myspace.com/lavalchabon
2.  www.ilike.com/artist/Laval+Chabon
3.  http://www.all4songs.com/LAVAL+CHABON
4.  iTunes: rechercher: Laval Chabon
CD mp3: Alvée > sortie: 3 sept. 2009
SoundCloud: rechercher Laval Chabon
Horloges sans aiguilles: YouTube:
Rechercher Laval Chabon

Flicker: Ikseybon

Skype: kalyfra

Blogger: Coquin

WordPress: chablav.wordpress.com
VEGESIGNES Regular
VEGESIGNES Regular, 18 pt.
Nom PostScript VEGESIGNES
Nom complet VEGESIGNES Regular
Famille VEGESIGNES
Style Regular
Type TrueType, OpenType, SDFttc, suit
Langue afrikaans, albanais, allemand, anglais, arabe, arménien, assamais, azéri, basque, bengali, biélorusse, bulgare, catalan, coréen, cornique, croate, danois, espagnol, espéranto, estonien, féroïen, finnois, français, galicien, gallois, géorgien, goudjarâtî, grec, groenlandais, haoussa, hawaïen, hébreu, hindi, hongrois, indonésien, irlandais, islandais, italien, japonais, kazakh, konkani, letton, lituanien, macédonien, malais, maltais, manx, marathe, néerlandais, népalais, norvégien bokmål, norvégien nynorsk, oriya, oromo, ourdou, ouzbek, pachto, pendjabi, persan, polonais, portugais, roumain, russe, serbe, slovaque, slovène, somali, suédois, swahili, tamoul, tchèque, thaï, turc, ukrainien, vietnamien



Les chiffres ont quant à eux été végésignisés eux aussi, notamment:
Plus: +
1234567890

Auteur: 2011 © Lavie (Laval Chabon)
uméro du code-barres