Nombre total de pages vues

lundi 12 novembre 2012

Explica⊥ion


Explication:
Je sortais de prison, et
Dans les rues des piétons
Les branches dénudées
                d’un arbre
Semblaient expliquer au ciel
Et à    tous les cristaux du matin
Du printemps encore qui commençait
Comment il avait pu
si bien gruger cette terre
Pour devenir ce qu’il était.
Un brouteur de rayons solaires.
Et moi, comment ai-je pu...
Toute ma vitalité
Qui se consacrait
Au travail forcené
D’extirper par mes racines
La nourriture du sol
Et de joindre
Mes bras
Comme en une danse
Priante
Pour faire chanter
L’invocation
De mes noeuds de bois d'os,
Qui se sont faits des flûtes        
Ce printemps,
Des violons un été puis
Des guitares à l’automne,
Et pour payer mieux
Le préjudice à réparer,
Qui fut mes travers
Quand dans les tristes portes
des forêts
Entrebaillées
Désolantes
Les abeilles disparurent
Le Vent        
Lui-même ensoleillé   
Non-coupable
Vint te consoler
Infiniment plus Divinement
Que je ne voudrais plus jamais
Manquer de faire valoir
Comme mon virété, même et    
Malgré le temps
Commençé
Écoulé à faire ce pair UN
Pesant de tes tours
Ta valeur et de ta force
La claire joie.
Tu es dans ma vie
Femme qui prend l’histoire
Répertoriée, banalisée
Potins et temps perdu,
Que je le dise bien haut,
Je les concède, les confère
À la 1e lettre des TROIS
MA FOI,
    MES FÉYRES (faires)
        ET MES FONAIMES,
L’amour de ton Visage de Femme,
Et sur la montagne,
Le temps clair
De vous faire un porte-manteau
Sur une branche
Et laisser s’écouler
L’approfondissement
Du souffle
Apportant une prière
Dans tes mains bénies
Persécutées implorantes
pour toute ta justice parce que
les filets de son souffle
ont eu l'oubli des cuisines et
Des rayons de soupirs
Comme des cascades d'eaux vives

Merci pour les feuilles de plastifiées
Qui ont fait vivre les curés
Pour nous avoir 
De laissés derrière
Sur le coeur presque endormi
De la terre
Et ses routes difficiles des pourquoi.

    Pourquoi, Signeur, n’avons-nous pas cette ténacité et cet abandon à ta souveraine providence au point de laisser à la lumière de la gloire naturelle le plaisir de se dévoiler devant nous et en nous comme une gerbe jaillissante en esprit et ramifiée en vie qui voit?
    Prenons aussi cette ferveur que communiquent à tous les vivants de la nature des arbres et des plantes inoffensifs, par le bien, le bon et le beau dont tu les as munis, et nous pourrons arriver à maturité pour protéger et abriter les plus faibles et les plus démunis sous nos bras, Amen.