tTt
Mise
en garde
Ne laissez
pas vos enfants glisser avec des soucoupes ou des crazy carpettes qu'ils ne
peuvent pas manoeuvrer, surtout si la neige est croûtée et glacée et où il y
aurait des obstacles comme des arbres.
N'utilisez
pas de chauffage à l'air chaud près des lits des jeunes enfants car ceci
pourrait leur inflammer les amygdales.
Ne laissez
pas les plus jeunes jouer au hockey avec des plus grands qu'eux. Oui.
Avertissez-les de ne plus jouer en fous et de bien se comporter.
Sur la route
ou hors route, en auto ou en moto, motoneige ou tout-terrain, assurez-vous de
tourner d'un côté ou de l'autre en toute sécurité, lorsque la voie est libre
voir venir devant et derrière, car on pourrait vous dépasser d'un côté ou de
l'autre en même temps.
Évitez de donner
des sacs de plastique aux enfants, et ne respirez jamais un ballon en le
dégonflant, car il s'agit de CO2.
Ne vous
promenez pas tout nu dans un hôpital psychiatrique.
Si vous
n'êtes pas un médecin, ne répondez jamais à un médecin qui vous demande de
quelle maladie vous souffrez. Il faudrait que vous en inventiez une, et il en
profiterait pour faire un diagnostic injuste. Par la suite il vous en
accuserait et vous asservirait à ses traitements onéreux et erronés pour vous
prendre au piège.
VEGESIGNES
http://dl.dropbox.com/u/11045564/VEGESIGNES%20package%20-%20copie.zip
Nouveautés:
Introduction-vulgarisation
pour utiliser la Police
de Caractères
(Fontes)
Par Lavie
Précédemment : (Laval
Chabot)
Pour développer de bonnes cultures dans les littératures mondiales avec
vulgarisation scientifique, incluant les principes et les leçons de ces
nouveaux débouchés en alphabets internationaux.
Un aperçu en calcul ordinal: je suis rendu à la première centaine, septième
dizaine, sixième langue à inclure. Et au premier dix mille, troisième mille,
septième centaine, huitième dizaine et septième caractère.
Vous pouvez avoir l’impression que ce livre est presque tout mal écrit, ou
encore non-corrigé, mais en voici les raisons: les sons audios dont ceux que
nous utilisons pour parler, ne m’ont pas tous semblé bien représentés dans les
lignes que nous avons bien mal appris à lire et à écrire dès la petite école,
et dont chacun, chacune, a bien mal acquis pour la plupart, par les mauvaises
habitudes que nos professeur(e)s nous ont forcé à pratiquer, à les adopter
comme vraisemblables. Par des leçons et des devoirs obligés d’une bien mauvaise
ignorance, en effet. nous nous cassions la tête à les assimiler comme ils
étaient montrés.
Eh bien, si les lettres sont sensé représenter les sons que nous utilisons
pour parler, nous aurions dû tout d’abord étudier comment se comportent les
sons dans leurs linéarités physiques ondulatoires, pour être bien perçus, comme
par exemple avec un logiciel d’ordinateur relié à notre micro. Puis nous devons
nous efforcer d’en respecter les principes lorsque nous transcrivons la parole
sonore ou non par écrit. Notamment au sujet de la façon que se propagent les
sons: sans cercles vicieux, sans coupures, sans croix de morts ou de
cimetières. Puis faire leur transcription en nous basant pour une bonne part
sur ce qui existe déjà, pour ne pas y perdre la raison.
C’est que tous les sons sont bel et bien des vibrations de l’air ambiant.
Les animaux, comme les plantigrades, actionnent leur fonction sonore par la
respiration au moyen du boyau de la trachée par où passe l’air, provenu de la
base des poumons, poussé par les contractions du diaphragme. L’air est ensuite
compressé par des battements rapides des cordes vocales selon un volume égalisé
par une pensée, une intention, une intonation qui les précèdent, les contrôlent
et qui les soutiennent, pour enfin sortir par la bouche ou par les narines.
C’est la forme élaborée du son émis par tout animal(e), ceci nous incluant, les
humain(e)s, les humanimé(e)s ou hominidé(e)s.
Le son
Les sons comestibles des céréales, quant à eux, sont recueillis par des
machines roulantes d’origine humaines, ou bien à la main, équipée ou non de
faucilles, puis ils sont ensachés avec ou sans huile végétale, avec la farine
pour la consommation, pour la satiété, et permettre une bonne combustion digestive
des plus légères.
Au moyen de ce même boyau par où passe la respiration et où les sons sont
produits, il y a une subdivision où les aliments végétaux dont nous parlons,
(id est: le son, par exemple), poursuivent un itinéraire différent pour être
compressés par des sucs gastriques et intestinaux en combustion biologique et
en péristaltisme, selon le volume de l’appétit des personnes, égalisé par la
pensée du repas précédent et pourvus de l’abondance infinie qui nous environne
de façon salutaire, non-violente et absolue.
Tout aliment frais, de source végétale, est non-mort. Il est vivant, et ce,
jusque dans nos intestins. Il n’y a donc pas de meurtre à le manger, au
contraire des animaux. Ce genre exclusif de nourriture nous met donc en contact
avec la vie uniquement, et à son état pur. Le son des céréales est donc vivant,
soit non-mort, en chaque alvéole ou chaque cellule comme vous vous dites.
Les sons audibles
Comme il n’a pas encore été prouvé scientifiquement que dans un espace
hermétique et vide d’air, ou encore dans l’espace, nous pourrions calculer la
vitesse du son, c’est-à-dire sans circulation de l’oxygène, nous ne nous
aventurerons pas trop dans ce domaine inconnu.
Nous devons plutôt refléter les principes de la propagation sonore dans la
calligraphie des sons que nous utilisons dans notre environnement, en d’autres
mots, les polices de caractères. On peut paraphraser et dire que le silence est
du son mort. Mais disons plutôt de lui qu’il consiste en des vibrations d’une
fréquence si basse, que nous ne pouvons les percevoir. Oui. Prenons ainsi un
instrument de musique qui serait laissé dans son étui, prenons de plus une
ampoule électrique toujours éteinte, jamais branchée, ou bien encore un robinet
toujours fermé, une chaufferette à « off », ou si vous le voulez, une
pensée qui n’exprime bien jamais bien ce qu’elle veut dire. Une automobile au
garage, quelque chose qui ne fonctionne pas, en somme inerte.
Prenons aussi un objet utile qu’on a coupé en deux ou en plusieurs parties,
ou une poupée démontée, ou un appareil électrique ou électronique décortiqué
dont on a séparé les pièces, ou quatre couvercles de pintes de lait troués, ou
encore un ordinateur auto-destructeur, dont ni les concepteurs, ni les
fabricants, ni les utilisateurs n’auraient jamais voulu ni programmé une telle
option sur lui, eh bien, je vais vous le dire, aucune de ces choses ne peut
produire un seul son, un seul mouvement, ou une seule lumière, par elles-mêmes.
Ce sont des objets « morts », sans utilité ou sans vie.
Donc, lorsque nous écrivons, nous devons éviter de « dessiner »
une lettre ou un son qui revienne à son point de départ. Parce que ceci
enfermerait la vision des yeux sur un vide, sur la description d’un son qui ne
se propage pas infiniment comme dans le réel air ambiant, sans revenir en
arrière. Comme nous le montre la fenêtre d’un oscilloscope à l’ordinateur. Car
le son est une vibration qui se répand depuis son point d’origine à la vitesse
de 340 mètres/seconde dans une ambiance comme il en existe dans la plupart des
lieux habités du globe.
De même, une semence ou une graine écrasée, pourrie ou brisée, ou morte
comme on dit, ne peut pas germer, faire une pousse, grandir, fleurir ou
fructifier, puis donner non plus une semence entourée de son enveloppe qu’on
nomme couramment le son (de blé par exemple) de la graine, ou aussi des fruits,
et de générations en générations.
Bouger, c’est faire du son. C’est faire des sons, des bruits, de la
musique. C’est aussi donner un sens aux sons, aux bruits, à la voix et à la
musique que nous faisons. Depuis le plus petit insecte jusqu’aux éléphant(e)s,
en passant par le battement du plus petit coeur qui existe, jusqu’aux coeurs
des rorqual(e)s bleus, tous ces coeurs qui battent ont commencé par être des
oeufs avant d’avoir eu un peu de sang, jaune, puis rouge (ou bleu un peu). Et
nous aussi.
Lorsque nous écrivons, nous dessinons des signes calligraphiques qui sont
sensés exprimer des sons. Or, si nous savons que les sons audibles ne sont pas
muets, pourquoi donc les lettres de l’alphabet (l’occidental latin par exemple)
comportent-elles plusieurs signes
dont les configurations nous indiquent tantôt un espace clos et bouché, tantôt
sont représentées par deux signes séparés pour une seule lettre, ou tantôt
encore deux ou plusieurs signes qui s’entrecoupent en se brisant et en
exprimant le symbole bien connu de la mort? Je ne chercherai pas de bonnes
raisons pour expliquer ces lacunes. Je vais plutôt vous expliquer qu’un outil
comme un spectromètre ou un oscilloscope audio-numérique nous montre bien
qu’aucun son de la voix n’est double ou bouché, et qu’aucun n’est entrecoupé.
J’ai remarqué cependant que la plupart des programmeurs des oscilloscopes
informatisés ont placé à tort la ligne qui figure le silence au milieu de leur
fenêtre. Je félicite ceux qui l’ont placée en bas, car nous l’avons vu plus
haut, l’endroit où le « silence » se trouve autour de nous, c’est
bien en bas, dans le sol ou dans la terre.
Plus que comme la courbe d’une vague sur l’eau, l’onde sonore oscille et
transporte l’intensité de la vibration audio depuis sa source jusqu’au loin,
dans des rayons de trois cent soixante-douze degrés de façon à la fois droite
et directe en même temps que spiralique. De même, dans l’air, bien
qu’invisibles, les ondes sonores se propagent, et comme sur l’eau, elles ne
reviennent jamais en arrière, à moins d’avoir frappé un obstacle, comme un mur,
une paroi, n’importe quel objet solide sur lesquels elles se réfractent,
rebondissent comme d’une nouvelle source, plus faiblement cependant. Comme la
lumière se reflète dans un miroir, si on veut trouver une comparaison qui aide
à bien faire comprendre la pensée que je vous soumets.
Aussi, les sons sont « réfléchis » ou encore réfractés sur la
terre. En faisant cette observation, j’ai appliqué tout simplement ce principe
que les caractères d’écriture ne doivent pas descendre en bas de cette
ligne._________________________ qui représente le silence de la terre.
Le dessin schématisé des ondes sonores ressemble à ceci: ∿
Ainsi, enfin, nous sommes à même de constater toute l’absurdité d’une
majorité de ces signes de l’alphabet désuets qui sont (ils ne le sont pas tous)
incongrus aux principes sonores. Vous en conviendrez, les écrivains et les
copistes de l’ancien temps ne disposaient pas de ces outils modernes de la
technique informatique des enregistrements audio qui nous rendent de si grands
services. Ces appareils nous ont permis de bien visualiser ce qui se passe dans
le dessin, ou la représentation des mouvements de la vibration de tout bruit,
de tout cri, ou parole ou musique, bref, tout ce qui comporte un volume audible
calculable en décibels.
Mais dès maintenant que nous avons vérifié ces assertions, il ne nous est
plus loisible de nous permettre de faire encore des erreurs comme il y en a
dans toutes les littératures internationales. Ces défauts ont eu trop de
conséquences désastreuses sur toutes les conceptions, les féflexes mauvaisement
acquis, l’apprentissage non-maîtrisé de l’expression libre et non-violente de
la pensée à partir des littératures de tous les pays.
Dans les écoles, tant de bonnes volontés furent écoeurées de par les
mauvaises expressions visuelles et textuelles découlant sur le langage et les
comportements des élèves d’abord, puis des adultes subséquemment qui en furent
corrompus en fournissant à leur expression quotidienne une somme absurde d’illogismes.
Le processus qui a engendré ma réflexion sur la relation des caractères
avec les sons audibles s’est échelonné sur de nombreuses années. D’abord par
simple prise de conscience des énergies négatives qui ressortaient du fait d’écrire
avec un crayon, ou un stylo, puis dans les textes en général. J’ai reconnu que
les mauvais caractères courants, et il y en a quarante et un en langue
française, que je citerai plus loin, poussaient notre pensée à être bien mal
représentée, Ils nous rebutent de beaucoup d’avoir des réflexions positives, de
bonnes sources littéraires, devenant beaucoup trop improductifs (et
improductives), par les insuffisances et les inepties de certains signes
destinés à représenter les sons articulés de nos mots, de notre parole, de nos
phrases et de nos courts ou longs discours, ce qu’ils ne sont pas aptes à
faire.
Dans une seconde étape, j’ai pris le crayon, le stylo et la plume pour
visualiser comment bien réparer les alphabets. Le français d’abord. Je me suis
mis à écrire dans des cahiers des exercices d’écriture d’une nouvelle façon,
avec un peu comme sujets de tout ce qui me venait alors à l’esprit. Ces
nouveaux procédés correspondaient enfin beaucoup plus à la science acoustique
des sons. Je réalisai alors à l’écriture et à la relecture de mes cahiers de
grands soulagements. Je sentis mon intelligence soulagée et plus légère au fur
et à mesure que je continuais.
Sur les entrefaites, je devins très malin... (boutade) Dès le début du mois de juillet 2,008,
je pris la résolution de devenir végétariste. Une sorte de végétalien, ou de
végétarien. Moi j’appelle ça de plusieurs manières. Être un «végétuerien» par
exemple.
Et j’ai jeté à la poubelle tout ce que j’avais de viandes réfrigérées,
congelées ou bien en conserves. J’ai arrêté d’acheter des oeufs, et tous les
produits qui en contiennent. Bien que j’aie été malade deux ou trois fois
depuis plus d’un an pour avoir mangé des nouilles aux oeufs sans le savoir bien
tout-à-fait, je n’ai pas racheté de poisson, ni de viande, plus jamais. Ce que
j’avais, je les ai jetés. Plus de crustacés, ni de mollusques non plus. C’est
pour ça que je suis devenu très malin... (rire) En effet, je suis aussi si bien
plus doux que non seulement je ne tue rien, aucun animal ou être animé, mais
qu’aussi que je n’encourage personne en les payant pour les tuer, à l’avance ou
non. Ce qui veut dire aussi, plus de cuirs, ni divans, ni ceintures, ni
souliers, ni sacs, ni portefeuilles de cuirs, donc plus jamais de morts dans ma
vie.
Si ça va vous décourager de faire comme moi, dites-vous que j’évite la
guerre que les humains ont commencée au Paradis jadis. La guerre extérieure et
la guerre intestinale. J’évite le conflit d’ingurgiter des animaux morts qui
n’ont pas pu se défendre contre les la guerre des bouchers qui les ont fait
souffrir, et j’évite les coups de massue dont ils et elles tuèrent les oeufs
aussi. Leurs vies en chair et en os furent mises à mort, détruites d’une façon
enrageante. Leur consommation n’est pas autre chose que de l’obsession
institutionnalisée. C’est du cannibalisme appliqué aux animaux.
La page que j’ai tournée à ce sujet est, et demeure toute aussi bien
irréversible qu’irrévocable. Et comme disait un certain chanteur populaire,
«Vous savez, vous êtes ce que vous m’angez.» «You know, what you eat you are.»
© John Lennon.
Ceci a une relation intime avec les alphabets débouchés de cette façon que,
dans une troisième étape, j’ai mis en oeuvre au moyen de l’ordinateur la
construction de cette police de caractères telle que vous la lisez ici.
Sur une dernière période de six mois, j’ai donc recherché presque
quotidiennement dans le Visualiseur de caractères fourni avec le programme
d’exploitation de mon ordinateur les lettres les plus adéquates ou bien les
plus approximatives de l’imitation sonore scientifique des consonnes et des
voyelles dans une palette mondiale, en ne cherchant pas à faire de l’art
visuel, idéographique non plus, mais bien en m’appliquant à reproduire au plus
près possible ce que j’avais déjà établi comme principes dans mes cahiers
manuels.
Au bout de ces recherches dans toutes sortes de caractères et de codes
internationaux, je parvins à réaliser une nouvelle palette de caractères
personnelle. Pour la réaliser, je dus encore pour un laps de temps la mettre en
fonction par un procédé que l’on nomme par la «substitution de caractères» dans
les traitements de texte. Je trouvais cela assez fastidieux, puis voilà qu’un
jour ou bien l’autre je trouvai le moyen de l’avoir disponible directement à la
frappe sur le clavier. À ce moment, la transcription immédiate de mon nouvel
alphabet était beaucoup moins longue à écrire, ou encore à mettre sur l’écran.
Mais l’harmonie visuelle et les inégalités de ce procédé n’étaient pas pour
encourager qui que ce soit. Ce sera encore meilleur me disais-je, lorsque le
clavier lui-même affichera sur ses boutons tous les nouveaux signes des
caractères des Végésignes, chiffres, consonnes et voyelles.
La découverte de la lettre T
Et voici donc la grande valeur que j’attache à la lettre la première qui
fut l’amorce de tout ce grand procédé, de tout ce grand bouleversement que j’ai
mis en oeuvre. Il s’explique dans la première lettre d’Éole et d’Alvée dans le
livre de la Jeunesse, (La Jeune Aise ou Genèse dans la Bible) chap, 1
Je vous cite les versets 136 à 141, en numérotation ordinale, les versets
précédents étant assez bien connus:
136. Puis Éole et Alvée dirent: Faisons l’homme à
notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la
mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous
les reptiles qui rampent sur la terre.
137. Éole et Alvée engendrèrent l’homme à son image,
ils l’engendrèrent à l’image d’Éole et d’Alvée, ils engendrèrent l’homme et la
femme.
138. Éole et Alvée les bénirent, et Éole et Alvée
leur dirent: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et là, sous mets t
(et la soumettez. en effet, ils étaient en train de leur montrer à écrire);
et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout
animal qui se meut sur la terre.
139. Et Éole et Alvée dirent: Voici, nous vous
donnons de toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute
la terre, et de tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la
semence: ce sera votre nourriture. (Et je donne à toute herbe et à tout arbre
quand à eux de se nourrir de l'air, de la lumière, de l’eau et des minéraux
dans le sol. Ce sera leur nourriture.) (On voit
ici l’exclusion et l’interdit que comportent les plantes carnivores dont le
figuier qui fait l’objet de la faute originelle.)
130. Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel,
et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, nous
donnons toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.
141. Éole et Alvée virent tout ce qu’ils avaient
fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un
matin: ce fut le sixième jour.
Dans les temps anciens, les astronomes, les
astrologues aussi nommaient les planètes du seul nom de JOUR.
Pour bien nous le représenter, que le premier
jour, soit le dimanche en français, corresponde à la planète Éris.
Informe et vide, comme nous le décrit la
Bible. Éris devant se trouver, à cette époque, aux environs de la position de
Mercure actuelle. Les orbites de tous les corps célestes obéissant aux lois
édictées par la loi hiérarchique des pôles du système de Sorus. Situé en ligne
droite et directe au nord de toutes les planètes proches, sous l'attraction de
son étoile orbitaire, les sept premières planètes ou jours ont évolué
écologiquement d'une façon spiralée, tout comme l'ensemble des galaxies les
font se dérouler. Si l'équilibre que Sorus veut pour nous, soit le neuvième jour,
était atteint dans tous les domaines de la nature terrestre, avec toute notre
bonne volonté ainsi que nos actes concrets pour y parvenir, incluant
l'alimentation universelle végétaliste pour tous, humains et animaux, nous y
parviendrons. Et les orbites naturelles spiralées de toutes les jours nous
conduiront plus loin dans l'univers. Pour l'instant, depuis le huitième jour
s'il le décide en accord avec Sorus, l'humain avec ses sciences devront établir
la règle de calcul de cette loi universelle de l'attraction orbitaire par les
pôles. Cette loi n'a pas encore été découverte. Elle régit la perception qu'ont
les humains de la durée du temps, des saisons, de leurs facultés d'observations
et d'interprétations de tous les phénomènes qu'ils peuvent voir, étudier,
sentir ou ressentir, reconnaître, approuver, et bien sûr, à leur insu, ne pas
les comprendre, comme des criminels ne comprenant pas le choix à faire entre le
bien ou... le reste. Alors, bien entendu, les minces fils des neurones
récalcitrantes des humains et leurs humaines sont bien peu de choses à mettre
en suspens ou en pause avant de permettre aux orbites de nous laisser voir que
nous voyageons bien réellement en suivant une spirale sans cesse grandissante.
Le second jour, à la planète Pluton. Dans le
Livre à Sorus, formation de l'eau et des nuages.
Le troisième jour, à la planète Neptune.
Formation des végétaux et des poissons.
Le quatrième jour, à Uranus. Formation des
insectes et des oiseaux.
Le cinquième jour, à Saturne. Formation de
tous les autres animaux incluant les humains.
Le sixième jour, à Jupiter. Salle du spectacle
céleste de l'espace, montrant comment se font les fécondations partout, pour
l'éducation des plus jeunes.
Le septième jour, à Cérès. Halte de repos dans
l'espace.
Le huitième jour, à Mars. Théâtre dévasté par
la guerre entre les animaux et les humains, entre les humains et les humains.
Le neuvième jour, à la terre. Cour universelle
pour procès contre la non-observation vitale, et réinsertion par sevrage des hostilités et stages d'études en
droit des éco-systèmes, ingénierie correspondante en conservation de la vie de
la nature globale à tous niveaux. Nous attendons tous le pouvoir pour l'ONU de
légiférer sur l'interdiction internationale absolue et irrévocable de tuer tout
animal, tout homme, tout oeuf, tout poisson, mollusque, crustacé ou insecte...
Le dixième jour, à Vénus. De l'eau et des
nuages.
Le onzième jour, à Mercure. Informe et vide.
Le soleil reste en douzième position dans ce
tableau.
VEGESIGNES
Le décalogue lui aussi est bien éclairé sur ce point. À l’amendement de la
première dizaine, à la septième unité, il est écrit:
⚡
Tu ne tueras point.
Le « végétalisme »
(végétarisme sans oeufs ni poissons, végétalisme) est donc de rigueur. Puisque
pour les plantes non-carnivores, le fait animal ou humain observé de la mort ou
de la cessation de la vie n’est pas du tout le même fait. Les plantes
non-carnivores ne cessent pas de vivre pour cause de meurtres. Tandis que les
êtres animés, si. Dont le suicide qui est un meurtre par ingestions carnivores.
Les vieux signes alpha(bétique)s
minuscules en sont à la première centaine, la troisième dizaine et la cinquième
erreur en langue française, que je ne peux pas reproduire par principe, mais
que j’ai corrigés ci-dessous par le même principe: les voici donc bien
corrigés:
aàâbdeèéêëfgi ï î joôpqtùûüx
Ceux qui ne sont ni bouchés, ni entrecoupés, et sans accents ou points
coupés par unité et qui ne descendent pas sous la ligne, les bonnes lettres
minuscules déjà connues en sont donc à la première centaine, la seconde dizaine
et la troisième:
c h k l m n r s u v w y z
Nous voyons donc que les signes ne doivent pas être bouchés, ni coupés, ni
entrecoupés, ni coups doubles ou triples. Pour être valables, ils doivent
montrer que l’ouverture nécessaire au passage du souffle sonore est aussi
transcrite visuellement. Ils sont maintenant des signes visibles que les sons
de notre coeur, de notre souffle et de notre voix circulent. Vous pouvez le
constater maintenant en lisant ce livre.
Physiquement et scientifiquement, les sons ne peuvent pas s’entrecouper.
Ils ne sont pas des coups doubles. Dans ce cas, il nous faudrait prononcer deux
sons. De plus, nous n’avons pas l’obligation sous peine de mort de nous
représenter sans cesse par des lettres les avortements ou ni les tortures
meurtrières qu’on infligea aux animaux tout aussi bien que vous pouvez le penser,
ou aux humains dans le passé, en les privant pour toujours de produire des
sons. Qu’on les pense ou bien qu’on les prononce, selon le bon principe du: «un
son = un signe» demeure. Nous devons aussi au dessin de l’écriture faire bien
correspondre la courbe sonore en ceci que presque tout le monde a pu voir un
spectromètre ou un oscilloscope qu’on retrouve dans des laboratoires audio ou
médicaux scientifiques.
∿
Et demeurons paisibles aux moments de lectures et d’écritures.
Selon ces pricipes, les vieilles majuscules sont rendues à leur première centaine,
troisième dizaine d’erreurs, plus une: mais les voici bien corrigées et sans
erreurs: AÀÂBDÉÈÊËÎ ÏOÔPQRTÙÛÜX
Quand les caractères sont accentués, nous devons coller les accents un à un
sur chaque lettre. À mon humble avis, il est toujours préférable de les faire
correspondre à ce principe, si vous me suivez.
Par conséquent, les bonnes vieilles majuscules que nous
avons apprises sont rendues à la première centaine, deuxième dizaine, sixième: CEFGHIJKLMNSUVWZ
À vos crayons, ou à vos claviers, et bonne chance!
Leaurend Lavie Hyper Bonnéchaste
Créationises
Tous les carnivores,
carnivoristes, nécrophagistes, espèces d'hypocrites.
Je reste très poli, mais je ne suis
pas le T d'églises.
Il y avait une forêt sans fruits, et sans
nourriture. Et il n'y avait que très peu d'animaux y vivant. Il y avait aussi
une jungle pleine de fruits, et dans l'abondance de la nourriture naturelle. Et
il y avait dans cette jungle beaucoup d'animaux y vivant.
Dans la forêt, il y avait des vendeurs de tout ce qui pouvait se trouver là.
Tout était payant. On ne pouvait rien obtenir gratuitement. Mais dans la jungle
de l'abondance, tout était là, par opposition, gratuit et à portée de la main,
ou bien des lèvres, succulent, maturé, juteux, pleins de sucs et de nectars, et
délicieux. Dans la forêt, tout était pénible, difficile, suant, et, les prix
changeaient tout le temps, et il y arrivait des accidents, les gens étaient
habillés, ils tombaient malades, ils étaient punis, la foudre mettait le feu,
il y avait des inondations, des tempêtes, ouragans, cyclones, trombes, raz de
marées, les populations pullulaient de voleurs, de tueurs, de bouchers,
d'abatteurs de bétail, d'aviculteurs et de pêcheurs cruels ou non. Oui, hélas,
la forêt payante était maudittement mortelle.
Certains de nos jeunes gosiers mélodieux
décidèrent de belle lurette de semer plus de jungle au travers de cette
mautaditte forêt. Pensez-y! Ne détruisez pas
l'abondance qui nous sécurise! Mangez-en des radis, car c'est par radis que
vous retrouverez le paradis!
Cuire ou bouillir de la malbouffe n'enlève pas
qu'elle provient du sang des victimes, qui, à l'origine était plein de vie,
jeune au début, avec espérance de
vie, et dans l'oeuf, il était jaune.
Si on débouchait les goulots
Pas
trop long, Y faut que ça s'comprenne, pas trop compliqué, y faut un suspense,
une intro, un corps, une conclusion, y faut émerveiller, y faut que les mots
dansent, y faut que ça chante,
comme une machine, y faut que ça avance, comme une samba, comme une roumba,
elle veulent toutes swinger, olé faut les sauter, olé, faut les souler de
musique et d'images suggestives, y faut grouiller, ne pas rester à la même
place, pina colada ou chocolat, y faut bien mouiller ça, les filles veulent que
ça frétille, avant d'entrer dans le mille, elles courent après les exploits, et
le spectacle, hourra, dans le ciné-rama de leur éducation, elles veulent tout
bousculer pour révéler les secrets de leurs heures à un mec dans la salle qui
les toise depuis leurs débuts.
Tu
vas me tirer toute la nuit, tu vas me vider toute la batterie, tu vas
t'entortiller avec moi, on va se fouter des beaux draps, Il faut qu'on fasse la
paire nourricière, et que je te gave
de mon miel. tu ne joueras pas la comédie, si on veut essayer quelque chose, on
se le dira. Pis on laissera la musique jouer à l'ordi ou à la radio. On montera
le chauffage si y fait pas chaud. Tu ne joueras pas à l'américaine, je ne ferai
pas le casseux-de-veillée. Quand tu partiras, dis-moi à la prochaine, et ton
numéro, laisse-le moi. Si je vais chez-toi, je te laisserai une page de mon
agenda, pourvu qu'on en arrive à ce que toi et moi ne soyons plus rien d'autre
que nous.
/Les 8 et 9 août 2009.
Pour les douleurs de la paix
-Si
j'avais vos pieds de fer,
Ô vous les ponts qui vous arquez dans les airs,
Qui supportez les convois militaires,
Qui rendez les peuples fiers;
Je ne marcherais plus vers la guerre ni la
misère,
Ça dérange des animaux.
-Si
j'avais vos ventres de fer,
Ô vous qui chevauchez les mers,
Vaisseaux de marine et navires destroyers,
Je ne nagerais plus vers les combats.
Je fermerais les journaux de bord
Des commandants et des capitaines
Ils ont déjà reçu des coups de semonce du vent
et des tempêtes
La pêche, ça dérange des animaux.
-Si
j'avais votre bouche d'acier,
Ô vous les canons de fusils qui bafouez les
opprimés,
Qui pilonnez d’obus et de mortiers
Sur des collines désertiques et ensoleillées
Pour faire avec de la poussière et des cendres
des famines éplorées;
Ça dérange des animaux.
-Si
j'avais votre bouche d'acier, qu’est-ce que je mangerais,
Pour ne pas déranger des animaux?
-Si
j'avais pour bras vos chenilles sans coupures,
Ô vous les chars qui mirez des hommes dans la
loupe,
Ô vous qui écrasez les obstacles et semez la
déroute,
Ô vous qui cliquetez la terre pleine de grâces
sur les routes;
Ça dérange des animaux.
-Si
j'avais le dessus sur vos contrats de milliards,
Ô vous qui financez les armées
Autour de vos tables de billards,
Ô vous qui arnaquez l'opinion Pour sévir sur les pauvres,
Ô vous qui vous révulsez de dégoût pour eux
dans vos alcôves,
Ô vous qui fabriquez, achetez, préparez
Vos ogives et vos missiles
Pour paraître parmi les plus forts
En boucheries et ustensiles inutiles
Ça dérange des animaux.
-Si,
prix pour prix, je pouvais payer pour vous acheter toute la paix,
Ô vous, poudrières humaines,
Qui vous allumez à cause du pétrole, de la
langue ou de la religion
Qui s'attendent à des courbettes et des dîners,
à des cadeaux et des privilèges,
Ça dérange des animaux.
-Si
j'avais vos mains de fer,
Ô vous, robots téléguidés, exocets de soufre,
De foudre et d'éclairs; eh bien!
Ma paix serait plus mais pas égale, bien
pourtant et toujours
Toute simple, fière et vraie,
Et pour bien vous dire, elle l'est plus !
Tout m'apparaît plus réel lorsqu'elle
m'éclaire.
Mais pour t’aimer mon amour, je n’ai que mes
mains
qui t’envoient mes baisers de loin, tous les
soirs, tous les jours
Ça me dérangerait pas des animaux.
-Si
j'avais une esprit de continuelle demande,
ô vous les grands propriétaires terriens,
Je labourerais, je dérangerais l'air
Avec un grand coeur lumineux
Celui des poètes, celui de nos pères,
Pour que vos plaines de sel et vos déserts
Ne soient plus vidés de leur miel ni de leur
lait
Mais bien vidés de leurs enfers
Et deviennent des terres pleines des grâces les
plus fertiles,
Qui en bonté, qui en abondance,
Ça me dérangerait pas des animaux.
-Si
j’étais un robot, saurais-je c’est quoi la paix?
Qui me ferait mon changement d’huile?
Qui me réparerait mes freins usés?
Est-ce que ça dérangerait des animaux?
Mais
si je ne t’ai pas près de moi, mon amour, où s’en ira donc ma vie, mon amour,
mon insouciance? À quoi me sert ma paix?
Que
toutes les armes de bataille
Qui accusent ceux qui les prirent
Soient fondues dans les hauts-fourneaux
Pour devenir des charrues, des pelles, des
pioches,
des tracteurs de ferme, et des instruments
aratoires nouveaux !
C’étaient des avions de chasse, des pilotes
casse-cou
Pour des poignées de clous, au coût, des
milliards au bout.
Qu'alors vos plats et vos coupes à boire soient
au niveau
Et ne portent désormais nulle tache de
déshonneur
Car
il n'y aura nulles tenailles sur votre coeur que je souhaite devenir généreux,
Et ne dérangez pas des animaux.
Les Vivants
C’est une fleur
déployant sa corolle de joie,
C’est un beau
monarque sortant de son cocon de soie,
Il déploie les
langues de ses ailes pour vous dire de le suivre,
Et la fleur elle
pousse à vue d’oeil, ses diadèmes m’enivrent
Sous un arbre qui
veille, c’est une semence qui germe,
Et sa tige si lisse
se laisse glisser sous tes doigts,
Elle indique le
chemin du soleil avant que le jour ne se ferme,
Et vous montre le
ciel comme un film, comme un livre,
Comme il ouvre ses
pages bleues, blanches et grises
Avec souvent un
trou au milieu, pour mieux voir les merises
Et les rochers
cassés par les sources plus fortes,
Par les cascades
érodés qui ont ouvert ses portes
Au pays des Titans,
des Dragons hélaient les lance-flammes
Pendant que la
fraîcheur des torrents limpides tranchait les drames
Et donnait à boire
à la faune, qui s’en remettait à genoux,
À l’orée de la
forêt du courageux hibou.
C’est un présage de
libre thé au fond des palais des bois,
Jonchés de troncs
et de fougères, la pénombre dans les sentiers
Parmi les coiffes
des conifères s’éclaire de muguets entiers
De trilles, de
verges d’or, d’épilobes et de tiarelles
Les clairières s’ensoleillent
d’intenses arômes
Que les insectent
sillonnent comme des étincelles
Les feuillages
verdoyants comme des parfumiers gantés
Nous tendent de
toutes parts les fleurons de leurs baumes
Toutes les plantes semblent
nous dire et nous inviter:
«Vous étonnerez les
gens des villes et tous les autres,
Venez puiser dans
nos beautés tous les secrets des vôtres.»
C’est le chant
éperdu d’un oiseau qui s’égosille,
Qui sortant du nid,
s’envole libre sur les lois et les eaux,
Car on ne sait où,
elle est partie sa chère famille,
Elle s’est envolée
de la terre pour bien le voir là-haut, le Très-Haut,
Est-ce que je n’ai
pas prédit au lieu des fouets, ma paix viendra te retrouver
Dis-moi pourquoi je
suis serein dans tes bras comme un nouveau-né,
Devant les précieux
silences de nos souvenirs et de nos oublis,
Plus rien ne m’étonne,
je pense aussi, et j’en suis bien plus surpris,
Plus il est tard,
approche le soir, il revêt le crépuscule des anges,
Pour examiner nos
prunelles et nos mille raisons,
Les journées
commencent tôt, elles se font des chants de louanges,
Loin du temps qui
boîte, ou qui meurt, sur le pas de nos maisons,
Si on les
enveloppait de parfums pour semer d’étés,
Et supplier les
saisons de nous laisser nous aimer?
Mais dis-nous
comment, ô femme musique, gratter fort l’humanité
Une harpe
pourrait-elle envoûter les déveines pour mieux les renfermer?
Si nous voyageons
un jour ensemble, mon amour,
Ce sont les dons
que les vivants feront à notre secours:
Tous les soirs avec
le viré thé,
Ils se souviendront
bien de nos baisers...
Brilnom
Mon
nom est Brilnom et je suis un humain. Je ne suis pas brillant. Je suis un grand
destructeur. Je paie des maffias entières pour qu’ils tuassent ce qu’il y a de cadavres dans mon assiette. Je ne pense qu’à tuer pour vivre. Je mourrai d’accident ou de maladie, mais je mourrai. Parce que je me
serai nourri de la mort. Parce que je serai envahi par elle. Je ne peux pas m’en séparer. Je vis, je dors, je ne respire qu’elle. Elle me donne des vitamines dans ses vermines. Je
me dis que c’est l’évidence: la vie doit tuer pour vivre. La notion du peace
and love, ce n’est pas entre les
humains et les animaux qu’elle s’applique pour
moi. Je suis cruel, mais je l’ignore.
J’ai des religions pour
bénir mes péchés de brute et me permettre de recommencer pseudo-joyeusement.
Mais au juste j’ignore c’est quoi le péché. Mes religions en ont fait des listes,
mais elles disent qu’on peut demander
pardon. Alors pourquoi? Je ne sais pas pourquoi je vis. Je crois que je vis
pour manger des viandes, des oeufs, des poissons qu’on a tués pour prendre dans la mort la punition qu’on a fait subir aux pauvres animaux et l’avoir pour nous, la mort. Je ne sais pas ce que cela veut
dire. Le plus souvent que je vois, que je touche de ma main des animaux, ils
sont déjà morts. Je pense que je manque d’amour pour eux. Mais je fais mon épicerie machinalement.
Je travaille machinalement. Je vis machinalement. Je suis une machine à
détruire, qui sera détruite par elle-même. Mais je l’ignore encore. Je ne sais pas que la vie c’est vrai.
Je
me choque contre moi-même sans savoir pourquoi. Je me choque contre mes amis,
et là non plus, je ne sais pas pourquoi. Je ne suis pas à plaindre, je mange
tant que je peux à ma faim. J’ai un manteau de cuir, une ceinture de cuir, des souliers
de cruir, un porte-feuille en cuir et des divans en cuir. Ce sont les restes de
nombreux animaux qu’on a dû faire
cuire. Je suis un tombeau, une morgue qui avale à satiété. Mais vous, vraiment,
trouvez-vous que je fais pitié? Me plaignez-vous un seul instant? Est-ce que c’est certain? Que je suis un fou?
La pensée
Nous
ne sommes que la somme du sens de ce que nous faisons. Marcher, courir, nager,
skier, patiner, manger, boire, déféquer, dormir, s’asseoir, rien faire, Tout a un sens qu’on sent dans ses tripes frontales. La pensée indique ce
sens. Elle est d’autant plus libre
et passionnée qu’elle est claire
et limpide. Elle est l’initiatrice de tous nos mouvements et de tous nos repos.
Mais
quand on est devant notre breuvage, il faut le boire. Ce qui reste
indispensable à notre bien-être ne doit jamais être négligé, entre deux choses.
Il faut garder l’esprit alerte. Notre bien-être exige que notre corps soit l’outil utile de notre pensée et rien d’autre. D’où l’importance d’une conscience toujours présente qui se manifeste en
tenant compte de notre environnement. Des méprises sur les comportements que
nous observons tout autour de nous sont fréquentes. Nous devons en prendre
conscience et les analyser pour leur trouver des réponses sans hésitation et meilleures
que celles d’autres qui les
cautionnent.
La Terre des Aurores
L’amour exprime sa foi
Mais il décède sans loi
Le loup décide de sa proie
Comme un lion, un prêtre ou un soldat
Mais moi je décide de toi
Exaucé, ton corps dort encore
Ton esprit rêve à l'enfance retrouvée
Libérée de ces damnées années en pleurs
Il voit se réaliser son bonheur
Il ouvre au monde ses bras et rayonne son coeur.
Il y a des hommes braves
Dans les premières pages du livre
Ils ont vu comment venir à la lumière
Bien avant que les hommes soient ivres
Bien avant la faute la première
Avant l’invention des religions du monde
Avant les sacrifices meurtriers
Tout l’univers était rempli des semences des Dieux
Avant que le Tyrannosaure ne gronde
Et que ses oeufs volés ne soient dévorés
Les Dieux géants ne badinent pas avec la flore
Tout était merveilleux sur la Terre des Aurores
Le désir excéda sa foi et ce fut le désastre
Mes amours décèdent sans vous et c’est la catastrophe
Au singulier, il se joue de nous comme un poétastre
Aux plurielles, elles dépendent des arts de nos strophes
Nos amours sont braves et mystérieuses
Ne les laissons pas sans logistique ni quêteuses.
Les Géant(e)s
(chanté)
Mais sans la mort, la vie ne vous tue pas
Elle ne vous joue pas de mauvais tours
À ceux et celles qui la préservent
De toutes les souffrances et de toutes les
douleurs, il n'y a pas non plus de second chapitre, ni les
autres numéros, pas de crimes, pas de violences, pas de
guerres, pas besoin des cours de la justice
Et tous les animaux nous sont soumis
Toute la nature, toute la mer et tous les
oiseaux du ciel, Tous les coeurs resplendissent des amours
comme le soleil, comme la lune, comme les étoiles,
Et même le soir, Il n'y a plus
d'obscurité,
Il n'y a plus de mauvais temps.
Mais sans la mort, sachez qu'on n'est pas des
coupables
On n'a pas de punitions, pas de
cauchemars
La vie nous est allègre comme une brise
légère
On n'a pas besoin du travail ni de la classe
ouvrière
Et quand vous nous aurez
rejoints,
Quand nous serons assez nombreux,
Quand vous aurez compris et agi,
Nous peuplerons le bon vent de chaleur et
d'enfants
Qui nageront dans le ciel, ils seront des
géants
Ils partiront très vite des seins de leurs
mères
Et nos filles seront des étoiles brillantes
au firmament
Nos jardins seront dans les espaces
infinis de l'univers
Mais sans la mort, pourquoi ne poètes
radieuses
Végétaliennes parfaites, vous êtes dans
mon coeur
Limpides de joie, et mutantes!
- Que jamais la honte ne vous arrache
La jouissance infinie de la vie et ses
multitudes
Que jamais la crainte ni la peur ne vous
impose
- leurs enfers
Sautez au cou de celui pour qui votre
coeur tendre
- s'illumine
Sachez vous grandir fières dans le secret
- devant les nécrophages démoniaques
Sachez leurs existences incompatibles à
la vie
Et chassez leurs idées et leurs
sournoiseries;
- En leur disant: va-t-en!
Seraient-ils les plus horribles,
- seraient-ils les plus séduisants
Laissez-les partir à leurs destins
sans leur craindre de retour
Car tout le spectacle de la peur se
transforme en bien
et en confiance par la pensée de la vie qui
ne finit pas.
Ça fait que dépêche-toi, chérie, de venir à la maison.
/ © 2009.
Papiers
Machines à papiers,
à lier pulpe et vérités ensemble,
papier journal
papier à calquer
qui claque et puis qui tourne,
copies de formulaires
ferrailles, courroies et gomme
baloune,
papier carbone
platines d'écartelés, soupe en
poudre ou bien en soufre,
papier carton gaufré
moumoune, est-ce que ces chicanes
c'est pour s'aimer?
papier glacé
Ils ne veulent pas nous voir nous
embrasser...
sonnez, rimes!
résonnez, trombones à papiers
Et puis la faune & la flore,
donnez du miel doré!
Encore une voix au salon qui vient
de loin
puis une deuxième, vous ne les entendez pas?
les doux chants d'amours sous les
mépris d’hier
s’encrent mieux eux-mêmes
que ne se laissent voir les foules
en détruire les raisins
la raison est écrite: les bons sont
mal pris
piétinés jusqu'à la mort dite
d'ici-bas la bohème
de nos verbes qui s'entrechoquent
et de leurs fardeaux à table réunis
Je dois me gagner la foi de ceux qui
ne l'ont pas;
par la saine raison
Qu'est-ce que c'est une foi?
C'est juste une fois.
avoir hâte d'être sur le pas de la
cheminée
la remplir de joie, de bûches qui
brillent
d'espoir et de convictions
les mois que l'émoi de l'impossible
ne fatigueront plus de certitude!
Tu ne prendras pas soin
de ceux qui veulent sournoisement
ton bien
car s'ils l'attrapperaient
ils ne t'en laisseraient guère.
Je dis cela en passant pour prendre la passagère
Concentrée au dedans de moi,
Attendant les mots avoués,
En attendant que les alvéoles remplacent les cellules.
Bas de laines
Imagine des gâteaux vermoulus de
ciel / Assis sur des soleils de nuages
Des anges gris qui s’esclaffent / Sous des
portes d’éphémère
Des sulpriates qui t’arrachent / Des miracles
de réclames
Des mécontents déroulant du mauvais
temps les surplus
Qui préparent leurs mauvais coups
En nous souhaitant qu’on n’en sache rien
Qu’ils vont faire des saloperies, nos ennemis
Des bouchées doubles, moi je les
aime quand même
Je peux bien faire ça pour eux en
riant d'eux.
Imagine des pavots de miel / Décorés
du toit des treize galaxies
Se souvenant dans du riz et dans ces
yeux kaléidoscopiques
De papillons, de fils, et de lits
des rois / De prêtres, de collègues et de cathécuménats / Super-Cardinal décarabosse
ma vie
Je préfère la liberté de
tchou-tchou-tchou / que de lève-nuiter en plein jour.
Imagine tout le monde au soir s’en sortir
L’oint de tout ce qui l’écoeure à mort
Parce qu’on lui fit souffrir le pire;
Libre à nouveau encore maintenant
C’est comme lorsque le monde
Avait trois jours ou cinq ans, aahh!
J’étais libre! Je marchais sous la pluie,
Elle qui m’appuyait bonnement
Dans le silence elle m’enveloppait
Avec des notes de pianos en coton
Bien, c’t’en arrivant qu’j’ai compris
Qu’en marchant sous la pluie
La jambe ne doit pas se plaire au
sec
Mais s’allonger sous les gouttes sans peur.
Quand elle rentre elle est toute
trempe
Il faut lui enlever sans raidir le
mautadit vieux bas d’coton.
L’esprit des scènes rurales s’habille de gouttes de rosée lançant des arcs-en-ciel
comme le fond du cendrier propre qui a une rosace. Ce soir je me dis qu’en étant tout seul, je peux pas m’raconter des histoires qui ne se réalisent pas parce que
c’est des mémères
de pornos qu’y en inventent.
Ne mets pas des bas de coton si tu viens. Mets des bas de laine, ça tire de la
chaleur de là où ça veut. Tire, et doublement. C’est toute la même affaire. T’es toute belle. Je t’aime de même.
Dis, tu ne t'rappelles-pas qu'on n'tue pas?
Bein là, ch’file pas pour publier d’la poésie
J’ai mangé d’la mayonnaise à cause d’un mauvais cuisinier, pis c’est pire
Ça m’lève le coeur un cadavre de poussin
Sur mes lèvres, sur ma langue, dans
mon corps
J’ai craché autant que j’peux
Faut pas qu’je recommence ça
Ch’t’enceinte acoustique
Au céans pacifique
Pour une belle baguette magique
Ils détruisent la musique
Eux ont construit sur la mort
Ils ont érigé sans fondements
Leurs juges sont pourris
Leurs lois sont amnésiques
Eux se nourrissent des cadavres
Les cauchemars les poursuivent
Ils pensent qu’on ne le sache
Ils réalisent leurs rêves en pleines
faces
Eux bâtissent des charniers
Et se jettent droits dedans
Fais attention à leurs négociations
Ils sont prêts à se payer des
tanathologues
Ils détruisent tout ce qui nait des
oeufs
Ils disent que c’est essentiel pour vivre
La mort dans ce monde leur est
indispensable
Ils disent que la vie est une
maladie mortelle
Les carnivores et les nécrophages se disputent les pouvoirs
Dans les rayons des super-marchés et
des magasins
Ils choisissent les produits et
sous-produits des meurtres
Des assassins qu’ils paient pour leurs marchandises, les victimes
elles-mêmes,
leurs peaux, leurs poils, leurs os,
leurs muscles, leurs cervelles et leurs tripes.
Ce sont aussi les miennes et les
miens.
Et ils se targuent d’être convaincus
qu’on ne peut vivre sans ça
Ils se promettent de dévorer des
macchabées de tous genres
ils travaillent là-dessus pour ça.
Des milliards de générations
s’évanouissent dans leurs tripes
Ils chient de la putréfaction
Des maladies, des brutalités
des guerres, des violences
des tueries et des révoltes
Ils exècrent des blessures
au lieu de caresses
des armes au lieu des fleurs
leurs ustensiles dans les chairs
de part en part transpercent ce qui
reste de l’innocence tuée par l’ignorance des brutes sanguinaires pour la déchiqueter et la faire
dégouliner dans leurs oesophages tièdes et fades, sans vie d’avenir, sans débouchés, coupés de leurs espoirs! Nous sommes dégoûtés
des crucifieurs d’animaux de toutes espèces.
Dis, te rappelles-tu maintenant?
Poètes au courant
On dit qu’la poésie est une onde
Qui a des déplacements vibratoires
Qui se propage dans le monde
Depuis le matin jusqu’au soir
J’dois poète au courant
Qu’elle est une chanson, une rime, une rengaine
Remets ton pistolet dans sa gaine
Qu’elle slame, qu’elle chahute
Qu’elle clame, qu’elle percute
J’dois poète à l’écoute
Qu’elle a quelque chose à dire
Que parfois elle choque ou se choque
Que parfois elle délire
Encore plus si elle fucke ou se
fucke
J’dois poète à l’étude
Qu’elle connaît les arts
Qu’elle les fréquente et les côtoie
Et qu’elle est bizarre
Et aussi qu’elle aboie
J’dois poète au fait
Comme les corneilles ou comme les
aigles
On dit qu’elle fonce sur ses proies
Pour les réduire au néant
Et jubiler comme les rois
J’dois poète à la fête
On dit qu’elle est la plus belle
La plus colorée ou la plus noire
On dit qu’elle est page blanche
Un syndrôme du désir de la voir
J’dois poète un poète
On dit qu’elle n’existe pas
Qu’on ne peut pas vivre d’elle
Que la vie est trop dure
Pour nourrir les bohèmes
J’dois poète un bohème
Quel volubile qui déblatère
Sur son perform-show
Quels rappeurs qui gesticulent
Avec des tonnes de mots
J’dois poète un rappeur
J’dois poète branché
J’dois poète,...
tu sais-tu combien ch’te dois?
Mon automne
Je te chante, mon automne, tu es la
couronne des saisons.
Comme une autonome promenade dans
les pommeraies m’est agréable!
Resplendis d’ors qui
scintillent, d’ocres et de roux,
Entoure-nous des bois chamarrés et
des rouges-gorges...
Quand le ciel nous insuffle
au-dessus des caissons des maisons
son pur azur merveilleux,
dès lors vos cheveux sont des soies
toqués derrière votre doux visage,
Vous naviguez déjà aux souvenirs des
sonores coquillages,
Vos yeux en chandail de laine sur la
berge des nuages
Se gorgent de naturel et d’idéal.
Que fait donc votre coeur, mon amie,
en ces jours tiédis?
Oui, si bien, il fait le bien, au
bien vous-même vous donnez
Comme un épi au semeur, puis au
champ, c’est mon coeur; il vous observe
Voici qu’il trouve le vôtre assis à l’écart, en son voeu il se déploie:
Une couronne de lumière dévoile vos
regards
Et les secrets de leurs verbes les parois.
Petite histoire du monde en deux volets
Y en a qui poèment le bien encore!
Y tuent encore.
Y mangent des tués encore.
Y pensent qu’y aiment les animaux
mais y és aiment morts.
Les cadavres qu’y font et qu’y mangent
ne peuvent pas ressentir ou goûter,
entendre ou toucher, voir
ou penser leur amour, ils sont
morts.
Les animaux souffrent atrocement de
la part de leurs bourreaux sanguinaires. Même les plus petits. Dès qu’ils meurent, la
putréfaction commence. Et ceux qui en mangent avalent leur mort comme des
damnés.
C’est pour cette raison que la mort est entrée dans le
monde. À cause des carnivoriens. La jeune Èse ne savait pas obéir aux Dieux.
Elle et Alpha ont mangé dix oeufs pour commencer. Et ce n’étaient pas des fruits. Et ces oeufs portaient des vies
de petits serpents. Alors, tous les deux, ils se sont obstinés à continuer à en
manger.
Puis les deux ont tué des animaux à
fourrure pour s’habiller. Et ils ont mangé leurs cadavres.
Avant le déluge, les hommes ne
faisaient pas cuire leur «nourriture» carnivore. Les hommes ne faisaient cuire que du pain.
Quand on cueille un fruit, une
graine ou bien un légume, ou encore une herbe comestible, soit aussi qu’on l’ait cueilli pour vous et apporté au super-marché, eh
bien, ces végétaux ne sont pas morts. Même lorsque vous croquez dedans, la
vie végétale continue jusque dans votre corps en vous donnant par ses saveurs
succulentes (les jus, les crèmes, les sèves), et par ses fibres (le son, les
tiges, les enveloppes, les féculents) tout ce qui est nécessaire pour votre bonne santé.
Soyez heureux, soyez végés.
Leur professeur
Appuyé sur le droit sur l’oreiller,
Je ne puis t’entendre de la droite.
À quoi me sert la justice,
¿À quoi bon le droit.
Donner une récompense à qui nous
offre de l’eau froide,
Ça peut lui servir pour nous offrir
quelque chose de mieux la prochaine fois.
La littérature internationale est
fourrée.
Elle compte 3 t; internationale 2;
est, 1; fourrée, 0 t.
Avez-vous déjà réalisé que ce t-là
Est le même qu’au cimetière
Le même qu’à l’église,
Église tes crayons.
Ça veut-tu dire que c’est le signe de la foi
¿Ou bien c’est le symbole de la mort?
Pourquoi la plupart des gens
Écrivent cette lettre en faisant 2
coups de crayon ou de plume?
Le second par dessus le premier
Comme si c’était deux sons de voix,
Alors que c’en est qu’un seul.
Comme s’ils n’aimaient pas le premier,
Comme pour l’effacer,
Ou pour le tuer...
Mais c’est eux-mêmes qu’ils tuèrent.
Ou bien ils tuèrent le son de leur
pensée,
Et ils avortèrent leur texte.
Leurs pensées dévièrent de la clarté,
Ils avaient beau lutter contre,
Ils n’y arrivaient pas.
Et ils avaient honte de leurs pâtés.
Je vais prendre votre main:
Tracez plutôt une ligne de base,
Qui représente soit le sol
silencieux, soit le rebord de la table,
Là où la vibration est la plus
basse,
Ou la plus près de vous,
Puis, sans lever le crayon, tracez
une verticale
Ou une ligne vers l’avant,
Qui représente un brin de gazon
Ou un rayon de soleil,
Puis redescendez par le même brin,
Ou revenez par le même rayon,
Non, on ne lève pas son stylo,
Et en terminant la base,
Là, vous pouvez le lever.
Faites-vous un jardin
De toute la littérature
internationale.
Vous ne vous suiciderez plus
Vous ne vous crucifierez plus
Vous ne souffrirez plus de vos
viré-tés
Vous pourrez même aller à l’uni-versé-té
Et espérer la vie pour l’é-tourné-tés.
La prochaine fois,
Je vous parlerai des autres lettres
et des chiffres.
Il y en aura aussi à repenser, et à
redessiner plus logiquement.
Slam
Arrosant de son sème-branche au coeur touché de
leurs penchures, il redresse leurs tiges et leurs corolles, ravive leurs
couleurs, à chacune qui en resplendit en de nouvelles merveilles. Regardez ces
blanches et verdoyantes toilettes mes compaires! Elles débouchent les cieux,
incomparables et que sous une douce douche de sève implorante, l’art paternel de celles qu’il aime sait bien les connaître. Alvée, l’une de leur genre, fleurs de sèves, vient
auprès de Van D’Éole leur marri. Elles en rient de plaisir, ses épouses
aux alvéoles que de moitiés, si humbles, soient soumises, et il arrive, selon
leurs humeurs qui ne sont pas en même temps, qu’elles expriment leur couleur personnelle,
et répondent en répandant leurs lumières scintillantes et pimpantes de fraîches
arrosées, prismées qui s’irisent et les talquent. Comparez-en vos
qualités jardinières à vos reconnaissantes muguettes, des roses-fleurs sur le
côté du sentier de son coeur, la florale allée. Mais allez rimer ensemble leurs
lumières surmultipliées des paires que vous choisissez et prévoyez leurs
arrimages, là, avec leurs infinis futurs.
Trait de ta gloire. :-) Envoye! Tes cieux
sont-ils dessillés? Décide! Veux-tu une cravate? Avec un noeud de cette petite
brocheuse pour te mettre une étiquette de fantaisie afin de nommer ces quelques
infinies fleurs, ça va être long à écrire... que l’éducation ne devrait pas être de mauvais
exemples de la crossession des religieuses infirmières et encore aujourd’hui puisqu’elles sont d’infertiles fauves de squelettes pour la
plupart décharnées qui se disent tes filles seintes? Réponse: des infécondes.
Es-tu de leur parti? Elles se subdivisent. Elles font des pudibondes pudites
bonnes. Les prétendantes de ne rien faire pour causes exclusives de tout ce que
je fais. Leur morale de fosses-royautés n’a pas tout réussi ses funestes desseins de
voies de fait ni de violences abusives dont elles souffrent par des
imprécations pour en souhaiter de nouvelles à cent desseins des boucheries de
toutes sortes. Leurs pêches mortelles non-fructivores, leurs vertus déicides
des indécisions du-bout-du-monde à l'avenir les 5 cédilles d'or faucillent et
perdent leur voix à la pénombre s'allongeant sur la carène du soleil, ma
groseille. Regarde toute cette eau qui brûle, à la lumi-air, avant de laisser
la place toujours aux mêmes leçons des ti-zozos et de la gro-zozos des
luisances de la soirée.
J'ai
J’ai dormi, j’ai connu, j’ai chanté, j’ai écrit, et j’ai composé, je me suis réveillé, j’ai mangé, j’ai bu, j’ai joué, j’ai entendu; j’ai oublié l’heure, j’ai prié, j’ai crié, j’ai pleuré et j’ai ri; j’ai écouté, j’ai aidé, j’ai parlé, j’ai fait la vaisselle, j’ai fait du pouce, j’ai souffert, j’ai conduit, j’ai pris l’autobus, j’ai pris l’avion, j’ai cousu, j’ai fait le
ménage, j’ai peint et j’ai repeint, j’ai construit, j’ai démoli, j’ai assuré, j’ai annulé et j’ai vendu, j’ai lavé et je me suis lavé, j’ai rasé, j’ai épilé, j’ai tondu, j’ai peigné, j’ai taillé, j’ai tressé, j’ai craché, j’ai acheté, j’ai vomi, j’ai chié, j’ai pissé, j’ai aimé, j’ai embrassé, j’ai éjaculé. Mais pas toutte dans la même journée.
J’ai fait des enfants
comme on fait des ribambelles, mais je ne sais pas laquelle de mes filles est
la plus belle. Puis un jour je me suis rappelé, j’ai compris, j’ai reconnu, j’ai commencé, j’ai soumis le t, j’ai tourné le t, j’ai viré le t, j’ai structuré, j’ai ri encore, j’ai bossé, j’ai pas fini.
Je
continue, je soumets, je tourne, je vire, je structure, je ris et je bosse. Je
vais dormir, je me réveillerai, je connaîtrai, je chanterai, j’écrirai, je composerai, je mangerai, je boierai, je
jouerai, j’entendrai, je
soumettrai, je tournerai, je virerai, je structurerai, je rirai et je bosserai.
Et
je comprendrai toujours que, c’est en soumettant, en tournant, en virant, en
structurant, en riant et en bossant, que la vie continue, malgré les chicanes,
malgré les pleurs et les désenchantements, malgré les heurts et les accidents,
on peut virer le t tout le temps, et c’est bien préférable à toutes les croix des littératures, des
cimetières-unis et des églises divisées. Les arbres, l’herbe et les sons, ça pousse. N’essayez pas de me les crucifier, de me les boucher, de me
les couper ou de me les enterrer dans mes lettres. Je réalise mon rêve: la vie
alléchante... Restons bons amis, et québécois en Dieu.
Il n’y a qu’un monde
Il n’y a qu’un monde
Et il est grand
Une seule réalité
Et c’est de nous aimer,
Ainsi le virété est sous mis.
Il n’y a qu’un monde
Une seule vie fidèle aux amours
Il n’y a qu’un coeur vrai
Il n’y a qu’un droit:
Celui de la justice ambidextre
Nous n’avons qu’UN Dieu
Une seule adoration
Nous n’avons qu’UN, pair
Nous n’avons qu’une paire
De parents toujours pairs,
Une seule parole pour écouter
toute la vie en dialogues
Une seule nourriture végétale
Pour vivre et pour être légers
Et toute la voie lactée
Une seule fois pour comprendre
Que les paradis sont ici-bas
Et le vent souffle
Et le sable coule
Au cas où tu ne t’en souviennes pas
Transformés
-aux soleils de l’esprit
aux milieux des coeurs
Sans nombrils
Nous avons
Des bonnes herbes vertes
Et des fruits des paradis
Où les pêcher ne sont pas admis
Ni les sorts, ni les torts, ni les
ennemis;
C’est le bon Dieu qui les y a mis
Dans le monde, pour nous retourner à
lui,
Et lui dire: je ne te mange pas
Car manger un oeuf
C’est manger le cadavre
D’un foetus ou d’un Dieu
C’est tuer et c’est du tué.
Ne te tues pas.
Je ne tue pas.
Je n’ai pas de tués à manger.
Si je tuais, je n’aimerais pas.
Si je mangeais du tué
Je n’aimerais pas non plus.
Donc, je suis très bien comme ça,
Je le répète à l’infini,
Je ne tue pas, car
C’est trop dur pour celui,
Ou pour celle qui meurt.
Je ne mange pas de cadavres.
Je ne suis pas un nécrophage.
Tous les uns sont dans le UN,
Avec tous les on
Avec tous les nous,
Tous les ils
tous les vous
tous les toi
tous les moi.
Le pronom personnel à la 2e personne
du singulier est invariable. Et ça vaut pour tout le dictionnaire.
La paix est un coeur
Paix en nos coeurs
Qui sont les moteurs
De toutes nos amours;
Des pensées de tous les jours.
Paix à nos coeurs,
Une fois n’est-elle pas assez
Pour convaincre les volontés
De ne jamais lui faire malheur?
Que de tourmentes nous connaissions
À cesser, maintenant, commençons;
Que de souffrances nous entretenions
De pensées noires et de confusions.
À la paix maintenant que notre
souffle aspire!
Qu’il y puise une lumière
Que seul l’amour véritable peut lui souhaiter.
Que notre respiration apporte compréhension, bonne entente,
Et nos coeurs la vision du futur et
une bonne image, de la pensée par la clarté du discernement.
Car il est l’extrême du maximum
Saisissant le vent droit sur nos
têtes
“Écoutez ce que la voix a dit,” dit Dieu, ”-la mienne.”
Ne tarissez pas notre chant;
Le chant de la voie si belle
Qui crie ces ornements:
“Continue! Vis cette fois!”
Ton repos demeure en ces coeurs qui
t’aiment
et t’aimeront, infiniment.
La Paix est un coeur qui t’aime !
La paix minimum
En attendant 2012
En attendant que les carnivores s’entre-dévorent
Et qu’il n’en reste plus
En attendant la paix maximum
La paix suprême.
Végé-pognésie
Bon, c'est quoi que j'dis? Est-ce que j'parle
pour me matcher ou pour être le slammeur le plus applaudi? C'est quoi qui pogne
de c'temps-ci dans les soirées de slam-poésie? J'ai bein beau dire n'importe
quoi, ou parler pour rien dire, y a personne à peu près assez intéressé
d'habitude pour me demander une copie écrite de mon texte. Vu que je n'écris
pas dans le même alphabet que tout le monde. Comme moi-même aussi, je ne suis
pas assez game pour en demander une copie aux slammeuses qui m'intéressent.
Sans doute parce qu'elles ont écrit dans le même alphabet que tout le monde.
C'est pas rien que du boutte sex-appeal que je m'intéresse, parce que j'ai des
cotes à donner moi-aussi sur elles. En plus des juges. Des fois, les juges du
slam filent pour voter pour un gars, un mec plus drôle que bien d'autres, et
souvent, je pense que ça devrait être de façon invariable les juges féminines
qui jugent les hommes. Ce, par un corollaire assez évident, rien que les juges
masculins devraient juger les slammeuses. Dans les cas d'inversion sexuée des
juges, nous devrions avoir affaire à des slammeuses gaies et des slammeurs
gais. On le sait, ça ne fait pas des enfants forts.
Vous savez que les jardiniers au Paradis
crachaient et chiaient les graines et les grains dans la terre pour que ça
pousse. De nos jours, les jardiniers contemporains de l'ère des carnivoriennes
et -riens utilisent des machines géantes à grands coups de budgets et de
finances. Au lieu de vivre au milieu de la nature, les animaux qui inspirent la
peur aux nécrophages les ont poussés dans des mégapoles où il n'y a que des
petits chats et des petits chiens. Les vétérinaires se remplissent les poches
en les stérilisant, les médecins en font tout autant han, sur les humains, à la
pilule ou encore au scalpel à leur tour. Ils destinent ainsi hommes, femmes,
enfants et animaux à leur guise par souci d'économie à mettre fin à la
fécondité naturelle. Séraphin Poudrier version toubib.
Je n'entrerai pas d'une façon brutale dans le
pays des merveilles de ce que je pense au sujet des mutations génétiques par
hypnose, ni pour les punitions corporelles imposées par un souci de correctif
par mesure d'avertissements. Ils ont voulu inciter l'humanité et l'animalité à
la diète verte c'est vert. Et c'est d'une si grande importance que je ne peux
que vous redire la référence de l'un des plus vieux écrits de l'humanité, Le
Livre, premier chapitre, point. Parce que ça a l'air d'une répétition
sempiternelle, comme on disait dans la famille. D'ailleurs, vous verrez, si
vous vous y mettez, il y manque tellement de données scientifiques précises que
ça a provoqué la colère de la plupart des scientistes contre Le Livre. Mais il
y a eu pire: la colère la plus fratricide est venue de l'inquisition
religieuse.
Si on arrêtait la tuerie, rien que pour soi, de
façon personnelle et intime. Il n'y aurait plus de guerres pour nous. Les
animaux nous aimeraient sans réserve. Nous n'aurions plus peur d'eux. Nous
comprendrions leur langage. Nos idées ne seraient plus mortes. Nous ne
donnerions plus de mauvais exemples. Nous nous comprendrions tout de suite.
Nous nous remplirions de joie infinie dès les abordages. Pour ma part, il vaut
mieux donner du miel, des fraises et de la crème à un lion ou à une lionne que
de leur donner un oeuf, un poisson, un zébu, un gnou, une gazelle, une antilope
ou un éléphant à manger. Eh! Écoutez! C'est la même chose pour vous!
Applaudissements
En
fait, j’avais bien peur
de vous l’dire, mais, c’est sûr, si je suis ici, c’est pas pour rien, faire du slam, on fait pas ça comme
chanter sous la douche, pendant qu’y a personne pour nous entendre. Mais je suis un peu gêné au début, de vous
dire que je vous lis ce texte rien que pour une seule raison. Je sais, vous aimeriez
ça que j’sois bon. Ça vous
permettrait d’applaudir. Bein,
heu, j’vas vous l’dire... C’est pour ça. Oui. Juste pour que vous applaudissiez à la fin que je vous
fais ce petit slam.
Bon,
v’la que chus moins
gêné. Je n’ai plus peur. Ça
fait donc du bien de s’dire les vraies affaires. Mais asteure, faut que j’remplisse le 3 minutes. J’avais pensé vous faire des rimes. Ou bien vous chanter
acapella. Ou faire un rap de slam. Ou bien encore faire une critique de l’actualité. Ça pogne tout le temps ces affaires-là. En
tout cas, c’est rare en titi
qu’un slameur ou
bien une slameuse n’a pas reçu des
applaudissements à la fin de son 3 minutes. Ça prendrait un slam platte à mort.
Même
un slam sur l’islam vous semblerait meilleur. Mais je n’ai pas fini encore han, de lire le Coran. Je suis rendu à
la page 86/412. Je n’peux donc pas
vous slamer l’islam. Je suis
encore han, trop ignorant. Ah, la Bible, je l’ai toute lue, pour faire plaisir à l’Éthernelles. Va falloir que je lise la Baghava Gita, c’est la bible de l’Inde. Zoroastre aussi. Bouddha et Les Baha’ies. Faut que je sois au courant d’tout ça.
Ils
parlent tous d’un être suprême que les populations anciennes n’arrivaient pas à comprendre. Les peuples marchaient à la
peur. Il fallait des lois avec des sanctions sévères. Puis les informations
scientifiques n’étaient pas
communiquées rapidement.
Comme
aujourd’hui. On dirait
que les techniques d’informations et
de communications se sont répandues pour bien nous montrer qu’on pouvait correspondre partout autour du globe sans
barrières linguistiques, de distances, politiques, raciales ou basées sur le
sexe ou les religions. Ce serait-ti beau que tout le monde se comprenne enfin!
Les
imperfections de l’humanité s’évanouiront.
Veux-veux pas, on s’en va vers là. Et
quand ça va arriver, peu à peu, ou plus ou moins rapidement, on se verra tous
des frères et soeurs, tous unis par une même compréhension de la paix suprême; on ne
pourra plus retourner en arrière sur ces questions, qui feront des hominidés
une seule et voulue grande famille harmonieuse et diversifiée.
Tout
ça pour vous dire, que si vous applaudissez à la fin, n’applaudissez pas que pour moi. Applaudissez pour vous et pour toutes les
humanités qui existent sur la boule. Applaudissez pour votre présent comme
participants de l’unité du monde et
pour votre avenir dans une autonomie qui est assurée. Ne faisons pas marche
arrière, c’est impossible
mathématiquement et chronologiquement.
Vesses Iconoclastes
Ève et Adam dans l’après-midi ont mangé des insectes morts dans les fruits
du figuier. Pouf! Vesses de moustiques.
Kïn a tué Dieu dans son frère. Pouf!
Vesse de calcaire.
Moïse a tué Yahweh dans son méchoui
de l’oie. Pouf! Vesse
de porc.
Bouddha a tué le Nirvanah dans sa
jeunesse. Pouf! Vesse de poulet.
Le Christ a tué Dieu dans ses
miracles. Pouf! Vesses de guerres, vesses de veaux et vesses de poissons.
L’église a tué le Christ en mangeant ses ongles d’orteils dans les hosties. Pouf! Vesses de loups.
Mahomet a tué Allah. Pouf! Vesses de
cheval. Et pouf! Vesses de chameau.
Baha’i a tué Dieu dans son assiette. Pouf! Vesses d’oeufs au miroir.
Le prochain prophète tuera Dieu comment? Pouf! Vesse plus haute que le trou.
Les religions sont des excuses pour
cautionner l’inconscience des carnivores et tous leurs barbares sacrifices. Pouf! Fumées
de cigares.
La décision du végétal est une
décision personnelle. Pouf! Vesses de binnes.
Pas d'zéros
Y’n’a pas d’zéros. Clic-cloc.
Ceux qui disent qu'y en a c’des idiots, moi j'dis.
Clic-cloc.
Poussez-vous d’icitte. Clic-cloc.
Bye-bye les néants! Clic-cloc.
Avez-vous déjà calculé les clics-clocs pour le phone?
Le gouvernement est aveugle, clic-cloc,
La police est aveugle, pin-pon,
Ben, la justice aussi, bang-bang.
Regardez, en haut de votre montre, clic-cloc...
Qu'est-ce qu'elle montre?
Des zéros hein? Clic-cloc, clic-cloc...
Mettez juste un un à place des zéros,
Ou bein à place du douze, pour voir...
Pis comptez combien il y a de petites barres de
minutes tout le tour... clic-cloc, clic-cloc...
Si vous vous arrêtez à 60, c'est l'apocalypse.
Moi j'arrive souvent à 61... c'est drôle han?
Si j'vous disais que plus ça avance,
Plus j'arrive à 71, vous m'croiriez pas hein?
J'vas vous expliquer ça:
Mettons que les unités dans mon livre à moi
Elles font partie de la première dizaine, n'est-ce
pas?
Clic-cloc. Pourquoi qu'on ne la marquerait pas, la
première dizaine? Ben pour la marquer, va falloir commencer à 11, donc;
Après, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 10...
Qu'est-ce que vous pensez qu'y vient après...?
Clic-cloc!
Parce que 10, c'est la dernière unité de la première
dizaine. Ensuite il faut indiquer que nous sommes dans la première centaine,
seconde dizaine:
Pis la suite: 121, 122, etc., 129, et puis... 120!
Il faut repenser et reformuler toutes les
mathématiques, pis ça presse, clic-cloc, dites donc! Parce qu'il doit toujours
dans tous les chiffres ordinaux de l'univers y avoir le chiffre ou le nombre 1
en tête. Me semble que c'est logique? Non?
Dites oui!!
Des fumées grasses
Des fumées grasses escaladent
Les parois des murs maussades
Et flottent sous le plafond
Les remplissant du sens profond
De la présence qui pense toujours
À tes amours
Il y a longtemps c’était nous
Qui laissions le monde fou
Brûler le temps des horloges
Sous les feux de nos amours
Toutes les épiceries étaient cruelles
J’essayai de fuir en végé
Mais tu m’as dénié
Avec tous tes préjugés de banquets
Et les nuages gris vinrent dans l’Est
Laissant ici pluies et neiges
Alors le soleil fit encore irruption
Et quelques nuages blancs défilèrent leurs films comiques
Sur le bleu et brillant écran d’une aimable journée
Quand j’entendis ta voix jazzer
Les paroles des chansons de tes voeux
Sur mon coeur
Humanimé
Il est lu. L’humanimé.
Il est humé. Hum...animé.
Il est manuel. Hu-mani-mé.
Il a 18 ans, 35 ans, 55 ans: il a
des ans. Hum-an-imé.
Mais, mé, mé...
Le long de l’année il a animé les horloges
d’abord à pendules, puis au courant.
Il a su faire tourner les aiguilles,
puis le digital. Maintenant il sait faire tourner les horloges au complet dans
le sens de la rotation de la terre. Il n’y a plus d’aiguilles à ses horloges.
Il a su le calcul numéral.
Maintenant il apprivoise le calcul ordinal. Il a su les calendriers lunaires,
puis juliens. Maintenant il construit les calendriers spiralés.
L’human animé, l’humain atterré, l’humain atterrit.
Il vivait dans des grottes. Maintenant il vit dans des casernes en
Halfghonisant. Il parlait latin ou grec. Maintenant, il a vu, et il ne parle
plus.
La statue, est morte
Je n’aime pas vous voir
toucher les morts
que les cuirassés potemskins
ah! les vilains
ont volés de leurs vivants.
Bardés de la tête aux pieds,
de portefeuilles d’or,
de sacoches et de divans,
chapeaux, ceintures, souliers,
bottes, culottes et vestes de cadavres gisants reluisants,
ils culminent de l’inconscience
et marchent en somnolence.
Allez-vous manger le steak haché qu’il y avait dans vos
souliers
de noces ou de party?
Ils ont dû le cuir(e) et le
faisander.
Paranoïas déconfiturés
Ils touchent les morts, rêveurs
Vont-ils se laver l’estomac
Dans le volcan de la source pure?
Ou tromper la vie
Dans les boucheries-poissonneries.
Non, je n’ris pas
Les arbres ne croient pas:
Ils poussent droits et ne font
jamais de croix.
Arrêtez de découper
les sons de vos propres pensées
Arrêtez la croix
Ne l’utilisez pas
Quoi que vous calculiez
Quoi que vous vouliez
Fut-ce en mathématiques
Fut-ce en arithmétiques
Vous le manipulez,
Et vous le virez le T
Vous le versez le T
Et vous le tournez le T
Cette lettre hermaphrodite
Qui est au bout de la maudite
Comme les dragonnes de Komodo
Évitez de le révolter le T
Et le tour est joué
Mon p‘tit yoyo
Tambours en plastique
Cognez la chanson!
Ne donnez pas la mort
À ceux qui ont la vie
Si vous aimez bien vivre
Donnez-leur de bonnes vivres
Ne prenez pas de mort,
Croyant en tirer du bon
Coquille st-jacques
Suicides aux rasoirs
Hosties de pâques
Industries d’abattoirs
Boycottages!
Je vous mets au défi
De dire que ma main
S’appuie sur une autre
Répondis-je au droit criminel
Noël pis Minic végé-ne-tue-point.
En tous points.
Boycottons le travail
Qui est la punition des cannibales
Les figues, c’est des placentas inutiles
Accouchez des géants à’ place
C’est fini les lilliputiens
Nous sommes trop petits
On devrait tous nager dans l’infini
La statue, si t’a tue
Qu’est-ce qui va arriver?
Mais rien, rien, (powf!)
Et de rien, ça m’fait plaisir
La statue est morte.
Allez-vous me poursuivre
Pour vandalisme?
Voulez-vous la dépecer?
Vous faire des filets de plâtre
Ou des t-bones de colonnes
vertébrales?
Excusez, le pardon est un athée
Il recommence encore à chaque année
À chaque lettre bouchée
De l’alphabet que vous croyez
«On a vu les sons, nous! Ils
vivent!»
On ne peut plus reculer jusqu’en 1896 à l’école nous on décolle
les leçons de l’académie française
Star-académie québécoise
Les étoiles sont sur votre drapeau
mes amis les voisins
Québec, tu n’sais plus où regarder
Pour te faire un idéal
Le Roi du ciel t’attend
Au dessus de Beaumont
Ah! Le vois-tu? Il y est!
Avec sa merveilleuse douceur infinie
Avant l’aurore.
Je suis allé sur les lieux du sacrifice
Où le sang de la poule s’est désintégré
La terre seinte a changé de place
L’immobile brille avant l’aube
Dans le ciel il nous appelle
Sur les rivières des voies lactées
Qui bouillonnent leurs rapides entre
les planètes, déferlant les constellations au milieu des arbres de vie!
L’injustice des habits se tisse aux métiers inutiles
Et lorsqu’adviennent les froids
L’année veut se spiraler pour changer les mois de place
avec une semaine ajoutée.
Au bout du ciel, Dieu se féconde
dans un des deux trous d’une luciole
Y a un gars qui pisse
Parmi les pisseuses
à St-Damien de Buckland
Tu veux-tu dire bye-bye boss à tous
les prétendus et désuets systèmes monarchiques?
T’as raison, bébé!
Végé-Halloween
Vous vous sentiriez attirés par le
diable des messes sataniques
si les sorciers des sacrifices
vaudou et tous les bourreaux des abattoirs de viande, où il n’y a plus de vie en dedans, s’approchaient pour faire de vous des damnés, placés les
uns à côté des autres, tout près des démons.
Vous auriez des hosties trempées dans des avortements, car c’est leur promesse!
Et ils font tout autant d’argent avec les
funérailles qu’avec les noces
qui y mènent,
Il leur vient des accidents, des
catastrophes, des guerres et des maladies. Viendriez-vous apprendre comment
mourir inéluctablement, La tête baissée
ou à genoux, contaminés par Macdo, Ashton, PFK ou presque n’importe quel restaurant? Vous auriez le damné christ qui
promène sa maudite croix tout autour de la terre, pour faire taire votre
raison. Soumettez-la donc trois fois pour la terre, pour les mets que nous
mangeons, pour les théologiens et pour tous les écrivains. Pourquoi? Si les
religions, la bouffe et les écoles vous avaient jeté des sorts, pourriez-vous
vous en réchapper? Vous n’avez alors qu’à décider si vous
demeurez des pécheurs carnivoriens et nécrophagistes ou non.
Car ils auraient besoin de vous un
peu plus tard... Au salon Lépine et Cloutier qui vous fait des clins deuils..
Oracle des pré-arrangements des
ecclésiastiques de Méphisto
La mort vous fait vivre, moines inféconds et bouddhistes consacrés
Oracle des médecins et des
chirurgiens qui déchiquètent leurs cadavres de poulets avec les bistouris de
leurs mâchoires En se renvoyant, en se vomissant ainsi
Leur vols au vent avariés, expirés,
passés date, Dans leurs corridas d’urgences, et en pleine face, ollé! Ha ha! Ha ha! Leur guide alimentaire canadien!
Et c’est ce qu’on vous a appris à l’école. Il faut se nourrir pour vivre qu’ils disent
Il leur faut des meurtres pour que
leur vie continue
Et vous les mangeriez les morts Pour recommencer les lendemains À
payer des bouchers Pour qu’eux aussi ils en mangeassent Et vous continueriez?! Vous
seriez autorisés
Par le grand Lucifer immémorial Le
gigot crucifié lui-même En qui vous croyiez peut-être
Pour qui vous votiez aux élections avec une croix, Et pour qui vous
vous mangiez vos réputations les uns sur les autres Pourvu que vous haïssiez
assez comme eux tous les animaux et les soucoupes volantes Pour dévorer leurs
vies assassinées Dans vos assiettes coupables Et vos super-bols de soupes
démonales.
Depuis toujours y a la vie qui vous
faisait des reproches
Qui vous faisait des petites
remarques quotidiennes
Et aux heures des repas, Pour vous
faire ouvrir les yeux, sans tourner en rond
Comme des fauves messies féroces dans leurs cages
Comme des requins enfants de coeurs
cruels autour des restes
Que des pyrhanas ont à moitié
messe-tiqués
À l’ombre d’un figuier infesté de blastophages décédés à l’ouvrage
Qui pousse su’l’bord d’une flaque de
boue rouge toxique.
Ce doit être l’endroit idéal prévu sans doute par leurs statistiques
pour un nouveau centre hospitalier de plus Avec une spécialisation en soins
pour granules de bénitiers mts. Le steak du Christ et son boudin cru, amen...
ça aux vidanges avec son sperme, sa pisse, sa marde, ses ongles d’orteils, ses poils pis sa barbe.
Mais dire du mal de la croix, de son
adoration et de son utilisation
En réfléchissant simplement ou bien
en conversation, c’est une attitude louable. Toujours à renouveler assidûment, Qu’est-ce que ça veut dire, le mot «méditer»? Ça veut dire
littéralement: médire de ce signe de la croix qui est une obsession de tous les
alphabets du monde terrestre, et dont on a fait plusieurs religions divisées.
Ceci vous amènera à revoir les façons de penser et d’écrire la chose en question bien des fois, en bien des
langues et alphabets de toutes les nations du globe où c’est le cauchemar depuis les premiers mots qui furent
écrits. Tour de Babel incluse, rien de moins. Et c’est pas rien qu’une question d’écriture ou de
religion, c’est aussi de ce
que vous mangez!
Pour en finir de ce petit suspense,
amusez-vous, détendez-vous, mais sachez qu’avant l’invention de la planète, avant l’intervention du diable tueur et du jardinier saboteur, nous étions des
géants qui nous propulsions dans les rivières des voies lactées par le simple
pouvoir de nos yeux, sans étiquettes. Et c’est encore le monde Yeu, quelque part, là-haut, avec son
vrai bon Roi, avec sa merveilleuse, intense, douceur infinie.
Jaillis
Jaillis
seins entre le zen et les aines,
et les dizaines de mots rits bons.
Cale,
Hambourg, sous la mer des dettes des ivrognes du sang de tes abattoirs MacDo.
Sous
mes belles lunettes, des belles goutelettes, une belle assiette, une belle
fourchette, une belle cuillette, une belle
lavette, un bel évier net, une belle serviette, la vaisselle est bin faite, une
cigarette, ne fais pas la belette. Hé! l’ostéopète, comment va ton squelette? Hé! le psychopète,
comment on se sort de la perpète? Y fait frette en tabarouette, arrête!
Les
chiens ont s’ouafent. Tu leur donnes de l’eau et ils t’a boient.
Les
corneilles n’ont que deux crocs, un cro- au-dessus et un -assent en dessous. Il y en a
beaucoup au Québec.
Le
méat est plus souvent urinaire, mais il est aussi spermaire. Il est à éviter de lui provoquer des «culpa» latines ou
autres, et notre pastorale prostatique n’en sera pas prostrée ni constipée. L’organe en question est une comparaison d’essieu. De mécanique. Il circule. Il va et il vient. Il
est un boyau à noyaux. Un manche à balai. Un bras de vitesses. C’est pour cette raison que dans les temps anciens, quand
il n’y avait que peu
de véhicules caressables, on utilisait le terme «Royaume d’essieux» pour parler de l’avenir. M’essieux, mes dames.
S’accepter soi-même ne veut pas dire
accepter ou gober tout ce qui est devant nos yeux. Comme la vie en destruction
ou la vidange. Comme l’expression de l’humain muselé. Ça
ne veut pas dire non plus de gober tout ce que nous entendons. Vous ne
comprenez pas tout ce que vous dites aux autres ni à vous-mêmes. Je suis en
chicane avec le mot enseignement, enseigner et enseignant. Je pense que c’est la source d’accidents. De blessures. On ne devrait pas l’utiliser. Pourquoi ne pas dire toujours informer,
informations, informateur? Pourquoi vous dites Seigneur? Dites plutôt
Informateur ou Créateur ou Signeur.
Pischon
pour Havila. Guihon pour Cusch. Hiddékel serait le Tigre de nos jours et l’Euphrate pour la
Mésopotamie.
Nos amours se lovent
Se
lovent nos amours comme des nourrissons... sous les parois de nos côtes, elles se confondent à nous... Contre notre
poitrine sont les battements de nos coeurs droit aux milieux, qui bondissent et
sortent de nous; droit sous nos coeurs coïtent nos amours, nos forteresses, et
nos seules lois; Se lovent nos amours contre nos bouches, nos oreilles, nos
narines et nos yeux et si le ciel et la terre semblaient ignorer sous le fracas
des éclairs, l’extase de nos
joies, je ne crains pas de vous dire que j’ai vu la paix luire de sa splendeur. Je vous luis à tout
moment pour que ne sombrent nos espoirs. Notre zèle, mes très chères, est lové
en nos coeurs comme en ciel, comme des fleurs en leurs terreaux, et il s’épanouit en des fruits suaves aux astres des pensées.
J’ai une place, une place
encore cachée dans nos coeurs, une place au creux de notre heur, l’heure non fugace de ce bonheur où je vous fais grâce et
honneur; pour vous dire, pour vous avouer mes plus tendres sincérités, vous
donner mes plus atomiques baisers humanimés qui deviennent l’aujourd’hui. Et il faudra nous répéter encore pour durer plus qu’un instant d’illusion! oh! je ne veux pas d’éphémères accidents! Que les étournétés nous remplissent de leurs souffles
infinis purifiés d’arômes grandioses... Oh! Oui!
J’entre, jusqu’au bout de vous, si vous permettez, j’entre dans votre vie, dans vos secrets, tout dépouillés
de nos crises d’être distraits
par l’inutile haine; de
mes soupirs j’halète les
meilleurs pour mieux entendre de tout mon coeur nos confidences qui éclairent
nos vies, nos peines et nos lumières... Elles sont rehaussées par nos aveux,
Nos fibres semblent s’en vibrer,
incroyablement, Tant d’années distantes, nos âmes, nos blâmes, nos drames, nos flammes...
La même chose
J’ai vu l’oeil des étoiles
J’ai vu la bouche des grands astres
J’ai vu le sexe des luminaires du ciel
J’ai vu l’oreille de la voute céleste
Et le souffle des constellations
C’est quand je prends ma douche hé hé :)
C’est quand je me lave dans le bain ah ouins :)
Et c’est toutte la même chose
Garçons et filles la même chose
Hmmm, je vous adore,
Et toi le Ver, je ne veux pas que tu
meures
Toi le Poisson, je veux que tu vives
Toi la Mouche, je ne veux pas que tu
meures
Et toi l’Oiseau, je veux que tu vives
Toi le Boeuf, je ne veux pas que tu
meures
Toi le Mouton, je veux que tu vives
Et c’est toutte la même chose
Garçons et filles la même chose
Jeux dangereux et faux raisonnements
Jessie
a eu une peine d’amours. Il faut que je lui remonte le moral.
Il
faut que tu sois sage, Jessie. En particulier avec les femmes. Écoute bien. Pensons
scientifiquement. Parce qu’une seule certaine femme, celle-là, entre autres et en
général, est faite biologiquement pour recevoir, accueillir et conserver un
peu, disons... le sperme vital, dans l’un de ses trois orifices possibles, et qu’elle n’est pas faite pour éjaculer des ovules par millions comme toi tu le fais
pour tes spermatozoïdes, elle s’imaginait qu’elle ne devait
toujours ne penser qu’à elle-même parce
qu’elle pensait que
tes pensées de mâle allaient vers elle comme du liquide et que de penser l’inverse ne lui donnerait rien. Que ça ne l’avancerait pas de penser qu’elle pouvait aller vers toi. Mais il n’y a que cette femme qui pense comme ça, j’te dis. Si elle n’allait pas se blottir sur toi, laisse-la faire. Reste
assis, Garrett. Et pour elle, d’ailleurs, toutes, même les plus fausses attentions lui apparaissaient ou
dues, ou d’un bon goût,
voire nécessaires. Oui, c’est ça, parce qu’elle pensait que
tu avais une pensée constante et obligée à elle uniquement, (ou aux autres
uniquement), pour lui en donner, ou leur en donner, de ton fluide biologique,
ce qui n’est pas toujours
nécessaire, selon les circonstances. Penses-y! (pousse-moi du coude)
Pour
ma part, j’éjaculais souvent des millions de spermatozoïdes sur les draps ou encore en
une dont je fantasmais pour une autre en même temps. La preuve des banques de
sperme... Cette femme en question, Jessie, ne voulait pas avoir le mouvement
libre de se donner à toi, d’aller vers tes amours, remplie d’attentions ni d’émotions
touchantes, ni aucune de ses ovules d’ailleurs, pensait-elle, mais par souci de paraître. Soit parce qu’elle voulait être riche, soit qu’elle pensait se faire faire une grande carrière
professionnelle qu’ils rempliraient
de rendez-vous et/ou de spectaculaires prestations énergivores qui lui
étireraient les nerfs et la rendraient revêche à un comportement naturel,
spontané, doux et maternel. Cette femme deviendra-t-elle robotisée par la
raideur de son féminisme enragé? Elle désirait égaler ou bien être comme un
homme. Mais ne t’en fais pas, il y
a d’autres femmes qui
ne sont pas comme ça, Jessie. T’en trouveras une autre meilleure. Eh bien, enquillons-nous en une chacun!
Enquiller, vi.
[ARGOT] Sens très
variable et général, en gros ça veut dire « envoyer la purée »,
lancer quelque chose en toute confiance (une impression, un téléchargement...),
de toute façon, ça doit marcher sans problème.
Faux titres
Enquillons
nos cigarettes par le bout où elles vont
s’allumer, et elles
seront bonnes. Ce ne sont pas du tout les mêmes conséquences. Les actions qui
portent de bonnes conséquences sont les seules actions dignes de réflexion, de
pensées, de paroles, d’écrits et d’actions. Il est
vain d’obtenir de l’argent, des honneurs, des prix, une réputation et en
partie de bâtir une famille ou une fondation caritative quand la profession, la
science, la connaissance, l’art, le commerce, la philosophie, la théologie, la politique ou bien la
cuisine que l’on exerce comporte
de mauvaises définitions, un titre dont une portion ou bien un morceau qui sont
vains et qui témoignent de la fausseté ridicule et absurde, voire criminelle,
négligemment ou non, de ces statu-quo d’erreurs sociales et de toutes ces mauvaises définitions
sur des titres de fous, et tous ces maux qui en découlent.
Comme si...
Comme si... poudrées de maquilleuses
identités, les meilleures leçons de vie étaient celles qu’elles nous balancent à la figure, les chats écrasés.
Comme si... la solitude était le
dépit de leur misère, sur un terrain vague à propos des promoteurs immobiliers
pour la construction de cellules additionnelles à Donnacona.
Comme si... on pouvait reprendre sa
vie, quand on l’a donnée pour plus de 15 minutes.
Comme si... la vie est de la mordre
ou du même ordre.
Comme si... on pouvait avoir des
amis seulement ceux et celles qui ont des amygdales.
Comme si... on avait une maladie
mentale quand on a des traumatismes crâniens.
Même si...
Même si... t’en aimes un autre, demande-moi pas de mourir pour toi,
demande-moi plutôt qu’on casse... pis
pas rien que la vaisselle.
Même si... j’en aime une autre, c’pas une raison pour me taper d’ssus pis de vouloir me casser la yeule.
Pianiste
Dites-donc,
j’ai entendu une
pièce, euh, à la radio et dans cette pièce, on voyait la dernière photo d’Élizabeth sur Cyberpresse intéressée par une tête pourrie
dont l’âge d’un an seulement, son sujet, pourrissait d’envie de lui ressembler tout en sommes de 20, si sous
laids il justifiait son ivresse d’avare-enfant.
Ce
soir-là j’ai propensé une pièce de 5 à pied juste qui me demandait si j’avais un petit peu de monnaie. Ceci donc pour dire que j’aurais bien dû lui donner tout ce que j’avais et n’avais pas strictement besoin. Je me suis évalué devenu un p’tit gars de 5 ans. Un dollar de maturité par année. Wow.
Donc,
pour l’intéressé, l’arène se prit d’idée de convertir le petit garçon
à son anglicanisme, et c’est en se détournant vers son passé qu’elle s’imaginait revêtir des récoltes de perles pour son chapeau et des moissons
de diamants pour ses collerettes, qu’un passant lui dit qu’elle se trouvait alors au petit ruisseau où il avait mis en secrète de sa
salive sous des pierrailles dans le pont qui l’enjambait, et dans un pot de verre, se trouvant
facilement une hostie catholique qui y baignait depuis... plusieurs années en l’attendant, et que tout le monde sorte de son mauvais
vieux rêve. Maman va m’appeler quand elle sera de retour et je me réveillerai. Elle est partie je
ne sais pas où. Dans l’sud.
Déguisée
ainsi de pierreries fines, féminines et fastueuses, au su et au vu de toute la
Cour de Westminster, et devant les chevreuils sauvages, elle courait
allègrement commettre le vol le plus audacieux de sa carrière monarchique,
nimbée d’auréoles des plus chiques. (Au plus haut des cieux le
courage est donné, plus que certains nuageux ombrageux). Elle alla subtiliser
les restes sordides de l’hostie catholique de son petit pot de verre, l’apporta à l’archevêque de Cantorbery pour qu’il lui fasse son exorcisme le plus virulent, puis après l’avoir désacralisée, il la consacra pour faire de cette
hostie une hostie anglicane, contenant 2 fois plus de concentré de Christ
frais, bien en chair et vivant plus que toutes les autres hosties du monde
entier.
À
cette lecture, le petit pourri(s) aura sûrement délaissé ses ambitions
monétaires et vénales, et remboursé les sommes dues au lieu de devenir un
protestant. C’est tellement dégoûtant, le double de Christ dans une hostie! C’est ce que je lui souhaite de tout mon coeur.
J’en perds les pédales de
me retenir, parce qu’on voyait toute
cette pièce rien qu’en écoutant les
notes du pianiste dans le concert, sans aucun discours, tout simplement à la
radio. C’est ce petit gars
de 5 ans tout au plus qui vous le raconte, qui était couché, en s’endormant, ses pattes droites, avec ses amygdales bonnes,
avec son beau crâne bien rond et sans bosses ni traumatismes. C’est ce qu’il faut dire quand il y a une menace, pour éviter la guerre.
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norvégien bokmål, norvégien nynorsk, oriya, oromo, ourdou, ouzbek, pachto,
pendjabi, persan, polonais, portugais, roumain, russe, serbe, slovaque,
slovène, somali, suédois, swahili, tamoul, tchèque, thaï, turc, ukrainien,
vietnamien
Les
chiffres ont quant à eux été végésignisés eux aussi, notamment:
Plus:
+
1234567890
Auteur:
2011 © Lavie (Laval Chabon)
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